De façon générale, si l'on a trop tendance à crier sur nos enfants, c'est souvent parce que l'on est par ailleurs soumis(es) à beaucoup de pression. Cela peut être utile de se demander comment réduire notre charge mentale pour éviter le burn-out, et si besoin, ne pas hésiter à se faire accompagner.
Conséquences des cris sur un enfant
Cependant, s'emporter régulièrement contre son enfant peut être aussi nuisible que de le frapper. Les cris peuvent nuire à sa confiance en lui et à son estime personnelle. Il pourrait se sentir incompétent. Un parent qui crie n'est plus en contrôle de ses émotions.
Changez-vous les idées, en écoutant de la musique ou une vidéo drôle, par exemple. Si l'autre parent est présent, déterminez à l'avance avec lui ou elle les gestes, les paroles ou les réactions qui indiquent que vous avez besoin qu'il ou elle vienne s'occuper de votre enfant.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
L'hyperacousie peut être atténuée à l'aide d'un appareil auditif équipé d'un générateur de bruit blanc, mais aussi par la rééducation progressive aux bruits et sons habituels, une technique appelée thérapie TRT qui a également prouvé son efficacité dans la lutte contre les acouphènes.
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
Les raisons pour lesquelles les parents crient sur les enfants sont multiples. Par exemple, certains parents ont des difficultés à établir des limites personnelles pour leurs enfants. Pourtant, établir des limites dès le plus jeune âge est essentiel pour que les enfants apprennent à les poser à leur tour.
Réfléchissez avant de crier après votre enfant : pour lui, les mots peuvent être aussi nocifs que les coups physiques . « Les bâtons et les pierres peuvent me briser les os, mais les mots ne me feront jamais de mal » est une phrase souvent répétée aux enfants dans l’espoir qu’ils apprennent qu’ils ne peuvent pas être blessés par des injures ou des violences verbales.
Je répète souvent aux parents qui me consultent : les cris sont souvent générés par excès de stress. Ils expriment un besoin d'être entendu pour stopper le processus. On crie parce qu'on vit une situation d'urgence qu'on a du mal à gérer.
Les enfants qui se font constamment crier dessus par leurs parents sont plus susceptibles de développer des problèmes de comportement, une faible estime de soi et une dépression , selon une étude de 2013 publiée dans The Journal of Child Development.
Même si crier peut être un mécanisme d’adaptation, ce n’est souvent pas un mécanisme sain . En effet, cela peut interférer avec une résolution productive de problèmes et nuire aux relations avec les autres. Dans certains cas, crier peut même donner l’impression aux autres de se sentir menacés, contribuant ainsi potentiellement à des symptômes de santé mentale.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
La colère est une émotion secondaire
Généralement, l’une des émotions principales, comme la peur ou la tristesse , se trouve sous la colère. La peur inclut des choses comme l’anxiété et l’inquiétude, et la tristesse vient de l’expérience de la perte, de la déception ou du découragement.
Le critère principal du TEI consiste en l'occurrence d'épisodes où la personne ne peut résister à ses impulsions agressives et qui mènent à des actes de violence dirigés vers autrui ou vers des objets.
Le besoin de contrôle : l'émotion peut se ressentir lorsque nous perdons le contrôle d'une situation ou lorsque nous avons l'impression que quelque chose nous échappe. La colère peut nous donner une sensation de pouvoir et de contrôle sur une situation.
- Utilisez des énoncés en "je", comme "Je me sens en colère quand tu me frappes" Cela aidera l'enfant à comprendre que ce sentiment vient de vous, et non d'eux. - Essayez de rester calme et évitez de crier. Ils apprennent mieux lorsqu'ils se sentent en sécurité et en sécurité, et crier peut les effrayer.
Expliquer les règles
Un enfant qui n'obéit pas questionne les règles en général :il n'a pas compris leur bien-fondé. Il doit savoir précisément ce qui est permis ou pas, et pourquoi. Quitte à l'écrire noir sur blanc. Expliquez-lui que certaines limites pourront évoluer au fur et à mesure qu'il grandira.
Par exemple, votre enfant peut se boucher les oreilles, dire que ça lui fait mal aux oreilles, pleurer, fuir la source de bruit, manifester de l'anxiété ou de la peur, etc. L'enfant peut également avoir de la difficulté à se concentrer en salle de classe ou lors de la période des devoirs s'il y a trop de bruit ambiant.
Si, dans le cas de l'hyperacousie, il s'agit d'une hypersensibilité aux bruits quotidiens, la misophonie est l'incapacité de supporter certains bruits bien précis, et généralement répétés, comme le tic-tac d'une horloge, le bruit d'une personne qui tape sur un clavier, un robinet qui coule, voir même le fait de mâcher.
La misophonie, qu'est-ce que c'est ? La misophonie est une aversion intense et irrationnelle envers des sons ou bruits spécifiques. Les patients concernés évoquent souvent des symptômes comme une anxiété importante, une irritabilité ou encore un dégoût face à certains sons.