Loisir pour les uns, barbarie pour les autres, la chasse fait depuis des années l'objet de nombreuses controverses entre partisans de son interdiction, pratiquants qui s'affirment premiers écolos du pays ou adeptes des balades fusil en main et animaux dans le viseur pour le simple «plaisir».
Les partisans de la chasse continuent de prétendre qu'on peut éviter la surpopulation des animaux sauvages et les dégâts qu'elle provoque par l'abattage sélectif du gibier. En outre, on préserverait ainsi la nature, car, en tuant les animaux malades, on protègerait les hommes et les bêtes de diverses maladies.
La chasse à courre reproduit le schéma exact de la nature. Elle est, de ce fait, la plus écologique. L'utilisation du terme « épuisement » est également inappropriée puisque les chiens chassent un animal sauvage non pas jusqu'à l'épuisement mais jusqu'à venir à bout de ses ruses.
La chasse crée un climat d'insécurité qui perturbe la pratique des autres sports et loisirs de plein air. Les détonations, cris, aboiements, allées-venues des 4x4, empêchent de profiter pleinement de la nature.
Si la chasse tue des millions d'animaux chaque année en France, visant de manière absurde des espèces soi-disant nuisibles, elle est aussi responsable de la mort d'êtres humains. On compte tous les ans dans notre pays une centaine d'accidents de chasse, causant une dizaine de morts et de nombreuses blessures graves.
La chasse est interdite depuis une trentaine d'années en Inde et dans tout le sous-continent indien, en Afrique de l'Est, et même, en Europe, dans le canton de Genève. Elle est marginale dans les Pays-Bas. Tous ceux qui ont pu visiter ces pays ont vu qu'aucun déséquilibre ne résultait de l'interdiction de chasser.
Il faut ici adresser au président de la fédération départementale des chasseurs de votre département un courrier recommandé avec accusé de réception précisant que vous souhaitez que votre terrain soit interdit de chasse en raison de vos convictions personnelles (voir lettre type jointe).
Principe. À l'époque des rois, la chasse à courre était réservée et pratiquée par la noblesse française. De nos jours, elle est aussi réservée à certains privilégiés, car il s'agit d'un sport relativement onéreux. Son objectif est de poursuivre du gibier.
Tout exercice qui augmente votre fréquence cardiaque est bon pour vous. La chasse teste également votre endurance et votre force globale. La chasse vous oblige à aller là où se trouvent les animaux. Et là où se trouvent les animaux sauvages, les humains sont absents.
La chasse a pour séquelle de déstabiliser les équilibres naturels. Le simple fait de déverser du plomb dans l'environnement, empoisonne et tue les végétaux dont certains animaux se nourrissent, tombent malades et meurent à leur tour. Environ 9000 tonnes de plomb par an disséminées dans la nature.
Les races les plus connues sont le Beagle, l'Anglo-Français de petite vènerie, le Harrier et le Beagle Harrier. Leur dressage ne se fait pas en un claquement de doigts. Il faut beaucoup de patience et de persévérance pour leur apprendre les ordres de base.
La place du veneur à la chasse à courre
Les veneurs suivent et encadrent les chiens à pied lorsqu'il s'agit de chasser les animaux qui parcourent de courtes distances (lapins, et lièvres) mais aussi à cheval, lorsque les animaux parcourent de plus grandes distances (cerfs, chevreuils, sangliers, renard).
Les chasses à courre se déroulent donc dans des forêts domaniales appartenant à l'État qui les loue à ces équipages pour 100 000 à 150 000 euros par an.
D'abord, parce que la chasse n'est pas éthique, la mort d'un animal ne pouvant faire l'objet d'un amusement ; ensuite, qu'elle est une source de gène et d'insécurité pour les promeneurs ; enfin, qu'elle est préjudiciable à la faune sauvage : la pratique a notamment des répercussions sur la distribution géographique des ...
La chasse n'est pas une pulsion, mais un acte de raison d'une légitimité bouleversante. À l'opposé de la guerre, elle est sans cruauté et obéit à des règles très strictes assurant l'abondance du gibier qui procure au chasseur la nourriture et la vie.
A l'instar du pompier pyromane, la chasse s'entretient elle-même. Tuer les prédateurs, élever et lâcher des millions d'animaux, pour ensuite avoir l'hypocrisie de se mettre en position de « sauveurs », de se prétendre « régulateurs » indispensables, relèvent de la pure imposture.
Donc, les chasseurs se sont tournés vers le gros gibier. Le sanglier a été une sorte de bénédiction, les chasseurs ont fait ce qu'il fallait pour augmenter les populations. Si l'on épargne les grosses femelles, qui font plus de petits, la population s'installe rapidement. » D'autres facteurs ont aidé.
Il est autorisé de chasser sur n'importe quel territoire public. Cependant, la loi peut imposer la création d'une association communale de chasse agréée (ACCA) sur chaque territoire. Dans ce cas, pour obtenir l'autorisation de chasser, il faut alors devenir membre de l'association en question.
l'« hallali », sonnerie qui annonce la mort. Elle est sonnée par les veneurs lorsque l'animal traqué est pris. Selon sa taille, l'animal est soit coiffé par les chiens, soit servi par un veneur, souvent le piqueur ; la « curée », cérémonie d'hommage à l'animal qui suit sa mort et récompense les chiens.
Harrier. Le harrier, chien de meute, est utilisé pour la chasse au lièvre plus particulièrement.
Parmi les chiens de traîneau ou chiens nordiques, on compte le Husky Sibérien, le Malamute, le Samoyède, le Groenlandais et le chien Inuit du Canada. Ces derniers possèdent un fort instinct de meute rapporté à celui du loup.
- Les sangliers, animaux prudents lorsqu'ils ne sont pas chassés, ne franchissent pas cette clôture : ils sont bien trop méfiants. - Dans des conditions normales, ils ne la sautent pas car elle s'apparente à un « mur électrique » dont ils ne comprennent pas le fonctionnement !
Outre les dates d'ouverture et de fermeture générales fixées du 25 septembre 2022 à 9h00 au 28 février 2023, cet arrêté précise les modes, horaires et conditions spécifiques de chasse selon les espèces de gibier.
Depuis le 27 juillet 2000, tout propriétaire peut interdire la chasse sur son terrain, pour notamment préserver la faune sauvage.
La chasse doit faire face à plusieurs défis : maîtrise des populations de grand gibier, lutte contre l'érosion de la biodiversité et la dégradation des habitats, partage de la nature et maintien du rôle de sentinelle sanitaire sur la faune sauvage.