Il existe quantité de gens qui sont en enfer parce qu'ils dépendent du jugement d'autrui ». Si on résume et simplifie, l'enfer c'est les autres parce qu'ils sont des miroirs déformants de nous-mêmes. Déformants car nous avons de mauvais rapports entre nous.
« L'enfer c'est les autres » est une citation de Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Huis Clos. Pour commencer, il est intéressant de constater que Sartre disait toujours que cette citation avait été mal comprise. On a cru que Sartre voulait dire que les relations avec autrui étaient toujours infernales.
L'enfer n'est pas les autres ; les autres sont une porte d'entrée vers nous-mêmes. Nous sommes tous liés les uns aux autres mais chacun est un être propre et libre, in-divis. L'autre peut donc être une chance et un tremplin, si je cesse de vouloir l'absorber comme un fantôme qui m'empêche d'être pleinement moi-même.
« L'enfer c'est les autres », écrivait Jean-Paul Sartre. Une campagne récente de la Fondation Abbé Pierre, elle, corrige la citation : « L'enfer c'est soi-même coupé des autres ». Une réplique qui rappelle adressées par Simone de Beauvoir à la conception d'autrui que se fait Sartre.
Ainsi, contre Descartes et son “Je pense donc je suis“, Sartre pose la thèse suivante : “Je suis, j'existe”. Autrement dit il affirme que la pensée elle-même suppose l'existence qui reste première. L'homme est avant tout sujet, une sorte d'existence impersonnelle, une “existence sans existant”.
L'existentialisme de Sartre est une pensée qui a pour but de décrire les structures de l'existence. Loin de se fonder sur des définitions déjà toutes faites de l'être humain, cette philosophie prétend partir d'expériences concrètes.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Pas besoin de gril, l'enfer c'est les autres. » L'enfer ne relève pas de la torture physique, mais du fait de ne jamais pouvoir s'extraire du jugement d'autrui.
Pourquoi Dit-on que le paradis c'est les autres ? Donc on peut penser que dans une optique utopique, le paradis pourrait exister mais nous ne vivons pas dans un monde parfait. Il s'agit donc pour chacun de s'adapter aux autres et de faire en sorte que le quotidien soit vécu de la manière la plus agréable possible.
Mais pire que l'enfer : rien n'est pire que l'enfer. Les riches ont besoin de moi : rien, ils n'ont besoin de rien. tandis que les pauvres me possèdent : malheureusement rien, ils ne possèdent rien. Si l'on me mange, on meurt.
L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme. L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait.
La phrase célèbre de Sartre qui affirmait que « l'enfer, c'est les autres » a été remplacée par l'expression « le paradis, c'est les autres ».
C'est autrui qui me permet d'accéder à l'Humanité et d'abord à la mienne c'est donc qu'autrui me connait et que je le connais. Comme l'affirme d'ailleurs Socrate, on se réfléchi en autrui, qu'autrui est un miroir de nous-même. En ce sens, je peux donc connaitre autrui puisque je me connais moi-même.
Introduction : Généralement, « autrui » désigne tout autre être humain que moi, l'autre moi, quel qu'il soit, qui qu'il soit, sans préférence particulière, qu'elle soit culturelle, sexuelle etc.
L'Enfer, du latin infernus (« qui est en dessous »), est, selon de nombreuses religions, un état de souffrance extrême — du corps ou de l'esprit humain après sa séparation du corps —, douleur expérimentée après la mort par ceux qui ont commis des crimes et des péchés dans leur vie terrestre.
Dans la cinquième scène, on en apprend beaucoup plus sur le caractère de chacun des personnages ; on comprend également les raisons de leur arrivée en enfer. Estelle est morte d'une pneumonie ; Inès par intoxication au monoxyde de carbone ; et Garcin de douze balles dans la peau.
Dans le regard d'autrui, je suis mis en situation de rompre l'intimité de moi avec moi-même, de prendre une distance me permettant d'accéder à la conscience de moi-même. Sartre n'hésite pas à dire qu' « autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même ». L'Etre et le Néant, III, 1. 1943.
Aux yeux de Sartre, la liberté constitue la condition de l'homme à laquelle il ne peut pas échapper c'est pourquoi il dit que « l'homme est condamnée à être libre » car il ne choisit pas de naître mais une fois au monde, il ne peut pas ne pas choisir. En effet, même refuser de choisir est un choix.
de la psychanalyse Sigmund Freud affirme, quant à lui, que la présence de l'inconscient et l'influence de ce dernier empêche l'Homme d'agir de façon libre. Ainsi, l'Homme n'aurait pas de liberté entière, car le déterminisme4 de celui-ci vient a l'encontre du principe de liberté.
Cette tribune, "La République du silence", publiée dans Les Lettres françaises le 9 septembre 1944, un an après la parution de son oeuvre monumentale L'Être et le Néant, Sartre la lit ici dans une version radiophonique, diffusée sur la BBC.
L'existentialisme athée désigne un courant philosophique fondé par Jean-Paul Sartre. Il tend vers l'exclusion de toute forme de transcendance, de théologie ou de croyance religieuse dans la pensée philosophique existentialiste.
L'existentialisme est une thèse qui dit en bref que l'être humain n'est jamais vraiment « quelque chose » de fini, mais qu'il se construit au fur et à mesure de ses actes. C'est le fameux « l'existence précède l'essence » de Sartre : cela veut dire que notre action humaine précède « qui nous sommes ».
Sartre considère l'inconscient comme du conscient qui refuse choisit de se taire, de s'assumer, autrement dit, comme une conduite de mauvaise foi. Le principe explicatif ne doit donc pas, pour Sartre, être recherché dans des forces obscures psychanalytiques, mais bel et bien directement dans la conscience humaine.