Le malaise vagal est la conséquence d'une baisse soudaine de la tension artérielle. C'est la forme la plus courante du malaise bénin. Il est souvent la conséquence d'une stimulation trop importante du nerf vague qui va de l'estomac au cerveau, en passant par le cœur.
Qu'il soit occasionnel ou plus fréquent, ce malaise ne présente aucune gravité, car la perte de connaissance ne dure que quelques secondes, au pire quelques minutes. Le plus souvent, la personne pressent le malaise et a le temps de s'asseoir ou de s'allonger afin d'éviter une chute.
Quelles sont les causes pathologiques d'un malaise ? Un malaise peut être dû au développement d'une maladie : d'origine cardio-vasculaire, notamment lors d'un accident vasculaire cérébral (malaise cardiaque) ; d'origine neurologique, notamment lors des crises épileptiques (malaise épileptique).
Il faut consulter en urgence si : Perte de connaissance complète, même très brève. Répétition des malaises. Existence de convulsions.
Nausées, vertiges, visage pâle, vision trouble, suées, assèchement de la bouche, bouffées de chaleurs, bourdonnement auditif, affaiblissement général... Lorsqu'une personne est victime d'un malaise vagal, il est important de surélever ses jambes afin d'oxygéner le cerveau pour rétablir l'équilibre du système cardiaque.
Aussi appelée syncope, cette perte de connaissance transitoire, sans gravité dans la majorité des cas, est due à une chute brutale et passagère de la circulation sanguine dans le cerveau. En cause : le nerf vague, un long faisceau nerveux qui court de l'estomac au cerveau, en passant par le cœur.
Contacter les numéros d'urgence (le 15, le 18 ou le 112) pour qu'une équipe médicale vienne le plus rapidement possible. En attendant l'arrivée des secours, parler à la victime pour la maintenir en état de conscience.
Le malaise est un état d'inconfort de degré variable qui peut aller d'une simple indisposition à un évanouissement complet. Le malaise est une sensation pénible subjective qui peut néanmoins aller jusqu'à l'évanouissement. Les médecins parlent alors de syncope ou de lipothymie.
L'évanouissement (syncope) est une perte de conscience brève et soudaine durant laquelle la personne tombe par terre ou s'affaisse dans une chaise et puis redevient consciente. La personne est immobile et molle et a généralement froid aux jambes et aux bras, un pouls faible, et une respiration peu profonde.
Il s'agit souvent d'un malaise vagal sans gravité, en dehors du risque de traumatisme lié à la chute. Cette syncope peut être précédée de signes annonciateurs : sueurs, nausées, étourdissement, faiblesse dans les jambes ou troubles de la vision.
Cette perte de connaissance a plusieurs causes dont les plus fréquentes sont les désordres cardiovasculaires (de l'arythmie cardiaque aux syncopes vasovagales), l'épilepsie et les crises non épileptiques psychogènes.
Un décalage entre les muscles et le cerveau
"Quand on s'endort, il y a une perte progressive du tonus musculaire. Seulement, si ce relâchement est trop rapide par rapport au cerveau, ce dernier le perçoit comme une chute et tente de reprendre le contrôle en contractant les muscles", explique la scientifique.
- Après un effort, spécialement à l'arrêt d'un effort d'endurance ; ou après une émotion ou une contrariété subites, une peur vive ; aussi lors d'épisodes douloureux (souvent par exemple au moment d'accès de douleurs prémenstruelles chez les adolescentes) ; ou en atmosphère chaude et confinée ou bruyante (transports, ...
En effet, un vertige s'accompagne souvent d'un déséquilibre et d'un malaise et, à l'inverse, un malaise génère volontiers un déséquilibre et un vertige. Ainsi, les termes qu'utilisent les malades pour décrire leurs symptômes correspondent parfois peu aux définitions du dictionnaire.
Les causes sont multiples : La chute de la tension artérielle ( hypotension orthostatique) lors du passage de la position couchée ou de la position assise à la position debout est due à des troubles du rythme cardiaque, des médicaments, une déshydratation ou une dénutrition, une anémie, etc.
La crise cardiaque survient quand une artère du coeur (aussi appelée « artère coronaire ») se trouve soudainement fermée ou bloquée par un caillot de sang. Même si la fermeture se produit soudainement, elle résulte souvent d'un dépôt de plaque qui s'est formé dans les artères au fil du temps.
Elle affecte surtout les personnes atteintes du diabète et les personnes de plus de 75 ans. Les facteurs qui augmentent le risque de crise cardiaque sont l'âge (les hommes de plus de 45 ans et les femmes de plus de 55 ans y sont davantage sujets), le tabac, le surpoids ou l'obésité, ainsi que l'hypertension.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
Crise cardiaque chez les jeunes
Contrairement à une idée répandue, la survenue d'une crise cardiaque avant l'âge de 45 ans survient pour la moitié des cas chez des personnes ayant des facteurs de risque cardiovasculaire préexistants et/ou consommateurs de drogues récréatives.
Les crises migraineuses. La maladie de Ménière (maladie de l'oreille interne) La maladie de Parkinson. La sclérose en plaques.
Qu'est-ce qu'une chute ? Il existe trois types de chutes : la chute lourde, la chute molle et la chute syncopale. Dans le cas de la chute lourde, celle-ci survient suite à la perte d'équilibre et s'associe à un choc rapide contre le sol.
Il s'agit du vertige paroxystique positionnel bénin. "Celui-ci se déclenche lorsque les cristaux de l'oreille interne, les otolithes, se déplacent et bouchent les canaux de l'oreille", détaille Gérald Kierzek. Ce type de vertige arrive soudainement et peut être assez sévère mais reste toutefois bénin.