Le 30 mai 1431, Jeanne d'Arc meurt sur le bûcher après avoir été condamnée pour hérésie. À treize ans, elle entend des voix célestes qui lui confient la mission de bouter les Anglais hors de France. Elle libère Orléans et permet à Charles VII de devenir le roi de France légitime.
Le nom de l'homme qui dirigea le tribunal chargé de conduire au bûcher celle qui défiait les armées d'Angleterre résonne, aujourd'hui encore, comme la marque de l'ignominie, de la trahison, de la collaboration : Pierre Cauchon.
ANGLETERRE Jeanne d'Arc est aujourd'hui mondialement connue. Elle est devenue un symbole de courage et de liberté, de sacrifice de soi et de résistance à l'envahisseur. Sa notoriété est liée au rôle qu'elle a joué au XVe siècle en France et, en particulier, à Orléans.
Son unique but est de libérer la ville, pour cela, elle ne recule devant rien et fait preuve d'une impatience bénéfique à la morosité de la population prête à abandonner le siège. Le 8 mai, Orléans est libérée et Jeanne d'Arc est acclamée. Cependant, ce n'est qu'une petite part de ce qu'elle a à accomplir.
En quelques mois, « la Pucelle » renverse la situation désespérée de Charles VII et fait renaître l'espoir d'une victoire française dans la guerre de Cent Ans.
La sentence tombe : Jeanne d'Arc est condamnée au bûcher. Une condamnation aussi religieuse que politique car elle permet aux Anglo-Bourguignons de porter atteinte à la légitimité du roi Charles VII. Le 30 mai 1431, Jeanne d'Arc est brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, à l'âge de 19 ans.
En 1431, le roi Charles VII ne fit rien pour libérer Jeanne d'Arc de prison et empêcher qu'elle soit brûlée vive. Dans cet épisode bonus de "Au cœur de l'histoire", Jean des Cars revient sur la mort de cette héroïne de l'histoire de France.
Jeanne est morte en Lorraine, sans doute en 1449. Elle a été enterrée dans une petite église, à Pulligny-sur-Madon, village proche de Nancy.
Sa mère s'appelait Isabelle de Vouthon, mais était surnommée « Romée », en référence à un pèlerinage qu'elle aurait fait à Rome. Le véritable nom de Jeanne d'Arc serait donc Johannette de Vouthon ou Johannette Romée.
Certes, Jeanne a bel et bien existé. Il y a beaucoup trop de témoignages de l'époque, trop de documents incontestables et incontestés pour remettre en cause l'existence même de la Pucelle. Mais il s'agit selon Marcel Gay de « la plus grande opération de services secrets de tous les temps ».
Malgré un visage aux traits harmonieux, il semblerait qu'elle ne soit pas vraiment jolie. Pendant son épopée, elle s'est sans doute fait couper les cheveux courts en rond, comme les hommes de guerre de son temps. Charles d'Orléans lui ayant offert des vêtements, on sait qu'elle mesure environ 1 m 60.
Le 30 mai 1431 la Pucelle de Domrémy, condamnée pour hérésie, meurt sur un bûcher à Rouen.
De là vient notamment son surnom, Jeanne « la Pucelle ».
Enfin, il est utile de souligner un détail important : Jeanne déclare au tribunal avoir entendu les premières voix dès l'âge de 13 ans. Pourtant elle fait preuve d'un grand silence à ce sujet lorsqu'elle vivait à Domrémy. Elle n'en a jamais parlé à quiconque, pas même au curé du village.
C'est une jeune fille très pieuse qui grandit alors que la guerre de Cent Ans secoue la France. A douze ou treize ans, Jeanne déclare avoir entendu des voix qui lui auraient donné l'ordre de ramener le Dauphin sur le trône et de libérer la France de la présence anglaise.
Même les écoliers sauraient le raconter : le 30 mai 1431, le bourreau met le feu à un bûcher installé place du Vieux-Marché à Rouen (Seine-Maritime). Les Anglais regardent mourir dans les flammes Jeanne d'Arc, leur bête noire, une femme qui n'a pas vingt ans.
Ce sont les voix de l'archange saint Michel, de sainte Marguerite et sainte Catherine. Ces voix, qui ne cesseront plus, lui annoncent qu'elle a été choisie par Dieu pour sauver le royaume, venir secourir le roi. Telle est sa mission. Très vite l'action de Jeanne se révèle puissamment efficace.
Jeanne d'Arc : « Dieu premier servi. »
Pour le neurologue et psychiatre Roy Didi, Jeanne d'Arc serait en fait bipolaire, car elle présente un épisode de manie délirante et d'hallucination. « Cette jeune fille de 16 ans est suffisamment désinhibée pour quitter sa campagne, aller convaincre le roi et vaincre les Anglais.
Cela se réalisa, alors Baudricourt l'emmena voir le dauphin. Elle s'habillait avec des vêtements d'homme et se coupait les cheveux courts pour ne pas être reconnue lors de leur voyage à travers le territoire bourguignon hostile . Jeanne a demandé à Charles la permission de voyager avec l'armée et de s'habiller en chevalier.
Jeanne. J'ai fait faire des filigranes de ces documents : ils attestent qu'une main anonyme a voulu brouiller les pistes." Mais des documents historiques décrivent Jeanne d'Arc comme une femme avec tous ses attributs.
En 1429, avant qu'elle ne rencontre Charles VII, sa virginité est vérifiée au château du Coudray (près de Chinon), sous la responsabilité de Yolande d'Aragon, la belle-mère du roi. Elle est jugée « femme et vierge, bonne et humble personne ».
Et rappelez-vous que Jeanne d'Arc (1412-1431), haute d'1,50m-1,55m, se vit offrir par Charles VII «un harnais tout propre pour son corps» et surtout que la pucelle fut par trois fois blessée... Or l'armure de l'antiquaire a reçu trois coups!
Oui, elle était française : elle venait du village de Domremy, qui faisait partie de la partie du duché de Bar qui devait fidélité à la couronne de France, et les villageois étaient fidèles à la dynastie française et parlaient français. Jeanne d'Arc a-t-elle utilisé un langage au combat ?
Jeanne a été vénérée comme une martyre et considérée comme une fille obéissante de l'Église catholique romaine, une des premières féministes et un symbole de liberté et d'indépendance. Après la Révolution française, elle devient un symbole national de la France.