Certaines populations (Moyen-Orient, Roumanie, Égypte, etc.) connaissent ce système de longue date en comptant les phalanges de la main en omettant celles du pouce (qui est utilisé pour pointer les phalanges des autres doigts). Ce qui donne bien le chiffre douze, base de cette numération.
le compte sur les dix doigts est très intuitif ainsi que cela a été mentionné ci-dessus ; son ordre de grandeur est satisfaisant, car il permet de réduire considérablement la longueur d'un grand nombre par rapport à la base 2, tout en conservant des tableaux d'additions et de multiplications mémorisables.
LA BASE 20
Elle a été utilisée chez les Mayas , Aztèques et les peuples celtes. Ils comptaient avec les doigts des pieds et des mains ( soit 20 doigts en tout). Ainsi, 40 était désigné par "deux vingts" ; 60 par "trois vingts" ; 80 par "quatre vingts" .
C'est en effet l'Extrême-Orient qui invente l'écriture décimale positionnelle au IIIe siècle avant J. -C. Au nombre de dix, les chiffres correspondent à un système d'écriture décimale dite positionnelle, où un nombre est représenté dans un système de base 10 selon une notation positionnelle.
Le système décimal est une « manière de compter » en utilisant 10 chiffres. Usuellement, nous comptons en base 10, c'est-à-dire que nous possédons 10 chiffres, numérotés de 0 à 9, que nous utilisons en boucle, et qui ont une valeur différente en fonction de leur placement dans le nombre.
On peut reformuler ainsi : En base N, on a donc besoin de N chiffres, de 0 à N – 1. Par exemple, en base dix, on a besoin de dix chiffres, de 0 à 9, en base trois, on a besoin des trois chiffres de 0 à 2, etc. , l'indice et le suslignage étant facultatif pour la base dix.
Pour compter de cinq en cinq, il suffit de sauter quatre nombres à chaque fois. Pour compter de dix en dix, il te suffit de connaître tes dizaines.
Les origines de la base 60 se cachent également sur nos mains : il s'agit d'une combinaison entre les 5 doigts de la main gauche et les phalanges des quatre doigts de la main droite, le pouce servant à compter les phalanges, soit 12 au total. Et 5 x 12 = 60 !
Ce sont les Babyloniens qui vont les premiers utiliser le zéro (vers le IIIe siècle après J. -C.), non pas comme un nombre ni même un chiffre, mais en tant que marqueur signifiant l'absence.
Les chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) et le système décimal (selon leur place dans un nombre, ces chiffres sont des unités, des dizaines, des centaines…) ont été inventés par les Indiens. Au 9e siècle, les Arabes trouvent que ces chiffres facilitent beaucoup les calculs et ils les diffusent dans le monde entier.
Au Moyen-Age, les gens comptent par paquet de vingt : vingt-dix (30), deux vingt (40), deux vingt-dix (50), trois vingt (60), trois vingt-dix (70), quatre vingt (80), quatre vingt dix (90). L'origine de ce comptage remonterait aux Celtes, qui auraient influencé les Gaulois.
Soixante-dix vient des Celtes ou des Normands qui comptaient de 20 en 20. On disait vint et dis (30), trois vins (60), quinze-vingts (hôpital de 300 lits créé par Saint Louis). Septante est encore employé dans le Midi et l'Est de la France, et surtout en Belgique et en Suisse.
Plusieurs explications concernent Louis XIV. Selon une première version, le Roi-Soleil ne supportait pas l'idée de quitter la soixantaine pour devenir septuagénaire. Sa mégalomanie lui aurait fait décider que l'on dirait dorénavant soixante-dix et non septante.
Il s'utilise encore dans le commerce (douzaine, grosse pour douze douzaines ou 122). Certaines populations (Moyen-Orient, Roumanie, Égypte, etc.) connaissent ce système de longue date en comptant les phalanges de la main en omettant celles du pouce (qui est utilisé pour pointer les phalanges des autres doigts).
Le calibre 12 est la plus courante des munitions employées dans les fusils de chasse et est utilisée dans certains fusils de combat de l'armée.
Le plus simple serait de le définir comme tout ce qui n'est pas fini. Par exemple, les diviseurs de 12 sont en nombre fini (1, 2, 3, 4, 6 et 12), par contre ses multiples sont en nombre infini (12, 24, 36, …). Dans ce cas, il n'est pas étonnant d'entendre souvent que l'univers est infini.
Le symbole de l'infini a été utilisé pour la première fois par le mathématicien John Wallis, en 1655.
En tant que nombre, zéro est un objet mathématique permettant d'exprimer une absence comme une quantité nulle : c'est le nombre d'éléments de l'ensemble vide. Il est le plus petit des entiers positifs ou nuls.
Al Khwarizmi et l'al jabr :
Selon l'historien Ahmed Djebbar, l'acte de naissance officiel de l'algèbre en tant que discipline vient avec le savant perse Muhammad ibn Musa al-Khwarizmi (790 ; 850). Dans un premier ouvrage, il expose le système décimal et les règles du calcul indien.
L'invention de la minute et de la seconde serait également d'origine babylonienne, même s'il est très improbable qu'ils aient été capables de se situer dans le temps avec une précision supérieure à quelques dizaines de minutes. Les Égyptiens de l'Antiquité utilisaient un découpage de la nuit en 12 heures.
Le jour y était divisé en 10 heures, plus une heure pour l'aube et une heure pour le coucher du Soleil. De même pour la nuit. Ce qui donne 24 heures. La division de l'heure en minutes (du latin minutus, menu), et de la minute en seconde (pour seconde division de l'heure), remonte aussi aux Sumériens.
Selon certains, ce signe aurait être inventé par l'astronome, mathématicien et théologien allemand Bartholomäus Pitiscus, en 1595. Celui-ci aurait ainsi instauré l'usage de la virgule pour séparer la partie entière de la partie décimale d'un nombre dans ses tables de trigonométrie.
Vers 6 ou 7 ans, l'apprentissage des tables d'addition à l'école permet aussi de récupérer directement dans la mémoire à long terme des opérations déjà effectuées (Gimbert, 2016).
Dès l'âge de 3 ans, de nombreux enfants ont mémorisé les chiffres de 1 à 10 et commencent à compter de petits ensembles d'objets avec succès. Vers l'âge de 6 ans, les enfants apprennent à générer les nombres de chaque dizaine (c.