Pour contrer la forte hausse de l'inflation en zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) relève ses taux directeurs de 50 points de base. C'est un tournant monétaire majeur qui met fin à la politique de taux négatifs.
À la Banque centrale européenne (BCE), notre mission est de maintenir la stabilité des prix. Pour ce faire, nous visons un taux d'inflation de 2 % à moyen terme. Comme la plupart des banques centrales, nous influençons l'évolution de l'inflation en fixant les taux d'intérêt.
Lorsque la demande des biens et des services diminue, leurs prix ont tendance à baisser. C'est exactement ce que les banques centrales ont l'intention de faire : réduire les dépenses pour freiner l'inflation.
Des crédits plus chers pour les entreprises et les particuliers. La BCE ne voulait pas augmenter les taux directeurs trop vite parce qu'elle avait peur de casser la reprise économique post-Covid-19.
Au fond, pourquoi la Banque nationale a-t-elle augmenté le taux directeur? Afin de freiner l'inflation. Des taux d'intérêt plus élevés limitent la propension des consommateurs et des entreprises à acheter car les crédits deviennent plus chers. Cela freine la croissance et la demande de biens diminue.
Quand le taux directeur augmente, les taux de vos produits augmentent aussi. Ils diminuent quand le taux directeur baisse. Voici l'impact d'une hausse du taux directeur pour un prêt hypothécaire : Vous avez un taux fixe?
En tant que banque centrale de l'euro, notre mandat est de maintenir la stabilité des prix. Lorsque les prix augmentent trop rapidement dans notre économie (autrement dit, lorsque l'inflation est trop élevée), une hausse des taux d'intérêt nous aide à ramener l'inflation à notre objectif de 2 % à moyen terme.
Les banques centrales fixent les taux directeurs sur les zones qu'elles regroupent (comme la BCE pour l'Europe). Le pilotage de ces taux est un instrument de politique monétaire, qui permet d'agir sur la vie économique d'un pays.
Les raisons à cela sont multiples, allant d'une sombre histoire d'instabilité de la demande de monnaie à des contraintes techniques. Une de ces raisons tient dans le fait que la banque centrale contrôle en fait la base monétaire et non la masse monétaire.
La baisse des taux s'explique non pas par un, mais par plusieurs facteurs. Volonté des banques centrales de ne pas étouffer la croissance, besoin de compenser la hausse des prix immobiliers, concurrence plus forte entre les banques: tout conduit à penser qu'une éventuelle hausse sera très étalée dans le temps.
La BCE dispose de trois taux directeurs différents : le taux de rémunération des dépôts, le taux de refinancement, et le taux de prêt marginal (ce dernier correspond au taux d'escompte de la Réserve fédérale américaine).
Pour stabiliser les prix, et donc limiter l'inflation, la Banque centrale joue généralement sur les taux d'intérêt. La logique est assez simple : lorsque les taux d'intérêt sont bas, les particuliers et les entreprises seront plus enclins à souscrire un crédit pour financer leurs projets.
L'inflation peut pénaliser la compétitivité d'une économie et le commerce extérieur (les produits importés peuvent devenir moins chers que les produits domestiques). L'inflation pénalise surtout l'épargne en entraînant une perte de valeur des sommes épargnées et en diminuant le taux de rendement.
Une hausse des taux d'intérêt est une bonne nouvelle pour les épargnants (vous toucherez plus d'intérêts sur votre épargne) et une mauvaise pour les emprunteurs (votre prêt vous coûtera plus cher). À mesure que les taux d'intérêt augmentent, les prêts immobiliers ou à la consommation vont coûter plus cher.
Les principaux facteurs structurels en faveur de l'inflation sont : l'effet de "la loi de l'offre et de la demande". La pandémie a affecté les modes de vie et de travail et elle a modifié certains besoins. Les achats de certains produits (biens informatiques et électroniques, matériel d'amélioration de l'habitat, etc.)
Les taux directeurs sont les taux d'intérêt à court terme fixés par les banques centrales (voir l'article consacrés aux banques centrales). Ces dernières les utilisent pour piloter leur politique monétaire et par conséquent contrôler la masse monétaire et réguler l'activité économique de leur pays.
Les dates d'annonce du taux directeur pour le reste de 2022 sont également confirmées comme suit : le mercredi 7 septembre. le mercredi 26 octobre* le mercredi 7 décembre.
La BCE joue un rôle de superviseur auprès des banques des pays membres de la zone euro. C'est elle qui décide notamment du niveau du taux directeur, lequel détermine celui des taux d'intérêt, puisque les banques empruntent une partie de leurs ressources auprès de la BCE.
Par contre, Mario Lepage se fait rassurant, il estime que, selon certains économistes, le taux fixe va baisser dans les prochains mois, disons d'ici décembre ou janvier . Il explique aussi que plusieurs banques acceptent d'offrir un taux fixe à leurs clients qui possèdent un taux variable, et ce, sans frais.
Taux crédit immobilier : vers une baisse à la rentrée de septembre 2022 ? Depuis janvier dernier, les emprunteurs se trouvent confrontés à une remontée sensible des taux d'intérêt. Pas un mois de l'année 2022 sans une hausse des valeurs, qui s'est par ailleurs accélérée avec le retour fracassant de l'inflation.
Les taux directeurs sont les taux d'intérêt au jour le jour fixés par la banque centrale d'un pays ou d'une union monétaire, et qui permettent à celle-ci de réguler l'activité économique.
La BCE contrôle ainsi l'inflation et la déflation, et veille à ce qu'il y ait toujours une quantité adaptée de monnaie en circulation. Le terme « politique monétaire » fait référence aux mesures prises par une banque centrale pour atteindre son objectif de stabilité des prix.
définir et mettre en œuvre la politique monétaire ; conduire les opérations de change ; détenir et gérer les réserves de change de la zone euro ; promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de paiement.