Pour elle, cette phobie ou ce désamour des accolades et des câlins a une origine bien précise. Elle se trouve dans l'enfance et dans l'éducation affective que l'on a reçue. Les gens qui ont été élevés dans un "foyer tactile" ont tendance à reproduire à l'âge adulte ces gestes facilement.
Peut-être ne se sent-elle pas encore autorisée à manifester de nouveau sa tendresse à un homme, peut-être n'a-t-elle pas encore fait complètement son deuil, ou alors n'est-elle pas habituée à manifester son affection par des gestes.
Si les haptophobes craignent majoritairement le contact avec le corps d'autrui, certains peuvent aussi redouter le contact avec leur propre corps et être mal à l'aise à l'idée de devoir se toucher. L'haptophobie peut aussi viser une seule catégorie de personne : SDF, personnes handicapées …
Prenez l'habitude de montrer votre affection physique. Prenez la main de votre partenaire, touchez son épaule ou prenez-le dans vos bras aussi souvent que possible. Avec le temps, montrer physiquement votre affection vous sera plus facile et plus naturel.
Autre solution en solitaire, les coussins-doudous. « Quand vous avez quelque chose de doux contre la peau, ça vous donne la sensation de ne pas être seul et amène votre cerveau à produire de l'ocytocine.
Pour elle, cette phobie ou ce désamour des accolades et des câlins a une origine bien précise. Elle se trouve dans l'enfance et dans l'éducation affective que l'on a reçue. Les gens qui ont été élevés dans un "foyer tactile" ont tendance à reproduire à l'âge adulte ces gestes facilement.
Pro endorphine et Anti-stress
Il nous faut une dose d'endorphine, ce presque opiacé naturel secrété par notre cerveau qui nous fait tant de bien. On peut partir faire un jogging d'une heure (ce qui permet de libérer un peu de ladite endorphine)… ou faire un câlin (plus simple et moins fatigant).
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
Témoignez-lui beaucoup d'affection, faites des gestes romantiques et répondez présent lorsqu'elle en a besoin. Discutez avec elle de votre besoin d'affection et restez ouvert à ses émotions pour trouver des solutions qui vous satisferont, vous et votre petite-amie.
Certaines personnes éprouvent un grand dégoût au contact physique. Cela s'appelle l'haptophobie. Quand les symptômes s'aggravent, cette angoisse s'avère difficile à surmonter sans aide thérapeutique.
L'haptophobie est une phobie spécifique définie par la peur du contact physique. Le patient a peur d'être touché par les autres ou de les toucher lui-même. Tout contact physique déclenche un état de panique chez l'haptophobe.
Le câlin est bon pour la santé parce qu'il nous apaise en libérant des hormones de bien-être. Il nous fait nous sentir en sécurité et permet, le temps d'un instant, de suspendre toutes nos réflexions. Et on en a besoin, notre corps en a besoin.
Vide que l'on ressent au fond de soi et qu'il est bien-sûr, pour vous sentir mieux, impératif de remplir. La solution la plus simple consisterait à combler ce vide en allant chercher à l'extérieur de soi, donc chez l'autre. Chez des amis, dans la famille mais le plus souvent on part à la recherche d'un amoureux(se).
Prise de conscience
C'est la première étape pour aller vers la guérison « Savoir ce qu'on ignorait ». Après la prise de conscience, vient la prise de décision. « Je reste là où je suis car c'est confortable même si je souffre OU je décide de changer quelque chose même si je ne sais pas quoi ni comment ».
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Le manque affectif se ressent par une douloureuse sensation de vide intérieur et une tendance aux conduites addictives. Identifiable comme symptôme de la dépendance affectif, le manque d'affection s'exprime dans le cadre des relations affectives.
Nous ne nous sentons pas digne d'être aimé comme on le mérite, et d'une certaine manière nous repoussons et rejetons inconsciemment l'autre. Ce comportement est une forme d'auto-sabotage inconscient comme pour confirmer que nous ne sommes pas dignes d'amour, même si consciemment nous le recherchons éperdument.
Le dépendant affectif est souvent attiré par des personnes égotistes, sûres d'elles, émotionnellement froides et narcissiques. Ces partenaires tirent satisfaction (mais sans forcément penser à mal) de cette relation qui les conforte dans leur image.
Car la tendresse n'est pas que physique : elle se trouve aussi dans les mots réconfortants qui font du bien à l'esprit et peuvent nous procurer ce profond et précieux sentiment de bien-être et de sécurité.
Les signaux d'alarme du manque d'affection
L'un des premiers signaux d'alarme, quand on manque d'affection, c'est la tristesse. Généralement, quand on est triste, c'est parce qu'on a besoin d'affection. Si tu es triste et que tu vas chercher de l'affection, ta tristesse devrait diminuer, voire disparaître.
Les câlins diminuent le stress et l'anxiété : Comme vue déjà plus haut, le câlin provoque la libération d'ocytocine, une hormone qui favorise l'attachement et diminue le niveau de stress. Ainsi, grâce à la libération d'ocytocine, le niveau de stress et d'anxiété diminue.
Un câlin est un contact physique qui consiste à prendre complètement l'autre dans ses bras. C'est se mettre contre l'autre, sentir sa chaleur et son cœur. Un câlin n'a rien de sexuel.