Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation. Des maladies chroniques telles que le diabète, mais également le tabagisme peuvent entraîner une diminution de l'oxygénation du tissu et par voie de conséquence retarder la cicatrisation.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Un gonflement notable : si vous remarquez que la zone proche de la plaie gonfle après les premiers jours, cela est le signe d'une infection bactérienne, d'une insuffisance veineuse, d'une thrombose veineuse profonde ou d'un trouble lymphatique.
Les facteurs qui influencent le temps de la cicatrisation
De nombreux facteurs influencent le temps de cicatrisation, parmi lesquels l'âge, l'hérédité, la mise en place de soins appropriés ou encore le suivi de traitements médicaux. Le processus de cicatrisation débute dès que la peau est exposée au traumatisme.
Parmi les facteurs qui retardent la cicatrisation, le Biofilm est présent dans près de 80% d'entre elles. Communauté microbienne particulière, le Biofilm est aussi un ennemi invisible qui résiste aux antiseptiques et aux antibiotiques exposant la plaie à des épisodes infectieux récurrents.
La cicatrisation en milieu humide adapté est plus rapide, et surtout elle limite les risques de marques lésionnelles. Les cellules se renouvèlent plus facilement dans un environnement légèrement humide, et cela évite l'apparition de croûtes qui peuvent ralentir la fabrication de nouveaux tissus sains.
Certaines personnes cicatrisent mieux que d'autres. Pourquoi? La réponse est à la fois simple et complexe. Le facteur génétique et la gravité de la « blessure » jouent sûrement un grand rôle, mais des éléments extérieurs influencent également le processus.
Une blessure située au niveau d'une articulation cicatrisera moins vite, l'élasticité de la peau à cet endroit étant régulièrement sollicitée. De même, on cicatrise moins bien à la poitrine, au niveau du sternum, ainsi qu'au niveau du dos.
Au bout de 15 jours environ, votre cicatrice entre dans une phase de « remodelage épidermique » qui peut durer…jusqu'à 2 ans ! En cas de lésion superficielle, votre peau peut se régénérer totalement. Pour les blessures plus profondes, souvent, une cicatrice reste.
Normalement après 6 mois, une cicatrice doit être souple et indolore. Cependant, des troubles de la cicatrisation de la plaie peuvent engendrer des cicatrices disharmonieuses. La maturation est la dernière étape du cycle de cicatrisation. Une cicatrice continue d'évoluer pendant au moins 15 mois.
Au contraire, il est maintenant reconnu que le processus de guérison et de cicatrisation d'une plaie est favorisé par un milieu humide (mais pas mouillé). Le fait de protéger la peau avec un agent couvrant peut ainsi s'avérer bénéfique.
Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
En l'absence de complications hémorragiques ou infectieuses, le renouvellement du pansement doit être effectué le moins souvent possible (des délais de 48 à 72h sont courants). Le nettoyage de la plaie se fait au savon doux ou au sérum physiologique, sans utilisation d'antiseptique.
présence d'enflure, de rougeur et de chaleur autour de la plaie ; douleur ou sensibilité autour de la zone infectée ; possible écoulement ou collection de pus ; si l'infection s'aggrave : fièvre, nausées et stries rouges s'étendant à partir de la plaie.
Ainsi, on sait que l'alcool et le tabac ont tendance à entraver ce mécanisme totalement naturel. Et voici qu'une nouvelle étude scientifique, parue récemment dans la revue Advanced Tissues , vient lister les aliments à éviter pour une cicatrisation maximale.
Les quatre stades de la cicatrisation des plaies
Elle peut être décomposée en grandes étapes essentielles se chevauchant dans le temps : la réponse vasculaire, la réponse inflammatoire, la prolifération et le remodelage 4-6.
La vaseline va notamment empêcher la plaie de se dessécher et de former une croûte. Et, contrairement aux idées reçues les plaies recouvertes de croûtes mettent plus de temps à cicatriser. Enfin l'humidité prévient aussi la formation d'une cicatrice trop importante, profonde, volumineuse et inesthétique.
De part ses propriétés, le miel en règle général à des propriétés cicatrisantes. De ce fait, tous les miels se valent pour soigner une plaie. Le miel a en plus de ces vertus, les vertus de la plante ou de la fleur dont il est issu.
Au bout de six mois environ, la cicatrice devient blanche. Même à ce stade, la peau reste plus fine et fragile.
Un aspect trop sec ou trop humide…
De même, une plaie trop exsudative, c'est-à-dire qui perd trop de liquide physiologique et devient trop humide, perturbe leur action. Entre absorption des exsudats et bonne hydratation, un juste taux d'humidité doit être recherché pour éviter une cicatrisation lente ou difficile.
Vitamine A et silicium au secours de vos cicatrices
La vitamine A est présente dans de nombreux légumes et fruits : carotte, citrouille, épinards, brocolis, poivrons rouges, melon, abricot… Elle contribue au renouvellement cellulaire et va donc accélérer le processus de guérison.
En effet, la crème Ialuset est l'un des meilleurs soins cicatrisants pour les plaies non infectées, suintantes, aiguës, chroniques ou surinfectées ! Elle est également indiquée pour le plaies du quotidien, les coupures, les coups de soleil et les blessures du quotidien.
« Les plaies cicatrisent mieux lorsqu'elles sont exposées à l'air libre. » C'est un mythe qui persiste depuis des décennies. Surprenant, car la priorité lorsqu'on a une plaie devrait être de la garder propre, libre de bactéries et bien protégée.