Principe. À l'époque des rois, la chasse à courre était réservée et pratiquée par la noblesse française. De nos jours, elle est aussi réservée à certains privilégiés, car il s'agit d'un sport relativement onéreux. Son objectif est de poursuivre du gibier.
La chasse à courre reproduit le schéma exact de la nature. Elle est, de ce fait, la plus écologique. L'utilisation du terme « épuisement » est également inappropriée puisque les chiens chassent un animal sauvage non pas jusqu'à l'épuisement mais jusqu'à venir à bout de ses ruses.
Les partisans de la chasse continuent de prétendre qu'on peut éviter la surpopulation des animaux sauvages et les dégâts qu'elle provoque par l'abattage sélectif du gibier. En outre, on préserverait ainsi la nature, car, en tuant les animaux malades, on protègerait les hommes et les bêtes de diverses maladies.
Découvrez l'histoire de la chasse à courre
C'était sur la fin du Moyen-Age et François Ier en devint le père fondateur. Dès lors, les veneurs n'ont jamais cessé d'affiner leur art.
La vénerie (ou vènerie, selon l'orthographe rectifiée de 1990) aussi appelée « chasse à courre » ou encore désignée par « chasse à courre, à cor et à cri », est un mode de chasse qui consiste à poursuivre un animal sauvage (traditionnellement le cerf, le sanglier, le chevreuil, le renard, le lièvre ou le lapin) avec ...
La plupart des pays européens ont interdit la chasse à courre : l'Allemagne en 1950, la Belgique en 1995, l'Ecosse en 2002 et même l'Angleterre en 2005, alors qu'il s'agit du pays d'origine de la vénerie ! Elle n'est pas pratiquée dans beaucoup d'autres pays, au Pays-Bas, au Luxembourg et en Suisse par exemple.
La chasse crée un climat d'insécurité qui perturbe la pratique des autres sports et loisirs de plein air. Les détonations, cris, aboiements, allées-venues des 4x4, empêchent de profiter pleinement de la nature.
D'abord, parce que la chasse n'est pas éthique, la mort d'un animal ne pouvant faire l'objet d'un amusement ; ensuite, qu'elle est une source de gène et d'insécurité pour les promeneurs ; enfin, qu'elle est préjudiciable à la faune sauvage : la pratique a notamment des répercussions sur la distribution géographique des ...
La chasse a pour séquelle de déstabiliser les équilibres naturels. Le simple fait de déverser du plomb dans l'environnement, empoisonne et tue les végétaux dont certains animaux se nourrissent, tombent malades et meurent à leur tour. Environ 9000 tonnes de plomb par an disséminées dans la nature.
Les races les plus connues sont le Beagle, l'Anglo-Français de petite vènerie, le Harrier et le Beagle Harrier. Leur dressage ne se fait pas en un claquement de doigts. Il faut beaucoup de patience et de persévérance pour leur apprendre les ordres de base.
Les chasses à courre se déroulent donc dans des forêts domaniales appartenant à l'État qui les loue à ces équipages pour 100 000 à 150 000 euros par an.
Celle-ci consiste à acculer sous terre un Renard ou un Blaireau puis à détruire son terrier à l'aide d'outils. Une fois à découvert, l'animal est attrapé avec des pinces tenailles, et, s'il a survécu au combat avec les chiens introduits à l'intérieur, il est tué avec ses petits par les veneurs.
Ce concept de chasse consiste à poursuivre du gibier jusqu'à son épuisement en lançant à ses trousses une meute de chiens courants contrôlés par des cavaliers et quelques veneurs (organisateurs) armés, quant à eux, d'une simple trompe de chasse, un instrument de musique français.
Poursuivre un animal avec des chiens courants : Courre un cerf.
Harrier. Le harrier, chien de meute, est utilisé pour la chasse au lièvre plus particulièrement.
Chez les petits carnivores, l'espèce la plus prélevée est le renard, avec 430 000 animaux tués. Pour le grand gibier, le sanglier et le chevreuil arrivent en tête, avec respectivement 724 000 et 591 000 individus abattus.
Il faut ici adresser au président de la fédération départementale des chasseurs de votre département un courrier recommandé avec accusé de réception précisant que vous souhaitez que votre terrain soit interdit de chasse en raison de vos convictions personnelles (voir lettre type jointe).
Les chats seraient responsables de la mort d'oiseaux et de rongeurs. Une fédération de chasseurs de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, assure que chaque année un seul chat peut tuer jusqu'à 1.000 oiseaux sauvages. Mais pour l'écologiste Johannes Remmel, rien ne justifie une telle réglementation.
Cette activité est à l'origine d'un préjudice écologique important et empêche toute protection efficace de la biodiversité. Par ailleurs, une minorité, les chasseurs (qui ne représentent qu'1,7 % des Français), accaparent et insécurisent la nature – ils gênent la pratique d'autres loisirs.
Le grand gibier continuera dans le même temps de croître, ce qui impliquera une régulation d'autant plus efficace que le nombre de chasseurs aura diminué. Alors oui, on chassera toujours en 2040, on sera moins nombreux, c'est certain, plus urbain, et on devra s'ouvrir et cohabiter avec les autres usagers de la nature.
Si la chasse tue des millions d'animaux chaque année en France, visant de manière absurde des espèces soi-disant nuisibles, elle est aussi responsable de la mort d'êtres humains. On compte tous les ans dans notre pays une centaine d'accidents de chasse, causant une dizaine de morts et de nombreuses blessures graves.
Aussi, il est interdit de chasser dans un rayon de 150 mètres autour d'une habitation, uniquement si le dit-terrain se trouve sur le territoire d'une ACCA.
En France, le mercredi a été non chassé entre 2000 et 2003. En Italie, à l'exception de la Sardaigne où les seuls jours de chasse autorisés sont les jeudis et les dimanches, la chasse est interdite les mardis et vendredis, et il n'est possible de chasser qu'entre trois et cinq jours par semaine (selon la région).
Le principe de la vènerie sous terre, aussi appelée déterrage, est de chasser le blaireau ou le renard dans les galeries qu'ils creusent dans le sol. Pour ce faire, une meute de chiens de chasse est indispensable afin de repérer et poursuivre la voie de l'animal.