La peur de la solitude est liée à l'angoisse de l'abandon et le sentiment de danger sans personne pour intervenir. La peur trouve souvent sa source dans un traumatisme passé : des parents absents ou distants ; une agression subie par le passé.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
- Diane Pacom, sociologue. D'après elle, le fait de vivre seul est inversement plus « difficile » pour les hommes, notamment ceux d'un certain âge. « Les hommes vivent beaucoup plus difficilement seuls. Surtout les hommes divorcés.
Les thérapies brèves type thérapies cognitivo-comportementales sont donc indiquées et un changement de mode de vie peut parfois suffire. Ces thérapies pourront être associées à la prise ponctuelle d'anxiolytiques pour calmer la peur dans un premier temps.
Caractéristique de notre époque hyperconnectée,l'autophobie signifie étymologiquement en grec « peur de soi-même », par ses deux racines auto (soi) et phobie (peur). En pratique, cette phobie signifie une crainte morbide d'être seul(e).
L'isolement peut survenir dans notre vie à tout moment. Ce sentiment de solitude se déclenche pour diverses causes : une période de chômage, des problèmes familiaux, une addiction aux réseaux sociaux, une rupture amoureuse, une maladie... Les raisons sont multiples et ne se ressemblent pas.
Elle peut aussi être liée à des peurs objectives, à un traumatisme réel, même mineur (avoir été suivi par un inconnu dans un parking, harcelé au téléphone, importuné dans le métro, etc.). Une personne qui a été agressée aura peur que cela se reproduise et ne pourra rester seule.
Se sentir perdu, c'est tout à fait normal, surtout après un choc personnel ou professionnel, comme la perte d'un être cher ou d'un travail. Il s'agit d'une perte de repères, qui entraîne une remise en question.
La connaissance de soi-même permet d'être heureux seul
Pour pouvoir être heureux seul, il faut se connaître soi-même correctement, s'aimer et connaître ses propres goûts. Pour cela, rien de mieux que de prendre du temps pour soi. Lorsque nous sommes toujours entouré, cela ne laisse aucune place au temps pour soi.
On comprend alors que, pour contrer le sentiment de solitude dans le couple, il est nécessaire d'oeuvrer sur deux fronts, de façon simultanée: oeuvrer à restaurer le lien d'amour dans la relation et, en même temps, oeuvrer à restaurer le lien avec soi-même. Le sentiment de solitude peut alors commencer à s'estomper.
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.
L'étude du phénomène de solitude a permis d'en dégager trois formes : vivre seul. e, être en situation d'isolement relationnel et ressentir un sentiment de solitude. Ces trois formes de solitude augmentent au sein de la population.
Les personnes âgées sont les premières à souffrir de l'isolement social : dans certains pays, jusqu'à une personne âgée sur 3 se sent seule. Les personnes âgées y sont plus vulnérables car elles vivent souvent seules, ont perdu leurs amis ou sont éloignées de leur famille, et sont en mauvaise santé.
troubles physiques : troubles digestifs (colopathie fonctionnelle, nausées, hyperphagie boulimique ou perte d'appétit, incapacité à manger...), douleurs, douleurs musculaires, envie fréquente d'uriner, insomnies, somnolence dans la journée, fatigue, mal de tête, vertige...
L'anxiété sociale touche environ 7 % de la population. L'anxiété sociale est une peur associée à certaines activités sociales ou à de situations de performance où la personne pourrait se sentir observée, embarrassée, humiliée, rejetée ou préoccupée par le jugement des autres.
« Plusieurs études ont ainsi montré que la solitude subie, chronique, durable, contribuait à créer un terreau favorable à l'expression d'une certaine mélancolie, propice à la dépression, mais également au développement de maladies neuro-dégénératives, comme la maladie d'Alzheimer par exemple », rapporte Arnaud Campéon.
Non, avoir peu d'amis n'est pas grave et c'est même tout à fait normal, mais ça n'est pas pour autant que ton mal être n'est pas légitime. Si tu en ressens le besoin, il faut absolument extérioriser. Mettre des mots sur ta situation t'aidera déjà à faire un pas. Cela peut être avec ta famille, tes amis ou tes proches.