La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
Ce phénomène peut, en partie, s'expliquer par le fait d'être HP ou Hypersensible (ou encore hautement sensible comme le dit si bien Saverio Tomasella). Dans les deux cas, vos sens captent plus de stimuli que la moyenne.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
La rumination se nourrit de l'une des trois émotions négatives que sont la peur, la colère et la tristesse. Médecin, titulaire d'un master de recherche en neuropsychologie, Bernard Anselme est aussi conférencier dans le domaine de la régulation des émotions.
Trop penser et trop réfléchir est quelque chose de normal.
Ainsi, il n'y a pas d'inquiétude à avoir. Cela signifie que les connexions entre nos neurones dans notre cerveau fonctionnent bien.
Pratiquer la pleine conscience peut vous aider à comprendre que vous n'être pas obligée de vous arrêter sur toutes les pensées qui vous traversent l'esprit. Plutôt que de les analyser, vous pouvez simplement les observer et les laisser vous traverser, sans vous y attacher. »
La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher. Comment se débarrasser de la rumination mentale ? En détournant son attention sur des tâches distrayantes mais prenantes, en se recentrant sur l'instant présent grâce à la méditation ou encore en écrivant ses ruminations, il est possible de les contrer.
Les penseur·se·s excessif·ve·s n'arrêtent jamais de réfléchir, si bien qu'il·elle·s ne se rendent pas toujours compte de leurs excès.
Ça s'appelle l'overthinking. Bonne nouvelle : quelque part dans notre cerveau, il existe un bouton "Stop", adapté à chaque manière de "trop penser". Démonstration.
PSYCHO - Prendre de la distance avec ses pensées négatives, se remettre dans l'action et favoriser les émotions positives sont autant de conseils qui peuvent aider à arrêter de ruminer.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Les sombres pensées sont habituellement un signe d'anxiété, et non de désirs secrets. Lorsque nous craignons quelque chose, il est normal d'imaginer cette chose. C'est de cette façon que le cerveau réagit à la peur. C'est un moyen de nous assurer que nous n'agissons pas d'une manière dangereuse.
5. Ressasser les choses encourage les pensées négatives. Passer autant de temps sur les évènements négatifs et douloureux peut colorer nos perceptions générales, et faire que nous commencions à voir certains aspects de notre vie de façon également négative.
Pour débrancher le cerveau, on commence donc par se déconnecter littéralement. Ou, du moins, par se discipliner un peu. On apprend donc à se fixer des plages consacrées à la consultation de nos messages, textos et autres notifications et l'on cesse de bondir à chaque alerte.
Un cerveau qui ne se met jamais en pause
Si vous pensiez être fou/folle de ne pas pouvoir arrêter ce phénomène, sachez qu'il s'agit en fait de connexions neuronales qui se font par milliers indépendamment de votre volonté.
Le terme tachypsychie provient des mots grecs tachy qui signifie rapide et psyche qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
Vérifier, compter, se laver encore et encore, pendant des heures, sans jamais se sentir rassuré, peut être le signe d'un « Trouble Obsessionnel Compulsif » (ou TOC). C'est une forme de trouble anxieux qui se soigne, à bien différencier des petites manies ou inquiétudes que l'on peut ressentir épisodiquement.