Détester ses frères et sœurs, provoquer des bagarres, les insulter, sert à attirer l'attention des parents. Ce sont des moyens pour l'enfant de dire qu'il ne se sent pas reconnu. Il l'exprime avec ces seuls moyens violents qui lui permettent d'affirmer sa personnalité.
Si par exemple ton frère ou ta sœur t'agace en faisant sans arrêt cliquer son stylo, dis-lui que ça te dérange et demande-lui poliment d'arrêter. Si ton frère ou ta sœur t'a fait de la peine, dis-lui par exemple : « Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais ce que tu as fait m'a vraiment blessé.
Imite sa voix. Chaque fois que ton frère parle, répète ce qu'il a dit, mais avec une voix aigüe de petite fille. Cela rend les petits frères furieux de génération en génération. C'est particulièrement efficace s'il est en train de te dire « Arrête ça ! », ou « Je vais tout dire aux parents ! »
Les origines et causes de la jalousie entre frères et sœurs
« Dans la fratrie, la jalousie exprime la peur de perdre l'amour ou une partie de l'amour et de l'attention des parents au profit d'un autre frère/sœur », explique Silvia Podani.
Commencez la conversation en disant quelque chose du genre : « J'ai décidé que ce serait mieux pour ma santé mentale si je ne passais plus de temps avec toi. » S'il se met en colère, vous pourriez lui dire quelque chose comme : « Je n'ai pas envie de discuter.
Il vous rabaisse et vous accuse d'être la raison de votre mésentente. A ses côtés vous êtes vidée, vous vous sentez comme une moins que rien. Alors que vous essayez à chaque fois d'arranger les choses, rien n'y fait. Vous vous remettez sans cesse en question et commencez à croire que tout est vraiment de votre faute.
La jalousie de l'aîné peut apparaître ou réapparaître lorsque le bébé parvient à un nouveau stade de sa vie : quand il apprend à marcher et qu'il se met à l'interrompre dans son jeu, à casser ses jouets, à les éparpiller ou quand il apprend à parler et qu'il devient capable de défier son grand frère ou sa grande soeur.
Fais semblant de manger des mouches.
Écrase un grain de raisin dans une serviette en papier et dis à ton frère que tu viens d'attraper une mouche. Prends ensuite un air fou, ris ensuite comme si tu étais possédé(e) et mange-la devant lui. Puis sors de la pièce comme si rien ne s'était passé.
La violence peut être physique, sexuelle ou émotionnelle et est presque toujours causée par l'un d'entre eux. C'est un acte de pouvoir et de contrôle. Si votre frère essaie de vous faire sentir impuissant(e), négligé(e) ou sous-estimé(e), vous êtes probablement dans une situation d'abus.
Les frères et sœurs se disputent pour trouver leur place dans la famille et dans la vie. Il y a une bonne raison aux conflits entre frères et sœurs. Les disputes leur permettent de se faire une place dans la vie. C'est leur façon de négocier leur rôle pour leur développement futur et d'apprendre à se connaître.
Locution nominale
Personne que l'on considère comme son frère sans avoir de lien biologique avec elle.
Si l'on n'a plus de parents, on est orphelin. Si l'on n'a pas de frère ou de soeur, on est fils (ou fille) unique.
Faire preuve de patience et de disponibilité pendant cette période, avec éventuellement l'aide d'un psychothérapeute ou d'un médiateur, va permettre, le moment venu, de trouver une relation à la bonne distance entre frères et sœurs.
Les premières crises de jalousie arrive souvent vers 9 ou 10 mois. La crise de jalousie est inévitable quelque soit la différence d'âge entre les enfants. Plus la différence est courte, plus la crise est violente voir brutale (il tape, mord, pousse, pince,…).
"Chaque enfant peut réagir de différentes manières à la grossesse de sa maman, en fonction de son âge", rappelle Catherine Pierrat. Certains sont complètement indifférents et "semblent" ne pas comprendre, ni réaliser ce qui se prépare.
Exprimer sa souffrance à son frère ou à sa sœur
"Chaque membre de la fratrie a sa propre perception de ce qu'il s'est passé et ne veut pas en prendre la responsabilité", prévient l'experte. Chacun a donc sa propre vision de son enfance et ne se rend pas forcément compte du mal qu'il a pu faire à l'autre.
Une relation est dite toxique, lorsqu'elle engendre une souffrance pour la personne au sein de celle-ci. Il peut s'agir d'une souffrance physique ou psychique, prenant un caractère envahissant et qui va handicaper le quotidien de la personne issue de cette famille.
L'éloignement est souvent une façon productive de se défaire d'une relation toxique. Le fait que des gens soient liés sur le plan biologique ne garantit pas que leur relation en soit une d'amour et de soutien. Parfois, prendre de la distance est nécessaire pour la sécurité émotionnelle ou physique d'une personne.
L'une des conséquences négatives des conflits familiaux est l'émergence d'une sorte de méfiance envers soi-même par la peur constante de l'avenir. L'enfant a peur de ce qui se passera demain parce qu'il projette ses sentiments sur les problèmes qu'il voit à la maison.
« Si nécessaire, un tribunal peut prendre une ordonnance restrictive afin que la famille soit tenue de garder ses distances », souligne Alix Thellier, avocate au barreau de Paris. Un adulte peut également demander une ordonnance restrictive quand lui ou ses enfants sont victimes de violences physiques.