En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
L'assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l'assuré (L. 132-12 du Code des assurances).
L'assurance-vie permet, lors du décès du souscripteur, de transmettre une partie de son patrimoine aux bénéficiaires que vous aurez choisis. Ce type de contrat ne fait pas partie de la succession. Un réel avantage, car le capital reçu profite d'une fiscalité spécifique.
Le bénéficiaire du contrat d'assurance-vie peut ainsi réaliser les démarches nécessaires auprès de la compagnie d'assurance pour percevoir les capitaux. En principe, il n'est pas nécessaire de signifier cette opération au notaire chargé du règlement de la succession du défunt.
Les intérêts de vos contrats d'assurance-vie sont imposés en 2 temps. 1. Lors de leur versement, ils sont soumis à un prélèvement forfaitaire non libératoire de 12,8 % (sauf si vous demandez à en être dispensé compte tenu de votre revenu fiscal de référence).
Lorsque le bénéficiaire d'une assurance vie reçoit le capital ou la rente prévue au contrat, cette transmission se fait « hors succession ». Ce principe signifie que ces montants ne sont pas comptabilisés dans l'actif successoral qui sera partagé entre les héritiers du défunt.
La règle : il ne faut pas déclarer les contrats d'assurance vie lors d'une succession. Suite à un décès, le notaire a en charge de faire le bilan des biens et des dettes du défunt pour constituer l'actif successoral et le répartir entre les héritiers.
Les biens légués aux associations ou fondations reconnues d'utilité publique sont exonérés de droits de succession. Leurs ressources doivent être affectées notamment aux activités suivantes : Œuvres d'assistance et de bienfaisance. Protection de l'environnement.
Le plus souvent, elle stipule que les bénéficiaires sont, dans l'ordre, « le conjoint, les enfants et les autres héritiers ». Lors du décès de l'assuré, l'Assurance Vie sera donc transmise au conjoint, qui figure au premier rang des bénéficiaires.
Le rachat est toutefois exonéré d'impôt dans certaines situations : en cas de licenciement, liquidation judiciaire, de la mise en retraite anticipée ou de l'invalidité du souscripteur ou de son conjoint (s'applique jusqu'à la fin de l'année qui suit celle où l'évènement se produit).
Frères et soeurs. Les frères et soeurs qui réunissent ces trois conditions sont également exonérés de droits de succession : Être célibataire, divorcé, séparé de corps ou veuf. Avoir vécu pendant 5 ans consécutifs avec le défunt avant son décès.
Lorsque votre contrat atteint 8 ans ou plus, vous bénéficiez d'un abattement fiscal annuel de plusieurs milliers d'euros sur l'ensemble des produits de votre contrat. Cet abattement s'élève à : 4 600€ pour une personne seule, et 9 200€ pour un couple.
On ne peut pas retirer de l'argent sur un compte avant en décès car les sommes d'argent présentes sur un compte bancaires sont en principe comprises dans l'actif de la succession et ainsi soumises au partage entre les différents héritiers et successibles.
Pour éviter les droits de succession, le propriétaire d'un bien immobilier peut créer une SCI puis donner des parts sociales à ses enfants. La transmission des parts sociales par donation permet de bénéficier des abattements en vigueur. De plus, l'opération peut être réitérée tous les 15 ans.
Ainsi, bien souvent, le Notaire fait trainer le règlement de la succession car les héritiers ne parviennent pas à se mettre d'accord, et en ce cas, il leur appartient de faire appel à un Avocat spécialisé dans les successions pour faire avancer la succession.
Ainsi, toutes les primes inférieures à 152 500 € et versées avant les 70 ans de l'assuré sont exonérées des frais de succession. Pour ce qui est des primes versées après les 70 ans de souscripteur, elles ne seront taxées que sur la part dépassant les 30 500 €.
L'assureur doit verser le capital au bénéficiaire dans un délai d'un mois après réception des pièces nécessaires au paiement. Au-delà de ce délai, le capital non versé produit des intérêts au taux de : 8,94 % durant 2 mois.
En effet, l'assurance vie est indépendante du patrimoine à partager entre les héritiers de l'assuré. De plus, la part du capital constitué avant les 70 ans de l'assuré échappe aux droits de succession.
Le fameux cap des 8 ans de détention permet en effet de bénéficier d'abattements avant imposition pour tout retrait (ou rachat dans le jargon de l'assurance vie). L'abattement atteint 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune.
Le plafond des 152 500 € de l'assurance-vie
L'assurance-vie est un contrat bien souvent souscrit pour optimiser la succession. Effectivement, pour tous les versements réalisés avant 70 ans, un abattement de 152 500 € est appliqué par bénéficiaire désigné.
Après les 70 ans du souscripteur, un autre abattement s'applique, en plus du précédent. Son montant est limité à 30 500 € par souscripteur. Mais l'avantage est que ce plafond concerne les versements effectués, et non les capitaux transmis.
Quelle est la différence entre un héritage et une succession ? L'héritage c'est le patrimoine que le défunt a laissé en destination à son ou ses héritiers. La succession représente l'action de transmettre cet héritage aux héritiers.