L'instigateur de ce phénomène est le cerveau, et il est difficile de lutter quand on ne comprend pas pourquoi il nous pousse à manger. La nourriture provoque une sensation de plaisir qui nous réconforte et nous rassure en période de stress ou d'anxiété par exemple.
L'obsession alimentaire est favorisée par la disparition du plaisir dans l'alimentation. La personne en vient donc à penser au bon repas qu'elle ne peut pas prendre et en fait une obsession jusqu'à y succomber.
La pomme. La pomme est l'aliment coupe-faim le plus répandu et le plus connu. Son action coupe-faim est due à sa richesse en fibres et en pectine. La pectine est une substance organique mucilagineuse qui, une fois consommée gonfle dans l'estomac.
Les hyperphages mangent souvent même lorsqu'ils n'ont pas faim et continuent de manger jusqu'à ce qu'ils soient remplis et même au delà. Il peuvent aussi se goinfrer en mangeant rapidement et en ne faisant pas attention à la quantité d'aliments qu'ils ingurgitent.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. »
Prenez quelques instants pour réfléchir à vos émotions et à la manière dont vous pourriez solutionner le problème. Dressez une liste de ce que vous pouvez faire plutôt que manger (marcher, écouter de la musique, méditer, etc.). Déshabituez-vous.
On parle d'hyperphagie boulimique lorsque les épisodes récurrents de crises de boulimie ne sont pas associés à des comportements compensatoires (vomissements, utilisation de laxatifs...). En général l'hyperphagie boulimique occasionne un surpoids ou une obésité et génère une souffrance psychique.
La néophobie alimentaire c'est la réticence et/ou le rejet à manger des aliments nouveaux. Cela va alors se traduire par un comportement différent de l'enfant face à son assiette.
Il existe quatre types de troubles alimentaires médicalement définis : l'anorexie mentale, la boulimie mentale, l'hyperphagie boulimique (aussi appelée frénésie alimentaire) et les troubles alimentaires non spécifiés.
Les TCA seraient causés par une interaction entre des facteurs biologiques (facteurs génétiques et neurobiologiques), psychologiques (personnalité, émotions, etc. ) et sociaux (influences socioculturelle et familiale). Plusieurs autres facteurs, comme l'historique familial (dépression, obésité, etc. )
L'hyperphagie est un trouble ayant des composantes génétiques, environnementales et psychologiques. Il est important de prendre conscience de cette complexité du trouble afin de se déculpabiliser. En effet, cette culpabilité peut elle-même déclencher des crises alimentaires.
Comportementalement parlant, le stress va déclencher des compulsions alimentaires, des hyperphagies, notamment des hyperphagies nocturnes (1,2), ainsi que des addictions alimentaires. Ces troubles vont avoir pour conséquences une prise de poids mais aussi l'apparition de maladies métaboliques telles que le diabète.
Trouble de l'oralité (« dysoralité ») : trouble développemental des fonctions orales alimentaires. Il peut s'agir de troubles par absence de comportement spontané d'alimentation, ou par refus d'alimentation avec pour résultante que manger n'est pas ou plus un plaisir.
Marie Poirette - La définition du trouble de l'oralité alimentaire (TOA) c'est « l'ensemble des difficultés de l'alimentation par voie orale » En pratique, grosso modo ça va être des enfants qui mangent très peu et/ou très peu varié.
Les points communs entre l'orthorexie et l'anorexie sont nombreux : le caractère restrictif de l'anorexie se retrouve fréquemment dans les cas d'orthorexie rapportés.
L'hyperphagie, que l'on appelle aussi hyperphagie boulimique est un trouble alimentaire caractérisé par une surconsommation d'aliments. Il ne s'agit pas d'un besoin métabolique ou énergétique mais d'un trouble issu d'une atteinte psychologique et/ou psychique.
Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments ; jeûne ; exercice physique excessif.
Une personne qui souffre d'hyperphagie boulimique est en surpoids alors qu'une personne qui souffre de boulimie a souvent un poids normal.
Selon une étude scientifique parue dans l'International Journal of Obesity, ces comportements boulimiques auraient une explication hormonale : le soir, les niveaux d'hormone de la faim augmenteraient et ceux de la satiété diminueraient, cette tendance étant en hausse si l'on ajoute du stress.
La boulimie est un trouble du comportement alimentaire souvent bien caché et difficile à avouer. Mais cette maladie se soigne. La guérison demande du temps et un accompagnement approprié.
Boulimie et hyperphagie boulimique : des médicaments parfois nécessaires. Une prise en charge médicamenteuse, par antidépresseurs notamment, peut aider à l'atténuation des symptômes de la boulimie, de l'anxiété ou de la dépression.