Pourquoi Julien Sorel n'aime pas les bourgeois ? Le besoin de reconnaissance sociale de Julien est si grand qu'il dicte sa conduite à plusieurs reprises. Julien veut prouver qu'il est subordonné à ses employeurs par sa pauvreté mais non pas par sa valeur. Il y a là un mélange d'orgueil et un désir de revanche sociale.
Vous vous souvenez de Julien Sorel, il détestait son père comme Stendhal lui-même a détesté le sien. Personnellement, j'ai respecté mon père avec les égards qu'on a pour un grand-père. Il était majestueux et imposant et surtout il n'avait peur de rien.
Mais peu à peu se noue un amour conflictuel avec l'orgueilleuse fille du marquis, Mathilde de La Mole qui est très amoureuse de Julien. Pour Julien, Mathilde est désirable parce que les autres la désirent. C'est le rang social de Mathilde qui pousse le jeune homme à accepter cette liaison.
L'Abbé Castanède, sous-directeur du séminaire ; est ennemi de l'abbé Pirard, et par là hostile envers Julien. L'Abbé Frilair, vicaire de grande influence et apprécié de l'évêque de Besançon, est l'ennemi de l'abbé Pirard et du marquis de la Mole à la suite d'un procès pour une terre convoitée.
Cependant, l'explosion de la colère dépend de quelques facteurs dont le milieu social du héros. La représentative Sorel est une unité familiale dans cet organisme social. Dans son enfance, Julien est maltraité par sa famille, ce qui entraîne une haine profonde chez lui et le transforme en un individu hypocrite.
Le pauvre Julien se morfond et désespère au fond de son séminaire triste à pleurer par l'ampleur de la bêtise et de l'ignorance qui y règnent, jusqu'à ce que le supérieur, l'abbé Pirard, janséniste très mal vu par sa hiérarchie, soit envoyé à Paris puis lui propose de devenir le secrétaire du Marquis de la Mole.
Première partie de l'œuvre : le noir
Grâce à ses capacités, Julien Sorel a pu poursuivre des études malgré sa classe sociale. Cela a fait de lui une cible pour M. de Rênal, le maire de Verrières, qui voit en lui un précepteur pour ses enfants. Il se préparait alors à mener une carrière ecclésiastique.
Il résulte de ce qui précède que Julien n'est pas hypocrite par nature, mais par choix. C'est la seule « arme » dont il dispose pour s'élever socialement. L'armée qui aurait pu être une voie héroïque lui est fermée depuis la chute de Napoléon (livre 2, chapitre 29).
L'amour entre les jeunes gens est un jeu d'orgueil et de mépris, et Julien finit par triompher de Mathilde, qui se retrouve enceinte. La situation semble désespérée, mais M. de la Mole, furieux, finit par obtenir pour Julien un titre de noblesse, qui lui permette de prétendre à Mathilde.
Toujours déchiré entre les deux femmes, il choisit Mme de Rênal. En dépit de toutes les tentatives pour le faire acquitter, Julien est finalement guillotiné. Mathilde prend le deuil et l'enterre elle-même, tandis que Mme de Rênal meurt trois jours plus tard de chagrin.
Julien a une tendance à la contemplation, il est sensible à la beauté de la nature ; le narrateur écrit "il fut presque sensible" : Julien est en lutte contre lui-même, contre ce qu'il considère comme des faiblesses : les sentiments, les émotions, l'amour, l'admiration, tout ce qui pourrait le placer dans un état de ...
Julien est un personnage ambitieux qui fuit la réalité. En effet, il n'est rien de plus que le fils d'un paysan, mais il rêve de gloire, il désire se faire une place dans la société, « faire fortune » afin de quitter le monde dans lequel il vit au plus vite « un jour il serait présenté aux jolies femmes de Paris ».
Mme de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants.
Dans Le Rouge et le Noir, Stendhal dénonce la médiocrité hautaine de la Restauration, les privilèges de la noblesse et la toute-puissance de l'Église. L'auteur se sert par exemple du passage où Julien se trouve au séminaire afin d'en faire un microcosme : un lieu d'hypocrisie et de calculs.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
réponse. 6. M. de Rênal reçoit une lettre anonyme. Cette lettre lui apprend l'adultère entre sa femme et Julien Sorel.
Par une soirée d'été au chapitre 8, Julien touche la main de Mme de Rênal qui la retire aussitôt. Vexé, Julien décide alors de prendre cette main le lendemain, avant que sonne les dix coups de l'horloge, voyant dans ce geste le symbole de sa réussite et de son pouvoir de conquête.
Il y a des Tartuffe, des Harpagon, des Thenardier meme et il y a également des Sorel. Ce dernier est donc « l'anti-héros » par excellence : il est manipulateur, hypocrite, opportuniste (il hesite entre l'armée et la religion pour se faire une place dans le monde), ultra-ambitieux, Orgueilleux.
Personnage principal du Rouge et le Noir, Julien Sorel est le fils d'un charpentier qui méprise sa faiblesse physique et son caractère sensible. Jeune-homme ambitieux, il cherche à s'élever dans la société. Cette ascension se fera notamment par deux femmes : Madame de Rênal et Mathilde de la Mole.
le Rouge et le Noir est un roman d'initiation, où le héros, le jeune Julien Sorel, fils de charpentier, qui tente de s'élever dans la société, devra franchir de nombreux obstacles. Passionné par Napoléon, il rêve d'une grande destinée en revêtant l'habit de soldat (rouge).
Cette chute se poursuit avec l'arrestation puis la mort du protagoniste. Julien Sorel gardera la tête haute jusqu'au bout et refusera d'être libéré par les deux femmes : « Le pire des malheurs en prison, c'est de ne pouvoir fermer sa porte ».
Pour soutenir son rang, M. de Rênal songe à engager Julien Sorel comme précepteur de ses enfants.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Une des interprétations du titre est liée aux jeux de hasard, où l'on peut miser sur le rouge ou sur le noir ; la destinée serait alors un jeu de hasard où l'on peut tomber sur une bonne ou une mauvaise carte. On retrouve les deux couleurs à divers moments dans le roman.
Julien Sorel : héros du roman. Fils d'un charpentier de Verrières, il est anobli à la fin du roman. Un temps précepteur chez Monsieur de Rênal où il est l'amant de Mme de Rênal, il vit ensuite dans un séminaire avant de devenir secrétaire chez le Marquis de la Mole.