L'isolement peut survenir dans notre vie à tout moment. Ce sentiment de solitude se déclenche pour diverses causes : une période de chômage, des problèmes familiaux, une addiction aux réseaux sociaux, une rupture amoureuse, une maladie... Les raisons sont multiples et ne se ressemblent pas.
Il peut résulter d'une intégration difficile ou d'un processus de désinsertion sociale. Avec l'avancée en âge, l'isolement fait suite à des ruptures, en particulier quand on ne dispose de relations qu'au sein d'un réseau unique.
Les personnes âgées sont les premières à souffrir de l'isolement social : dans certains pays, jusqu'à une personne âgée sur 3 se sent seule. Les personnes âgées y sont plus vulnérables car elles vivent souvent seules, ont perdu leurs amis ou sont éloignées de leur famille, et sont en mauvaise santé.
Il est probable que l'âge et les parcours individuels vous aient éloignés les uns des autres : quand l'un se marie et l'autre fait des enfants, les quotidiens ne sont plus les mêmes et la famille prend souvent le dessus sur l'amitié.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Le communautarisme et le repli sur soi sont parfois justifiés par un double problème : celui du manque d'égalité, d'une part ; et celui du manque d'équité, d'autre part. Égalité : Il s'agit de l'absence de toute discrimination entre les êtres humains, sur le plan de leurs droits.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
Sont considérées comme isolées les personnes qui ont des contacts de visu avec les membres des 5 réseaux de sociabilité (familial, professionnel, amical, affinitaire ou de voisinage) une fois par mois ou moins.
Les effets néfaste de l'isolement sur le cerveau
Il a été prouvé que l'isolement est aussi dangereux pour la santé que l'obésité, l'alcoolisme et le tabagisme [6]. En plus d'augmenter de 60 % le risque de démence ainsi que de régression cognitive, il est associé à des niveaux supérieurs de dépression et de suicide [7].
La solitude comme clé de la liberté individuelle
Cette confiance en soi mêlée au travail de pleine conscience et au développement personnel, permet de libérer l'esprit, de gagner en indépendance, de se libérer de ses angoisses, de devenir autonome affectivement et même d'être plus responsable.
La solitude nous aide à intégrer un à un les événements de notre vie, à les intérioriser. Elle permet de faire un travail sur soi. Etre seul n'effraie pas ceux qui sont de bons compagnons pour eux-mêmes, qui prennent le temps d'entretenir leur richesse intérieure.
La solitude peut affecter la santé mentale et physique
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.
Les causes
Être taciturne vient généralement de l'humeur et du caractère de la personne. En effet, certains événements plus ou moins traumatisants ont pu affecter son caractère et sa perception de la vie. Il s'est renfermé sur lui-même et n'arrive plus à exprimer ce qu'il ressent.
Donc si vous avez dans votre entourage des personnes seuls, dans la souffrance de l'isolement et de la solitude, échangez avec elle ! Et si nécessaire, contactez un service spécialisé comme une association ou un centre médico-social, afin de lui apporter de l'aide.
Il est généralement bizarre ou excentrique. Il ne comprend pas les autres personnes et met donc une distance avec eux. Il peut soit ne pas parler du tout ou alors parler énormément.
État de quelqu'un qui est psychologiquement seul : Solitude morale.
L'anhédonie est l'un des symptômes les plus fréquents de la dépression. Il s'agit de l'incapacité à ressentir du plaisir, l'impression « d'être là sans être là », de « se sentir vide ». L'anhédonie est encore aujourd'hui très difficile à traiter, la prescription d'antidépresseurs ne suffit pas toujours à la corriger.
Le surmenage, la solitude, des événements difficiles ou traumatisants (problèmes financiers ou professionnels) peuvent favoriser une dépression. Souvent, son apparition suit la perte d'une personne, lors d'un deuil, d'une séparation, du départ d'un enfant du domicile des parents, par exemple.
Être triste sans raison apparente et ne plus avoir envie de rien sont des symptômes majeurs de la maladie de la dépression. Cette tristesse s'accompagne souvent de crises de larmes et de la perte du plaisir et des plaisirs.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.