Lorsqu'on dort plus de 9 heures par nuit et que l'on est tout de même fatigué durant la journée, ou que cela s'accompagne de difficultés à se lever et de somnolences, il peut s'agir d'hypersomnie ou d'une autre pathologie. Dans ce cas, il est fortement conseillé de consulter un spécialiste.
Selon les chercheurs, dormir plus de 8 heures par nuit augmente de 30 % les chances de mourir prématurément et dormir plus de 10 heures augmente de 56% le risque de décès des suites d'un accident vasculaire cérébral.
Des risques cardio-vasculaires
Selon les chercheurs, dormir plus de 10 heures par nuit augmenterait de 56 % le risque de décès dû à un accident vasculaire cérébral (AVC). Concernant les maladies cardiovasculaires, le risque serait 49 % plus grand.
De nombreuses maladies et troubles médicaux peuvent nuire au sommeil et entraîner des hypersomnies. Le diabète par exemple, l'hypothyroïdie, le cancer etc. C'est aussi le cas des tumeurs cérébrales, des encéphalites, des traumatismes crâniens.
Excès de sommeil et risques de maladies cardiovasculaires
Selon de nombreuses études médicales, trop dormir augmenterait le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC). Ce risque serait de 46% plus élevé chez les gros dormeurs dont la durée du sommeil serait de plus de 8 heures.
Lorsqu'on dort plus de 9 heures par nuit et que l'on est tout de même fatigué durant la journée, ou que cela s'accompagne de difficultés à se lever et de somnolences, il peut s'agir d'hypersomnie ou d'une autre pathologie. Dans ce cas, il est fortement conseillé de consulter un spécialiste.
En règle générale, la durée est inférieure à 5 heures. Pour les longs dormeurs, la durée dépasse les 10 heures de sommeil par 24 heures, durée qui peut atteindre 12 à 14 heures le week-end. Dans les deux cas, le sommeil est efficace : le rapport temps passé au lit sur temps dormi est normal.
Les hypersomnies du système nerveux central rassemblent trois maladies principales : narcolepsie (ou narcolepsie-cataplexie), hypersomnie idiopathique, syndrome de Kleine-Levin.
L'excès de sommeil est appelé par les spécialistes l'hypersomnie. L'hypersomnie peut être associée à des maladies spécifiques comme la narcolepsie ou l'apnée du sommeil, mais elle peut aussi concerner des personnes sans maladie particulière (hypersomnie idiopathique).
Si la fatigue persiste plusieurs mois, un médecin peut vous prescrire des examens pour éliminer d'autres causes. Au-delà de 6 mois, on peut suspecter le développement d'un syndrome de fatigue chronique. Ce dernier peut s'intégrer dans un tableau de ce que les médecins appellent une “Covid longue”.
Les hypersomnies centrales (narcolepsie avec ou sans cataplexie) sont dues le plus souvent à une dégénérescence de certains neurones dans le cerveau qui entraîne des accès de sommeil, avec ou sans cataplexie, c'est-à-dire une perte soudaine du tonus musculaire. C'est une maladie rare.
Malgré un sommeil nocturne continu et très long, les personnes qui souffrent d'hypersomnie idiopathique se plaignent d'une importante somnolence pendant la journée. Elles éprouvent souvent le besoin de faire des siestes qui sont longues avec un réveil difficile.
La plupart des Français commencent le travail entre 8 et 10 heures. Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.
Si vous devez vous lever à 7 heures du matin, il est donc conseillé de ne pas se coucher après 23h30. La meilleure heure pour aller se coucher est comprise entre 22 h et 23 h 30 si vous vous levez entre 7 et 9 heures le lendemain matin. Un cycle de sommeil dure 90 minutes en moyenne.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Hypersomnie idiopathique : symptômes
une sensation permanente de ne pas être éveillé complètement. un sommeil de nuit anormalement long (plus de 10 heures) une invalidité majeure au réveil. un grand besoin de sieste marqué par une ivresse du sommeil.
Pour améliorer votre sommeil, essayez de pratiquer une activité physique régulière. Cela développera la récupération musculaire pendant la nuit et vous permettra de vous sentir plus détendu et de bénéficier d'un meilleur sommeil réparateur. L'alcool est connu pour perturber le sommeil, tout comme la caféine.
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer.
Le stress et l'anxiété provoquent souvent un état de fatigue généralisé. Si vous êtes stressé, votre corps et votre esprit entrent en état de tension ce qui peut vous fatiguer. Le stress peut être passager mais si la situation de stress se prolonge, vous pouvez ressentir un manque d'énergie permanent.
La première explique que nous puisons notre énergie dans nos réserves internes. Tout au long de la journée, nous utilisons un stock limité d'énergie mentale : la volonté. Plus on puise dans ces réserves, plus on ressent de la fatigue. Cette hypothèse est appelée « l'épuisement de l'égo ».
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.