L'obésité, le manque de sommeil, la consommation d'alcool, l'isolement social (lors d'épisodes de fortes chaleurs), certaines pathologies neurologiques ou encore certaines maladies cardio-vasculaires peuvent ainsi augmenter le risque de survenue d'une hyperthermie.
L'excès d'hormones thyroïdiennes accélère le métabolisme, ce qui peut augmenter la température corporelle. Les autres symptômes de l'hyperthyroïdie : perte de poids, transpiration excessive, palpitations cardiaques et une sensibilité accrue à la chaleur.
Un déséquilibre hormonal à la ménopause. Dans ce cas, la sécrétion d'hormones œstrogènes vacille et occasionne notamment une dérégulation thermique du corps, qui peut être à l'origine de frissons sans fièvre (qui s'accompagnent de bouffées de chaleur, de rougeurs, de maux de tête, d'une transpiration excessive, etc).
En outre, contrairement à la croyance populaire, les personnes à la peau foncée ne sont pas immunisées contre les maladies liées à la chaleur. Les principales maladies liées à la chaleur sont les crampes de chaleur, l'épuisement par la chaleur (ou choc thermique) et, la plus grave, le coup de chaleur (ou insolation).
Fatigue, perte de poids, bouffées de chaleur, palpitations, ongles cassants… Tous ces signes peuvent indiquer un dérèglement thyroïdien (hyperthyroïdie ou hypothyroïdie).
Palpitations. Transpiration, intolérance à la chaleur et soif accrue. Diarrhée ou fréquence des selles supérieure à la normale. Difficulté respiratoire.
Certains médicaments peuvent provoquer une augmentation de la température du corps, même en l'absence de canicule. Leur prise lors de périodes de chaleur inhabituelle peut aggraver un coup de chaleur. Ces médicaments sont essentiellement des neuroleptiques, des antidépresseurs et des antimigraineux.
La principale source d'augmentation de la température corporelle est la chaleur métabolique, qui accompagne les fonctions biochimiques et l'activité physique. Le transfert de chaleur de l'organisme vers l'environnement se produit essentiellement par rayonnement, convection et évaporation de la sueur.
Se réveiller en sueur est le symptôme de ce trouble du sommeil qui touche les hommes et les femmes. Trouble souvent bénin, les causes des sueurs nocturnes sont généralement liées à un dérèglement hormonal. Cependant elles ne sont pas à négliger car elles peuvent également être le signe d'un problème de santé.
Peut-être que votre literie est trop chaude, que votre matelas et sa protection ont trop peu de ventilation ou que votre chauffage trop élevé. La sueur peut difficilement s'évaporer dans le lit, alors que les glandes sudoripares restent actives.
Les sueurs nocturnes peuvent toucher autant les hommes que les femmes. Et pour cause, elles peuvent être induites par un dérèglement de la thyroïde (hyperthyroïdie), un syndrome d'apnée du sommeil, un cancer ou une infection.
Les bouffées de chaleur sont liées à un déséquilibre hormonal et apparaissent souvent à la ménopause et durant les règles lorsqu'il y a un déficit d'œstrogènes.
L'hypothalamus est le centre de contrôle de la thermorégulation. C'est là que se trouvent des récepteurs sensibles à la température (thermorécepteurs) qui enregistrent la température du noyau central. L'hypothalamus reçoit des informations complémentaires des thermorécepteurs de la peau et de la moelle épinière.
Pendant au moins dix secondes versez de l'eau sur les tempes, l'intérieur des coudes ou encore derrière les genoux. Ce sont les meilleurs endroits pour faire baisser votre température rapidement. Mouiller ses cheveux ou porter un couvre-chef trempé est également un bon moyen pour retrouver de la fraîcheur.
"Les premières mesures à prendre sont de se mettre immédiatement à l'ombre et de s'hydrater dès les premiers coups de chaleur", préconise Christophe Prudhomme. "Ne pas hésiter non plus à s'asperger d'eau fraîche et à utiliser un éventail pour mieux s'aérer et se rafraîchir convenablement."
Un foie fatigué
Ceci peut conduire à une accumulation temporaire d'œstrogènes dans le corps, ce qui peut contribuer à l'apparition de symptômes tels que les bouffées de chaleur.
Dans le contexte de la ménopause, les bouffées de chaleur peuvent persister chez certaines femmes même après l'âge de 60 ans. Plusieurs facteurs peuvent également expliquer ce phénomène notamment des changements hormonaux, la prise de certains médicaments, des troubles de la thyroïde ou des cancers.
Les bouffées de chaleur sont bien calmées par les oestrogènes. C'est le traitement le plus efficace.
La thyroïde devient de plus en plus douloureuse et les personnes présentent habituellement une fièvre modérée (37 à 38 °C). La douleur peut alterner d'un côté à l'autre du cou, et s'étendre à la mâchoire et à l'oreille.
L'orbitopathie thyroïdienne est causée par un dysfonctionnement de la glande thyroïde, entraînant une atteinte des paupières, de l'orbite et des muscles périoculaires, ainsi qu'une augmentation du volume de la graisse orbitale qui se traduit par des yeux exorbités, une exophtalmie ou une proptose.
Si vous souffrez de douleurs musculaires, des tests sanguins tels que TSH, T3 et T4 peuvent être commandés pour évaluer votre fonction thyroïdienne. Bien que sévère, les douleurs musculaires liées à l'hypothyroïdie peuvent être traitées avec des médicaments.