Vivre constamment dans le passé, c'est sentir en soi le temps qui file, passe et trépasse, de façon particulièrement douloureuse. Si douloureuse que certains refusent de croire que ce qui a eu lieu (une histoire d'amour, une enfance identifiée comme « heureuse », une période épanouissante au travail, etc.)
Se référer au passé permet de se repositionner dans le présent et d'anticiper le futur. » Quel qu'il soit, heureux ou malheureux, le passé est toujours un espace dans lequel on se reconnaît, une bulle rassurante.
Donc, voici les bonnes raisons de revenir sur votre passé : Avoir une compréhension d'adulte face aux évènements vécus. Apprivoiser ce qui a été, pour vous, source de survie. Commencer à composer votre vie en tenant compte des blessures que vous avez subies.
Souvent idéalisé, le passé nous réconforte. Douloureux, obsédant, il peut aussi nous enfermer, malgré nous, dans des rôles inconscients. À nous de dénouer ces liens pour inventer notre propre existence.
La nostalgie réactive des activités ou des relations qui nous font du bien. Parfois, la vie va trop vite. On a perdu de vue des personnes qu'on aimait bien non pas par manque d'intérêt, mais plus par manque de temps. Il est peut-être le moment de faire un ménage dans sa vie pour prioriser ce qui importe vraiment.
Le site du CNRTL définit le passéisme comme un « attachement excessif au passé » et le passéiste comme une personne « excessivement attachée au passé », présentant donc le terme comme étant lié à une exagération du sentiment de nostalgie.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
Si vous vous sentez déprimé, il se peut qu'il y ait un souvenir qui réchauffera votre cœur et vous aidera à sortir de votre tristesse. Si vous êtes triste ou en deuil, vous pouvez vous souvenir d'un moment plus heureux et laisser un sentiment plus chaleureux revenir dans votre cœur.
Comprendre ce qui nous est arrivé, identifier nos blessures, donner la parole aux différentes parties de nous qui nous appellent à l'aide, nous permet d'accepter ce que nous avons vécu, de renoncer à avoir un passé meilleur, et à vivre enfin notre présent au présent.
Oublier un amour impossible : pourquoi est-ce si difficile ? Il peut être très difficile d'oublier une personne aimée. La raison en est simple : on ne choisit pas de qui on tombe amoureux, et il est possible d'aimer passionnément une seule personne tout au long de sa vie.
pratiquer la méditation de pleine conscience. lorsque des pensées du passé surgissent, les laisser simplement s'exprimer un instant avant de se concentrer à nouveau sur la respiration. Ce processus continu de retour au présent est la base de la pleine conscience.
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Oublier le passé : ne pas avoir de regrets
Pour aller de l'avant et oublier le passé, il ne faut pas avoir de remords ni de regrets. C'est un fait : c'est plus facile à dire qu'à faire ! Et surtout, plus nous focalisons sur l'idée « ne pas avoir de regrets », plus nous donnons de l'importance à cette idée.
Exprimer sa souffrance pour la libérer.
Il s'agit d'abord d'observer afin d'identifier la souffrance. Puis, au rythme possible pour chacun d'entre nous, il faudra pouvoir la reconnaitre, la ressentir pleinement, la laisser nous traverser, l'accueillir.