Il peut s'agir d'une part de motifs dits de « coping » : la personne boit afin de gérer ses sentiments et émotions négatives, afin de les atténuer (je bois parce que cela m'aide lorsque je suis nerveux ou déprimé, ou pour oublier mes problèmes).
Boire est alors un moyen de faire « comme les autres », de se sentir mieux dans le groupe : l'alcool devient d'une certaine façon un « facteur d'intégration ». L'alcool est aussi associé aux rencontres, considéré comme un « liant social », car quand on a bu, notre comportement change.
Quelques conseils pour contrôler votre consommation
Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées. Donnez-vous un nombre maximum de verres à ne pas dépasser ou fixez-vous une heure à laquelle vous arrêtez de boire.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
A quoi sont-elles dues ? Les études montrent que l'alcool perturbe fortement l'hippocampe, cette zone cérébrale qui joue un rôle de premier plan dans les processus de mémorisation. Le sujet vit des informations que son cerveau ne peut plus encoder pour les stocker sous forme de souvenirs à long terme.
Quelques conseils pour contrôler votre consommation
Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.
Le stade le plus précoce et le plus courant de la maladie du foie liée à l'alcool est appelé stéatose hépatique. La stéatose hépatique désigne une accumulation excessive de graisse à l'intérieur des cellules du foie, ce qui rend plus difficile le fonctionnement du foie.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
« L'entourage doit s'inquiéter d'une consommation d'habitude qui augmente, d'une consommation quotidienne qui s'accompagne également de changements de caractère, indique le Pr Dodin, psychiatre addictologue.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Ce sont surtout des hommes (73 % en moyenne), et plutôt d'âge mûr. Ainsi, les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 56,7 ans, ceux pour sevrage 47,9 ans et ceux hospitalisés pour « intoxication aiguë » 43,5 ans.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Fil Santé Jeunes : 0800 235 236 (tous les jours de 9h à 23h). Appel gratuit depuis un poste fixe. Ce service est bien entendu anonyme et gratuit pour les 12-25 ans. Alcool Info Service : 0 980 980 930 (tous les jours de 8h à 2h).
Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
Oubliez l'idée reçue comme quoi les alcooliques sont minces parce qu'ils ne mangent pas assez. Au fait, il s'agit d'ordre métabolique. L'alcool agissant tel une« calorie vide » ne compte pas dans la prise de poids. L'alcool ingéré par les buveurs réguliers est métabolisé dans un système spécifique.