En fait, Khrouchtchev pensait que les Américains n'oseraient pas s'opposer et auraient peur de la guerre nucléaire à partir du moment où il y avait des bombes atomiques à Cuba. Eh bien, Kennedy n'a pas calé mais effectivement, Kennedy a fait une manœuvre qui a finalement déstabilisé Khrouchtchev.
C'est pourquoi il interprète l'issue de la crise comme une victoire soviétique et justifie sa décision, puisqu'il dit avoir obtenu satisfaction sur le premier point (garantie américaine de ne pas envahir Cuba) sans avoir eu besoin de déclencher le second (guerre nucléaire).
La moindre tentative des bateaux soviétiques de forcer la quarantaine américaine peut à tout moment mettre le feu aux poudres et provoquer un conflit ouvert entre les États-Unis et l'Union soviétique. L'Europe, et l'Allemagne en particulier, constitueraient alors immanquablement un terrain d'affrontement.
28 octobre 1962 : Khrouchtchev annonce le démantèlement des armes offensives installées à Cuba en contrepartie de l'engagement de non-invasion de l'île par John F. Kennedy et du démantèlement de tous les missiles Jupiter de Turquie de Grèce et d'Italie. Cet accord enclenche la fin de la crise.
L'évènement qui déclenche la crise de Cuba est la découverte de 4 missiles balistiques soviétiques par des avions espions U2 américains le 14 octobre 1962.
L'île de Cuba, dirigée par Fidel Castro depuis 1959, est confrontée à l'hostilité croissante des États-Unis et se rapproche de l'URSS. Les Soviétiques y installent des missiles pointant sur le territoire américain. S'engage alors un bras de fer entre les deux puissances qui fait craindre au monde une guerre nucléaire.
Conclusion : Bilan : réponse à la problématique
La crise de Cuba est un symbole de la guerre froide car les Etats-Unis et l'URSS se sont affrontés indirectement en participant à une escalade de la terreur liée à la menace de l'arme nucléaire faisant craindre au monde entier une troisième guerre mondiale.
En octobre 1962, les États-Unis découvrent la présence de rampes de lancement de missiles nucléaires à Cuba. Cette découverte débouche sur une crise majeure de la guerre froide. Pendant plusieurs jours, le monde redoute un conflit direct et nucléaire entre États-Unis et URSS.
Minuscule Cuba avait besoin de se défendre contre la menace du pays le plus puissant du monde et l'URSS, alors sous la direction de Nikita Khrouchtchev, était prête à la soutenir. "La protection de Cuba est devenue une question de sécurité nationale pour l'URSS.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
La révolution est menée par le mouvement du 26 juillet dirigé par Fidel Castro et notamment Che Guevara ainsi que leurs alliés s'opposant au gouvernement autoritaire cubain de 1902, soutenu par les États-Unis.
Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev (né le 15 avril 1894 ( 27 avril dans le calendrier grégorien) à Kalinovka, Empire russe - mort le 11 septembre 1971 à Moscou) est un homme politique soviétique qui dirigea l'URSS durant une partie de la guerre froide.
Le retrait des fusées de Turquie commença effectivement au début de 1963. Apres la vive tension des 26 et 27 octobre, la crise s'achève donc par le succès personnel de John Kennedy. En quelques jours, celui-ci est devenu le héros qui a su faire reculer les Soviétiques sans provoquer du même coup un conflit généralisé.
comme cela a eu lieu en avril 1961. pour priver le peuple cubain de la liberté et de l'indépendance qu'il a conquises. pour le placer à nouveau sous la domination des monopoles américains~ pour faire de Cuba un fantoche des Etats-Unis.
Quelles sont les conséquences de la crise des missiles de Cuba ? La conséquence directe de la crise des missiles de Cuba est le démantèlement des missiles soviétiques de Cuba. En contrepartie, les Américains retirent leurs missiles installés en Turquie, en Grèce et en Italie, et mettent fin au blocus de Cuba.
2Dans l'histoire diplomatique de la guerre froide, la crise des missiles de Cuba restera sans aucun doute la plus grave, la plus intense et la plus dangereuse. Durant ces 13 jours fatidiques d'octobre 1962, Américains et Soviétiques se regardèrent droit dans les yeux, et l'humanité retint son souffle.
Cette dénomination de « téléphone rouge » est en réalité un raccourci lexical repris et popularisé par les médias occidentaux, la ligne étant au départ une ligne de téléscripteur, sa supposée couleur rouge symbolisant simplement le fait qu'il s'agissait d'une ligne d'urgence.
Pendant treize jours, entre le 15 et le 28 octobre 1962, les «deux K», John F. Kennedy et Nikita Khrouchtchev, vont se défier lors de ce qu'on a appelé «la crise des missiles».
Brejnev, qui succombe à une attaque cardiaque, était l'homme fort de l'URSS depuis le départ de Nikita Khrouchtchev, en 1964. Son règne a été marqué par une politique de « détente » avec les États-Unis, mais aussi par l'invasion de l'Afghanistan, en 1979.
Sa capitale est La Havane, sa langue officielle l'espagnol et sa devise le peso cubain. L'île a été d'abord peuplée par des Amérindiens, les Ciboneys et les Taïnos, avant de devenir une colonie espagnole de 1492 à 1898, puis un territoire des États-Unis jusqu'au 20 mai 1902 .
Ernesto « Che » Guevara fait partie des 82 hommes (un des quatre non-Cubains de l'expédition) partis avec Fidel Castro en novembre 1956 pour Cuba, sur le Granma, un petit yacht en mauvais état qui résiste mal au mauvais temps qui sévit durant le voyage.