Elles sont dues à des obstructions répétées complètes ou partielles des conduits respiratoires de l'arrière-gorge survenant au cours du sommeil. Cette réduction ou interruption de la ventilation pendant le sommeil entraîne un manque en oxygène.
La position allongée au moment de se coucher peut occasionner des difficultés à respirer pour certaines personnes. Durant le sommeil, le relâchement du corps et de ses différents muscles peut être à l'origine de l'apparition du syndrome d'apnées du sommeil.
Le blocage peut être attribuable au relâchement des muscles de la gorge ou de la langue, à une mauvaise posture, à des voies aériennes étroites, à une déviation du septum nasal, à une langue de grande taille, à une respiration diaphragmatique inadéquate ou à un excès de tissus graisseux dans la gorge.
Dans le cas le plus fréquent, le laryngospasme est une conséquence du syndrome du reflux gastro-oesophagien ou RGO. En cas de reflux gastro-œsophagien, des sucs gastriques fortement acides vont refluer et provoquer une irritation chronique de l'œsophage et du larynx.
Les principales maladies obstructives à l'origine de dyspnée sont la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et l'asthme. La dyspnée est aussi le motif de consultation le plus fréquent chez le cardiologue. Les pathologies cardiovasculaires sont une des causes fréquentes de dyspnée.
L'apnée du sommeil ou syndrome d'apnées–hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est un trouble de la ventilation nocturne dû à la survenue anormalement fréquente de pauses respiratoires. Ce syndrome est dû à des épisodes répétés d'obstruction des conduits respiratoires de l'arrière gorge.
Les médecins considèrent qu'elles sont problématiques lorsqu'il y en a plus de 5 par heure. Dans les cas graves, elles surviennent jusqu'à plus de 30 fois par heure. Ces apnées perturbent le sommeil et se traduisent principalement par une fatigue au réveil, des maux de tête ou une somnolence pendant la journée.
« Le seul traitement efficace en cas d'apnée modéré ou sévère, est l'utilisation au moins quatre heures par jour d'un appareil à pression positive continue (PPC), qui fonctionne comme un aspirateur à l'envers », indique Marie-Françoise Vecchierini. On estime que 500 000 Français y ont recours.
Ses causes sont nombreuses : respiratoires : asthme, BPCO, emphysème pulmonaire, bronchiolites, infections respiratoires, cancers bronchiques, embolie pulmonaire, tabagisme, obstruction par un corps étranger. cardiaques : toutes les causes d'insuffisance cardiaque, angine de poitrine, infarctus, valvulopathie…
Exercez-vous: assis, allongé ou même debout, mains sur le ventre pour sentir le va-et-vient respiratoire, inspirez pendant 3 s par le nez en gonflant le ventre comme un ballon, bloquez l'air 3 s puis expirez lentement par la bouche pendant 6 s en laissant le ventre dégonfler jusqu'à se creuser.
La dyspnée est la perception consciente d'une gêne respiratoire, une sensation de manque d'air accompagnée d'un essoufflement. Le patient se plaint « d'avoir du mal à respirer » ou encore de « manquer d'air ».
Comment savoir si mes poumons sont sains? Une spirométrie est un test de votre capacité respiratoire réalisée à l'aide d'un spiromètre. Cet appareil permet de mesurer avec précision la quantité d'air que vous pouvez expirer ainsi que la vitesse à laquelle vous le faites.
Les personnes qui ronflent et celles qui souffrent d'apnée du sommeil. Ces personnes ne devraient pas dormir sur le dos. Dormir sur le côté s'avère la meilleure option puisque cette position contribue à ouvrir les voies aériennes.
Est-ce que l'apnée du sommeil se guérit ? À ce jour, il n'existe pas de traitements médicamenteux proprement définis pour guérir de ce syndrome. Des solutions mécaniques sont néanmoins reconnues pour lutter contre ce dysfonctionnement respiratoire selon leur gravité.
Vous allez porter une canule nasale, ceci nous permet de surveiller votre respiration et de déterminer s'il y a une réduction ou une obstruction de votre débit d'air — c'est-à-dire une apnée. Cela nous indiquera également si vous ronflez, un signe commun d'AOS.
Les personnes qui souffrent de syndrome d'apnée du sommeil se plaignent de somnolence pendant la journée, de maux de tête en se levant, de réveils en sursaut au cours de la nuit, de sueurs nocturnes, de devoir se lever fréquemment la nuit pour uriner, d'irritabilité et d'agressivité, voire d'épisodes dépressifs.
Qui est concerné ? Toutes les tranches d'âge, de quelques mois de vie à 18 ans, sont concernées. Mais le plus souvent entre 2 et 8 ans, puis à l'adolescence, entre 12 et 16 ans. Les apnées du sommeil sont aussi plus fréquentes chez les enfants nés prématurément (avant 8 mois de grossesse).
L'apnée du sommeil est un trouble du sommeil grave qui peut aggraver votre risque de développer d'autres pathologies chroniques et potentiellement fatales. La bonne nouvelle est que l'apnée du sommeil est traitable. La première étape pour améliorer votre santé consiste à établir votre profil de risque.
Le symptôme de l'asthme le plus fréquent est la crise d'essoufflement aiguë. Mais l'asthme peut également se traduire par : une sensation d'oppression au niveau de la cage thoracique, une difficulté à respirer profondément, une respiration sifflante, un essoufflement à l'effort ou une toux qui ne passe pas.
D'abord se redresser et, au lieu de gonfler surtout le thorax, ce qui amenuise l'oxygénation des poumons, inspirer avec le ventre pour se gorger d'air frais. Ensuite, bien inspirer par le nez, et non par la bouche, ce qui permet à la muqueuse nasale de filtrer les poussières contenues dans l'air.
Parmi les causes les plus fréquentes, on retrouve : les pathologies respiratoires : l'asthme, la pneumonie, la bronchopneumopathie chronique obstructive (MPOC), les pneumopathies, la fibrose pulmonaire idiopathique, la fibrose kystique (mucoviscidose), la tuberculose, etc.