Si la chasse tue des millions d'animaux chaque année en France, visant de manière absurde des espèces soi-disant nuisibles, elle est aussi responsable de la mort d'êtres humains. On compte tous les ans dans notre pays une centaine d'accidents de chasse, causant une dizaine de morts et de nombreuses blessures graves.
La chasse a pour séquelle de déstabiliser les équilibres naturels. Le simple fait de déverser du plomb dans l'environnement, empoisonne et tue les végétaux dont certains animaux se nourrissent, tombent malades et meurent à leur tour. Environ 9000 tonnes de plomb par an disséminées dans la nature.
Les chasseurs affirment qu'ils ont un rôle écologique essentiel, car ils protègent le biotope. Sans eux, disent-ils, il n'y aurait pas de régulation de certaines espèces qui détruisent l'équilibre de la faune et des forêts.
La chasse est la traque d'animaux dans le but de les capturer ou de les abattre, les manger ou les détruire. Quand la chasse est soumise à une réglementation, la pratique de la chasse en dehors de son cadre légal est appelée braconnage.
La chasse à courre reproduit le schéma exact de la nature. Elle est, de ce fait, la plus écologique. L'utilisation du terme « épuisement » est également inappropriée puisque les chiens chassent un animal sauvage non pas jusqu'à l'épuisement mais jusqu'à venir à bout de ses ruses.
La plupart des pays européens ont interdit la chasse à courre : l'Allemagne en 1950, la Belgique en 1995, l'Ecosse en 2002 et même l'Angleterre en 2005, alors qu'il s'agit du pays d'origine de la vénerie ! Elle n'est pas pratiquée dans beaucoup d'autres pays, au Pays-Bas, au Luxembourg et en Suisse par exemple.
« La chasse à courre enfin interdite en France ».
La chasse est souvent présentée comme une nécessité : elle permettrait d'éviter la surpopulation des animaux sauvages et les dégâts qu'elle provoque par l'abattage sélectif du gibier tout en protégeant les êtres humains et les animaux de diverses maladies.
La chasse crée un climat d'insécurité qui perturbe la pratique des autres sports et loisirs de plein air. Les détonations, cris, aboiements, allées-venues des 4x4, empêchent de profiter pleinement de la nature.
La chasse est interdite depuis une trentaine d'années en Inde et dans tout le sous-continent indien, en Afrique de l'Est, et même, en Europe, dans le canton de Genève. Elle est marginale dans les Pays-Bas. Tous ceux qui ont pu visiter ces pays ont vu qu'aucun déséquilibre ne résultait de l'interdiction de chasser.
Si la chasse tue des millions d'animaux chaque année en France, visant de manière absurde des espèces soi-disant nuisibles, elle est aussi responsable de la mort d'êtres humains. On compte tous les ans dans notre pays une centaine d'accidents de chasse, causant une dizaine de morts et de nombreuses blessures graves.
Les chasseurs se voient de plus en plus en protecteurs de la nature, voire en garants de la biodiversité. En Afrique, certains tuent des espèces protégées, moyennant d'importantes sommes d'argent (Lire ici un extrait de notre dossier sur le sujet).
Il faut ici adresser au président de la fédération départementale des chasseurs de votre département un courrier recommandé avec accusé de réception précisant que vous souhaitez que votre terrain soit interdit de chasse en raison de vos convictions personnelles (voir lettre type jointe).
Cette activité est à l'origine d'un préjudice écologique important et empêche toute protection efficace de la biodiversité. Par ailleurs, une minorité, les chasseurs (qui ne représentent qu'1,7 % des Français), accaparent et insécurisent la nature – ils gênent la pratique d'autres loisirs.
Chez les petits carnivores, l'espèce la plus prélevée est le renard, avec 430 000 animaux tués. Pour le grand gibier, le sanglier et le chevreuil arrivent en tête, avec respectivement 724 000 et 591 000 individus abattus.
A l'instar du pompier pyromane, la chasse s'entretient elle-même. Tuer les prédateurs, élever et lâcher des millions d'animaux, pour ensuite avoir l'hypocrisie de se mettre en position de « sauveurs », de se prétendre « régulateurs » indispensables, relèvent de la pure imposture.
Le grand gibier continuera dans le même temps de croître, ce qui impliquera une régulation d'autant plus efficace que le nombre de chasseurs aura diminué. Alors oui, on chassera toujours en 2040, on sera moins nombreux, c'est certain, plus urbain, et on devra s'ouvrir et cohabiter avec les autres usagers de la nature.
➢ La chasse du gibier de montagne est autorisée uniquement les mercredis, samedis et dimanches. ➢ La chasse du gibier de passage et du gibier d'eau peut s'effectuer tous les jours dans les périodes prévues par les différents arrêtés en vigueur.
La chasse, c'est nettoyer les chemins forestiers, entretenir la forêt pour que le gibier puisse se déplacer et se nourrir. Il faut savoir qu'aujourd'hui, le gibier a tendance à disparaître car il n'a plus rien pour se nourrir, surtout en hiver.
Pour être plus précis, il est constaté qu'environ la moitié des chasseurs français habitent dans des villes de plus de 20 000 habitants (13 % dans des villes de 20 000 à 99 000 habitants et 22,5 % de 100 000 à 1 999 999 habitants), tandis que 11 % vivent dans l'agglomération parisienne.
Aucun mode de chasse n'échappe aux femmes
Le fait qu'elles soient minoritaires à pratiquer ce qui pendant des années a été un loisir d'homme, ne veut pas dire qu'il n'y ont pas toute leur place, bien au contraire. Aujourd'hui, elles sont un peu moins de 30 000, soit 2% du nombre de chasseurs recensés en 2019.
La chasse à courre, ou vénerie, est un mode de chasse consistant à poursuivre, à l'aide d'une meute de chien, un animal sauvage jusqu'à l'épuisement, la mise à mort étant faite à la dague ou à l'épieu.
Pour monter son équipage, le prétendant va dans un premier temps contacter la société de vènerie qui lui remettra un dossier avec toutes les pièces d'usage à remplir et sur lequel il pourra répondre aux critères indiqués ci dessus.
La chasse à courre est pratiquée en France, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Irlande, et ponctuellement en Italie et au Portugal (équipage de Santo Huberto). En France, la chasse à courre se développe sous le règne de François Ier .