À quoi correspond le jour férié du 11 novembre ? En France, le 11 novembre correspond à la signature de l'armistice mettant fin à la Première Guerre mondiale. Ce jour est férié en commémoration de la victoire de la France et de la paix.
Depuis une loi de février 2012, ce ne sont plus juste les morts de la Première guerre mondiale mais « tous les morts pour la France », des conflits anciens comme actuels, qui sont honorés le 11-Novembre.
Il célèbre la victoire des armées françaises sur l'ennemi. L'hommage rendu le 11 novembre 1919 est discret. Une minute de silence est organisée en l'honneur des personnes tombées pendant la Grande Guerre. La cérémonie se déroule dans la chapelle des Invalides en présence du maréchal Foch.
Le 11 novembre est un jour férié, il célèbre l'anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918. C'est un accord mettant fin aux combats de la Première Guerre Mondiale qui ont causé près de 10 millions de morts en 4 ans, entre 1914 et 1918.
C'est une tradition catholique en Allemagne, qui a lieu tous les 11 novembre. Le 11 novembre dans les Lands catholique cet événement mobilise beaucoup de monde, surtout chez les enfants, ils défilent dans les rues avec des lanternes pour célébrer Saint-Martin.
Le 9 novembre, en revanche, n'est pas un jour férié : c'est un jour de commémoration et de souvenir. Le pogrom contre les juifs allemands du 9 novembre 1938 figure chaque année au cœur des cérémonies commémoratives.
Jour du Souvenir : pourquoi le 11 novembre est-il férié au Canada ? Le 11 novembre est célébré dans d'autres pays comme la Belgique où il est aussi férié mais aussi en Italie ou encore au Portugal. Au Royaume-Uni et dans les pays du Commonwealth, on parle du jour du souvenir et le coquelicot ou poppy est son symbole.
L'armistice du 11 novembre 1918 entre la France, ses alliés et l'Allemagne, puis l'armistice du 22 juin 1940 entre la France et le Troisième Reich ont été signés au cœur de la forêt de Compiègne, dans la Clairière de l'Armistice.
Le 9 novembre 1918, l'empereur d'Allemagne Guillaume II abdique. Après avoir négocié avec le maréchal Foch, généralissime des armées alliées en France, les parlementaires allemands signent l'armistice dans la clairière de Rethondes.
14 juillet 1919. Le défilé militaire le plus impressionnant qui ait jamais existé consacre l'armée française victorieuse. Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France.
Il est différent d'un traité de paix, qui est un traité proclamant la fin d'une guerre et contenant généralement des contreparties réciproques pour les anciens belligérants, et d'une capitulation. Mettant fin officiellement à la guerre, un armistice permet au pays demandeur d'avoir un traité de cessez-le-feu.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
Côté vainqueurs, l'acte de capitulation (*) est signé par le général Walter Bedell-Smith et le général soviétique Ivan Sousloparov. Le général français François Sevez, adjoint du général Juin et chef d'état-major de la France Libre, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.
Le 29 septembre 1918 , à Spa, Erich Ludendorff demande au gouvernement allemand de solliciter un armistice en raison d'une situation militaire tous les jours plus préoccupante, pouvant aboutir à une capitulation inconditionnelle.
Drôle d'endroit, effectivement, pour ratifier un accord historique qui suspend un conflit mondial long de plus de quatre ans.
Mais en Allemagne, grande perdante de cette guerre, même s'il représente le retour à la paix, le 11 Novembre n'est logiquement pas célébré. « Pour les Allemands, le jour du 11 novembre, il n'y a rien à fêter », confirme au Point Hélène Miard-Delacroix, historienne spécialiste de l'Allemagne.
Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France. L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », en référence à l'expression « avoir du poil », qui signifie « être vaillant, courageux ».
Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent… l'Allemagne est au bout du rouleau.
Le traité de paix viendra plus tard, avec le Traité de Versailles en juin 1919 (…). Finalement, aujourd'hui, dans l'esprit des Français, il est le document qui marque la fin de la guerre.
Un armistice est un accord conclu entre des pays ennemis pour arrêter des combats en attendant la signature d'un traité de paix. L'armistice du 11 novembre 1918 met fin aux combats, en France et en Belgique.
Le pays ayant le plus de jours fériés dans le monde est la Slovaquie avec 15 jours par an. Le Danemark, l'Irlande et les Pays Bas sont les pays ayant le moins de jours fériés, avec 9 jours par an en 2023. Cependant, selon les entreprises, des jours supplémentaires sont autorisés.
Mais en Allemagne, grande perdante de cette guerre, même s'il représente le retour à la paix, le 11 Novembre n'est logiquement pas célébré. « Pour les Allemands, le jour du 11 novembre, il n'y a rien à fêter », confirme au Point Hélène Miard-Delacroix, historienne spécialiste de l'Allemagne.
Le nombre de jours fériés en Europe
Le record du nombre de jours fériés accordés aux salariés est détenu par la Slovaquie avec un total de 15.