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C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Traitement de la phonophobie
La thérapie d'exposition et la thérapie cognitive-comportementale sont parmi les plus populaires. Elles peuvent être utilisées en combinaison avec des médicaments sur ordonnance pour aider à réduire l'anxiété et soulager le stress.
L'hyperacousie est une sensation d'intolérance aux sons ou à des bruits présentés à un volume jugé tolérable par l'entourage. Une personne souffrant d'hyperacousie perçoit un son comme étant plus fort qu'en réalité.
L'approche comportementale propose une dimension passive : on fait écouter des bruits à la personne sur une bande d'environ 6 heures à emporter chez soi. La dimension active, elle, consiste à demander au sujet de noter ses réactions et émotions déclenchées par un bruit.
Comprendre les symptômes de l'hyperacousie
L'hyperacousie sera donc plus ou moins handicapante. "Les personnes peuvent vivre un vrai cauchemar. L'exposition au bruit peut entraîner des migraines, de la fatigue, des troubles du sommeil comme des états dépressifs.
Manger des sons (81% des personnes atteintes de misophonie) Respiration forte ou bruits de nez (64 % des personnes atteintes de misophonie) Bruits de doigts ou de mains (59 % des personnes atteintes de misophonie)
Une misophonie non traitée peut en effet rapidement empirer, parfois jusqu'à provoquer l'isolement social de la personne en souffrant. Lorsque la misophonie est associée à des acouphènes, une thérapie d'adaptation aux acouphènes peut également permettre de la soulager.
De nombreuses pathologies ou états psychologiques peuvent favoriser le développement de ce trouble auditif. On peut notamment citer : Des anomalies cérébrales avec l'hyperactivation du lobe frontal et du cortex insulaire inférieur. Des personnes hypersensibles ou à "haut potentiel"
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.
«Pour un sujet normal, le seuil d'inconfort au bruit se situe en général autour des 110 à 120 décibels (dB). Pour un sujet atteint d'hyperacousie, ce seuil peut être atteint dès 60 dB».
La misophonie est un trouble neurologique par lequel les stimuli auditifs (et parfois visuels) ne sont pas interprétés correctement par le système nerveux central. On suppose que la cause de la misophonie ne réside pas dans les oreilles mais dans un dysfonctionnement du système auditif central dans le cerveau.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Le corps ne s'habitue pas aux bruits qui se produisent pendant la nuit, même après plusieurs années. Ces réactions se répètent donc nuit après nuit. L'impression d'avoir mal dormi peut toutefois diminuer avec le temps.
L'hypersensibilité au bruit fait partie des particularités sensorielles expérimentées par certaines personnes autistes. En cas d'hypersensibilité le canal de perception est trop ouvert et trop de stimulations parviennent au cerveau.
Certains bruits peuvent atteindre au-delà de 120‑130 décibels (moteur d'avion, concert rock), ce qui est très très élevé pour l'acuité auditive d'une personne. Imaginez pour un bébé alors! Pour le bébé, on peut dire que les bruits en-dessous de 70 décibels sont parfaits.
Les meilleurs déclencheurs sonores du misophone
Manger des sons (81% des personnes atteintes de misophonie) Respiration forte ou bruits de nez (64 % des personnes atteintes de misophonie) Bruits de doigts ou de mains (59 % des personnes atteintes de misophonie)
Les sons qualifiés de « déclencheurs » provoquent une réaction d'aversion immédiate associant stress, agacement, dégoût, puis une colère progressive voire des accès de violence. « Mais le sentiment de violence est désamorcé dès que le bruit s'arrête », précise Lydie, 47 ans.
Concrètement, c'est l'ensemble des sons qui font que la ville donne le sentiment de rester identique à elle-même – réellement ou imaginairement ».
Un trouble méconnu à l'heure actuelle
Bien que le syndrome de la tête qui explose ait été décrit il y a un siècle environ, les connaissances sont limitées car ce trouble est rare et les cas recensés sont tous différents. On ne sait pas qui des hommes ou des femmes, des jeunes ou des plus âgés sont les plus touchés.
Le syndrome de la tête qui explose fait partie de la catégorie des parasomnies. Il intervient pendant la phase d'endormissement et provoque des effets anormaux, et souvent indésirables, sur le patient qui en souffre. Par exemple, l'impression qu'une porte claque.
La prise en charge de la misophonie est psychothérapeutique. Comme pour les phobies, les thérapies cognitivo-comportementales sont recommandées. Une thérapie d'habituation des acouphènes peut également être mise en place. Les médicaments de type antidépresseurs et anxiolytiques ne semblent pas donner de résultats.