Les causes peuvent être diverses telles qu'une grossesse indésirée, ou lorsque la mère se fait abandonner par son conjoint à cause de la grossesse. La mère reporte donc sa haine sur l'enfant et fait tout pour lui faire du mal.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
En effet, il dépend de l'adulte pour sa survie. Pour cette raison, il est courant qu'il ait tendance à se sentir anxieux s'il est séparé de sa mère. Parfois, il a même tendance à rejeter les autres, y compris son propre père. Ce comportement est plus fréquent après l'âge de huit mois.
Que signifient ces rejets infantiles ? Ils peuvent avoir plusieurs causes, et perdurer ou s'aggraver du fait d'une réaction parentale mal calibrée. Le plus souvent, il s'agit de simples « jeux relationnels », d'expériences de vie que fait l'enfant. Il découvre les relations, les teste, vérifie leurs limites...
La mère intrusive : elle est toxique dans le sens où elle est étouffante. La mère intrusive s'immisce dans la vie de son enfant sans aucun scrupule et considère qu'elle en a tout à fait le droit car c'est dans son intérêt. Elle veut avoir son mot à dire sur tout ce qu'il entreprend.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Une maman compréhensive sait qu'elle ne peut vivre votre vie à votre place. Elle sait que vous allez sortir avec des personnes qui ne vous correspondent pas. Elle sait que parfois, la vie sera dure. Mais à chaque fois que vous commettez une erreur, elle sera là pour essuyer vos larmes.
Par ailleurs, les mères apportent à leurs fils la sensibilité, le sens de l'écoute et du dialogue, des valeurs féminines de plus en plus appréciées par notre société contemporaine. Elles leur apprennent également à exprimer leurs émotions, ce que font rarement les pères.
Maman renvoie à la sphère privée, à l'affectif
Pensons à l'expression C'est l'heure des mamans. À l'école élémentaire, l'enfant gagne en autonomie et le mot s'efface au profit de mère. La différence entre la sphère privée et la sphère publique est cette fois bien claire.
Si les conflits entre mère et fille sont inévitables, c'est parce qu'il s'agit de deux femmes, qui cherchent d'abord à élaborer, ensuite à séparer leurs destins féminins. Il n'y a pas de lien mère-fille simple: la normalité est que celui-ci soit fait d'accords et désaccords, d'éloignements et réconciliations.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Il peut être issu de nombreux facteurs. Si c'est en général un des deux parents qui est à l'origine des jeux et des activités, qui a une approche douce et pleine d'affection, tandis que l'autre parent est moins présent et plus autoritaire, voilà une première source d'explication.
La mère toxique est excessivement contrôlante, que ce soit dans la pensée de l'enfant comme dans son comportement. Elle l'empêche d'être libre, de penser, de choisir, de faire ce qu'il entend et même ce qui l'épanouit, tout simplement. Il s'agit là du profil de la “mère intrusive”.
Vous avez le sentiment que votre vie d'adulte aurait pu être nettement plus épanouissante si vous aviez eu des parents différents. Vous êtes particulièrement peiné. e lorsque vos parents critiquent vos choix, votre mode de vie. Leurs propos ont tendance à vous blesser profondément et de façon assez récurrente.
Ne vous culpabilisez jamais. Pour cela, souvenez-vous de ce qu'ils ont fait pour vous donner envie de ne plus leur parler. Vos parents comprendront d'une façon ou d'une autre que vous voulez qu'ils vous laissent tranquille. Arrangez-vous pour être hors de la maison autant que possible.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Se détacher de ses parents, c'est aussi devenir autonome. Si vous tenez à les mettre au courant, ne sollicitez pas leur avis, et agissez uniquement après avoir quitté votre ancien emploi. Ainsi, vous ne craindrez plus de subir une pression intense pour vivre selon leurs désirs en travaillant pour satisfaire leur égo.
Intrusive, autoritaire, négligente, violente physiquement et/ou verbalement, jalouse, dominatrice, abusive, castratrice, on en passe et des pires… quel que soit son profil de base (voir ci-dessous), la mère toxique est fondamentalement «une femme qui n'autorise pas son enfant à exister», note Véronique Moraldi.
La simple écoute peut apaiser la personne, le fait qu'elle se sente écoutée et entendue permet souvent de mieux vivre une situation. Il ne faut pas faire semblant, ni nier ce que l'autre ressent ou encore, de tenter d'apporter des réponses alors qu'on est pas concerné véritablement.
La mère jalouse peut également rabaisser systématiquement sa fille, l'empêcher de voir ses amis. Cette rivalité s'opère aussi dans les tenues vestimentaires, où "l'on ne sait plus qui est la mère et la fille", illustre Yves Morhain.
L'agressivité envers sa famille vient signaler que la relation entre la personne agressive et sa famille mérite d'être traitée autrement que par l'indifférence, coup de gueules ou carrément des passage à l'acte : un père qui frappe sa femme, la fille qui tape son père ou le fils qui agresse sa mère.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Essayez par exemple de lui dire : « Maman, je me sens vraiment frustré(e) et j'ai besoin d'un peu de temps pour y penser » ; « Je suis un peu en colère maintenant, mais j'aimerais qu'on en reparle plus tard. »