Selon la théorie psychanalytique, l'avare obsessionnel retient le plus possible et cherche à ne dépenser que pour l'essentiel ou pour faire plaisir. L'avare est donc un individu agressif en refusant de céder à l'autre l'argent en tant qu'objet de valeur ; de valeur affective en réalité.
Le manque de confiance vient souvent de l'enfance, où la personne n'était pas valorisée par ses parents, par exemple, ou a eu une expérience d'échec traumatisante. Pour arrêter d'avoir peur de manquer d'argent, il faut donc s'attaquer à la cause principale de cette phobie, et se mettre désormais en confiance.
vénaux. Qui n'agit que pour l'argent, qui n'est intéressé que par le gain matériel et financier d'une action. Exemple : Un amour vénal, un homme vénal, etc. Étymologie : du latin venalis issu de vendere (vendre).
L'argent permet à l'homme d'accéder à son désir par son glissement dans la chaîne du langage. Les faits : Certaines personnes sont beaucoup plus attirées par l'argent que par autre chose. D'autres peuvent même aller très loin pour s'en procurer.
La phobie de dépenser de l'argent est liée à une peur de manquer. La personne qui souffre de ce genre de phobie est paralysée à l'idée de perdre de l'argent. Toutes les dépenses entraînent un sentiment de peur et d'anxiété.
Dans son livre Ce que l'argent dit de vous, Christian Junod expose quatre mouvements problématiques qui reflètent notre relation à l'argent. Christian Junod est économiste de formation et ancien conseiller en placements financiers.
La dépense comme récompense
La première motivation pour être dépensier est la récompense. Faire un achat, même très ou trop onéreux, est alors un moyen de fêter un succès. Cette fièvre acheteuse est une manière de se faire un cadeau à soi-même pour marquer le coup, se récompenser de ses efforts et se faire plaisir.
L'avarice est une caractéristique, ou un trait de personnalité, qui se traduit par la difficulté à se séparer de ses biens, de ses richesses, et à utiliser son argent. Citée parmi les sept péchés capitaux, elle peut parfois être en lien avec une souffrance psychologique.
Une personne cupide peut ressentir un sentiment d'avarice envers l'argent, le sexe, le pouvoir, la nourriture, l'attention des autres, la connaissance… Elle peut se sentir cupide de presque n'importe quoi. Ce peut être envers quelque chose de concret comme envers quelque chose d'abstrait, de réel ou de symbolique.
"Cela peut s'expliquer par l'éducation, l'environnement, la peur du manque, mais aussi la représentation de l'argent pour eux. Souvent les gens radins ne comprennent pas que l'argent est seulement un véhicule qui permet d'avancer.
Intéressé, avide d'argent, vénal, qui ne pense qu'à des préoccupations financières. Exemple : C'est une personne cupide qui a pour habitude de sélectionner ses amis selon leurs finances. Étymologie : du latin cupidus (qui désire). Avide, gourmand, qui veut toujours plus.
Une personne vénale est une personne qui aime l'argent et qui n'est intéressée que par le fait de gagner de l'argent. On peut également parler de personne intéressée pour parler de quelqu'un qui aime l'argent et qui fait quelque chose dans le but de gagner de l'argent.
Mangez à la maison et amenez votre déjeuner au travail.
Manger dehors pourrait être très couteux, surtout si vous dépensez entre 10 et 15 € par jour 3 à 4 fois par semaine. Limitez cette habitude à une fois par semaine, puis progressivement à une fois par mois.
"Il faut apprendre à se laisser du temps pour se remettre des épreuves vécues et observer ce qu'il se passe autour de soi", insiste Rachel Trèves. Cette dernière préconise de s'affranchir des autres, de "vivre le déconfinement à sa manière et de respecter sa propre temporalité".
Une personne radine ramène toutes ses activités à l'argent de façon à en dépenser le moins possible. C'est une obsession pour elle, ce qui peut gâcher sa vie en société, avec des proches ou des collègues. L'avare, quant à lui, n'a qu'une idée en tête : accumuler encore et encore plus d'argent.
L'imagination en berne
Car l'addiction à l'argent entraîne souvent une autre modification psychologique, visible chez Harpagon : une atrophie de l'imagination. L'avare, selon Rogues de Fursac, souffre d'un défaut d'imagination, dont il est la plupart du temps victime depuis son enfance.
L'oniomanie est caractérisée par des préoccupations, des besoins et des comportements excessifs et non contrôlés vis-à-vis des achats et des dépenses. Chez les patients atteints d'oniomanie, des achats chroniques deviennent parfois la première réponse face à un événement ou un sentiment négatif.
L'achat compulsif peut être lié à un trouble de l'humeur ou un trouble bipolaire. "Lors de la phase maniaque (phase d'excitation), la personne peut faire des achats pathologiques" explique le Dr Lucia Romo. "L'achat compulsif n'est alors pas diagnostiqué comme tel car il fait partie des troubles bipolaires.
Quels symptômes caractérisent l'achat compulsif ? Lorsqu'elle est atteinte par ce trouble, une personne effectue des achats compulsifs à répétition, en réponse à une envie irrépressible d'acheter. Ces achats pathologiques ont lieu durant une phase maniaque (phase d'excitation).