La possessivité, qu'elle soit en amour ou en amitié, est souvent le reflet d'un conflit intérieur propre à chacun qui se doit d'être apaisé par le sentiment de contrôle de son entourage. Un vrai défaut à vivre au quotidien qui empêche de s'épanouir dans sa relation aux autres.
Et ainsi, sortir de la possessivité, c'est avant tout revenir à soi. S'interroger sur ce qui est en souffrance, chez soi. Un travail sur soi est nécessaire, qui amène à une interrogation sur sa propre difficulté à s'auto-évaluer, s'auto-ajuster, s'auto-conduire. A faire confiance, aussi.
Selon la psychologue clinicienne Carla Marie Manly, interrogée par Bustle, "être possessif est un problème qui indique un manque de confiance, un besoin d'avoir le contrôle et des complexes." Un triptyque psy qui va pousser l'individu à adopter un comportement toxique.
Les signes d'une extrême possessivité sont multiples. "Des réflexions malvenues et humiliantes, des violences, des menaces, des réactions démesurées, le manque de soutien, le fait de mettre des bâtons dans les roues de l'autre, afin qu'il ne puisse pas accomplir ce qu'il désire", énumère la thérapeute de couple.
La jalousie est la manifestation de la possessivité.
Cela s'accompagne de la peur de perdre et d'un sentiment d'envie. J'envie celui ou celle qui veut me prendre l'être aimé. Ce potentiel "prédateur" me paraît être "bien mieux que moi". Peur, envie, manque ce confiance en soi, créent le sentiment d'être en danger.
La jalousie maladive repérée dès les premiers signes peut se soigner en développant la confiance en soi et la confiance en l'autre. On peut par exemple développer une activité personnelle d'expression ou de création, comme le théâtre ou la photographie.
Pour certains, la jalousie vient pimenter une relation amoureuse, à condition d'être utilisée à petite dose. En revanche, lorsqu'elle devient excessive, on dit parfois "maladive", elle peut détruire le couple et faire souffrir les deux partenaires.
possessif adj. et n. Qui éprouve un besoin de domination excessive sur une autre... possessif adj.
Souvent liée à la jalousie, la possessivité est un symptôme de cette dernière. Les deux apparaissent lorsque l'on s'attache à une personne et qu'un lien unique nous relie. On peut être possessive aussi bien avec un ami, une soeur ou encore un amoureux. C'est donc la jalousie qui nous rend possessive et exclusive.
La jalousie et la possessivité sont des sentiments complexes qui tendent à nous nuire. Mais si la possessivité révèle un certain égoïsme, la jalousie, elle, peut être considérée comme une preuve d'amour.
"La jalousie est une émotion très courante, peu de personnes peuvent se vanter de ne l'avoir jamais éprouvée ! La jalousie, c'est l'incapacité à se réjouir de ce que l'autre possède allant parfois jusqu'à penser que ce qu'il a nous est enlevé", explique Johanna Rozenblum, psychologue clinicienne.
La personne possessive veut être la propriétaire exclusive de l'objet de son désir. Pour elle, l'amour n'est qu'une cage dans laquelle elle peut enfermer l'autre et le garder seulement pour elle-même. Quand on est amoureux, on doit logiquement souhaiter le bonheur et le bien-être de l'autre.
La jalousie devient maladive lorsqu'elle fait souffrir à la fois la personne qui la ressent et le partenaire qui la subit. La peur de perdre l'autre devient tellement forte qu'elle envahit au point de faire suspecter les moindre faits et gestes comme des « indices » d'une tromperie.
« Quand on aime, on ne trompe pas. Si tu as pu me tromper, je ne peux pas te pardonner. »
Les jaloux narcissiques changent difficilement. Quand un homme jaloux et possessif a du mal à admettre le problème et se fâche plus encore que vous, il y a peu de chances de lui faire changer d'avis. Ne soyez pas prisonnière d'un homme qui ne vous veut que du mal en prétextant vous aimer.
Vous pensez sincèrement qu'être jalouse, possessive est un plaisir pour elle, qu'elle ne préférait pas avoir plus confiance et être plus épanouie ? Pour rassurer une femme possessive, c'est la première étape, se rendre compte qu'elle n'aime pas être dans cette situation et qu'elle souhaite, tout comme vous, en sortir.
Comment le calmer : Surtout, ne rendez pas de comptes ! Vous n'avez pas à répondre à ses questions incessantes, et il ne sera jamais vraiment rassuré. Mais expliquez-lui pourquoi vous ne répondez pas pour ne pas ajouter à son angoisse. Et, comme pour les autres jaloux, rassurez-le sur l'amour que vous lui portez.
C'est un sentiment qui vient souvent de la petite enfance. La jalousie peut apparaître par exemple à la naissance d'un frère ou d'une sœur puis il s'enracine dans nos schémas de pensée. Cela peut par exemple se produire à l'arrivée d'un bébé.
Mais quelles sont les causes de la jalousie maladive ? Comme causes possibles, on peut citer la dépendance affective (plus spécifiquement la dépendance amoureuse), la peur de l'abandon mais aussi une estime défaillante, une projection de sa propre culpabilité ou encore une personnalité qu'on dira toxique.
L'origine de la jalousie est souvent une faible estime de soi-même. On pense qu'on n'est pas digne d'intérêt, qu'on ne mérite pas d'être aimé ou qu'on n'est pas bien assez bien pour l'autre. Et on est terrifiée à l'idée qu'il puisse aller chercher ailleurs toutes ces qualités qui nous font défaut.
Si vous avez du mal à soigner votre jalousie seul, et à contrôler vos crises de jalousie, il est alors conseillé de consulter un psychologue – psychothérapeute, qui pourra vous aider à vaincre votre problème.
La jalousie peut provenir d'un manque de confiance en soi, en l'autre ou les deux. Il se peut aussi que votre manque de confiance en vous engendre un manque de confiance en l'autre ou que des schémas passés entraînent cette jalousie (partenaire infidèle, parent infidèle et conséquences sur la famille).