Le cognitivisme succède au néo-béhaviorisme (au moins chronologiquement), en s'y opposant. En effet, il part du principe que des facteurs internes à l'individu sont en cause dans l'apprentissage. Il revendique l'accès à des processus cognitifs internes.
Le cognitivisme s'emploie à améliorer les capacités de compréhension, de réflexion, d'intégration et de traitement de l'information chez les apprenants adultes. Ainsi, de nouvelles connaissances viennent s'ajouter aux connaissances préexistantes dans la mémoire des apprenants grâce à cette perspective.
Abordé sous l'angle cognitif, le processus d'apprentissage comporte trois phases distinctes, mais interdépendantes : l'acquisition, la rétention, le transfert, auxquelles s'ajoute le développement de la métacognition.
Il devra l'inciter à investir dans son erreur, à comprendre le lieu et le pourquoi de celle-ci, à retrouver sa source. Il n'est en tout cas pas question de donner la bonne réponse, car l'apprenant risquerait de répondre par modélisation en s'appuyant sur une mémorisation de celle-ci.
Le fondateur du cognitivisme :
Le courant pédagogique cognitivisme de Jean Piaget et la théorie de la croissance cognitive de Jérôme Bruner étaient deux théories influentes dans le cognitivisme en psychologie. Jean Piaget était un psychologue suisse et le créateur des études cognitives.
Les processus cognitifs sont : Perception – Attention – Sensation. Mémoire – Représentation – Langage. Raisonnement – Catégorisation – Prise de décision – Reconnaissance.
Quels sont les avantages et limites du cognitivisme ? Les théories cognitivistes permettent notamment de créer des modèles d'apprentissage afin de rendre l'assimilation des connaissances plus aisée. Un de ses principaux champs d'application est le domaine des sciences de l'éducation.
Cette démarche possède également ses limites. Il existe des phénomènes comme les émotions ou encore le traitement premier de stimuli sensori-moteurs qui seront difficilement explicables en termes de structures symboliques.
La théorie socio cognitive (Bandura, 1986) s'appuie sur le concept d'agentivité pour décrire la capacité des individus à exercer intentionnellement une influence sur le cours de leur vie et de leurs actions (Carré, 2004).
La psychologie cognitive a pour but de comprendre l'acquisition, l'organisation et l'utilisation de nos connaissances. Les principales fonctions ou activités mentales étudiées sont la perception, l'attention, la mémorisation, la résolution de problèmes, le raisonnement et le langage.
Rosch, l'hypothèse de base du cognitivisme est que « l'intelligence – humaine comprise – ressemble tellement à la computation dans ses caractéristiques essentielles que la cognition peut en fait se définir par des computations sur des représentations symboliques […].
L'idée centrale de la théorie est que le contenu de pensée d'un sujet influence son humeur.
Appliqué à la pédagogie, le behaviorisme considère qu'apprendre consiste à transmettre des savoirs, en renforçant des comportements via des stimulis positifs (récompenses) ou négatifs (punitions) qui vont conditionner l'apprenant à donner de bonnes réponses.
Des gestes du quotidien vous permettent de stimuler vos compétences cognitives. C'est par exemple le cas de la lecture. Elle sollicite la mémoire et les capacités d'apprentissage et de concentration. De même, l'utilisation d'un ordinateur ou d'une tablette est bénéfique.
L'objectif de la psychologie cognitive reste de savoir décrire et comprendre, le plus scientifiquement possible, les mécanismes mentaux humains. Pour les ergonomes et les designers, avoir des connaissances en psychologie cognitive contribue à offrir une meilleure expérience à l'utilisateur d'un système ou d'un produit.
apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme). apprendre c'est construire des images de la réalité dans des situations d'action (le constructivisme);
Toujours selon Vygotski (1985), de tels outils peuvent être matériels ou non : le langage, les systèmes de symboles, les schémas ou les cartes sont des outils cognitifs.
Les sciences cognitives utilisent conjointement des données issues des six sous-disciplines qui la composent : les neurosciences, la linguistique computationnelle, l'anthropologie cognitive, la psychologie cognitive, la philosophie de la cognition et l'intelligence artificielle.
4. Une théorie structuraliste et constructiviste. Pour Piaget, il existe indéniablement une base biologique au développement de l'intelligence, qui prend la forme de mécanismes fonctionnels, existants chez l'être humain dès la naissance.
L'égocentrisme enfantin traduit l'indifférenciation du sujet et de l'objet, ainsi que la confusion du point de vue propre avec celui d'autrui. L'égocentrisme est l'incapacité qu'a l'enfant de se décentrer et de coordonner son point de vue avec celui d'autrui.
La théorie pédagogique vise à décrire comment aider les gens à apprendre et à se développer, à créer des conditions qui augmentent les chances d'apprendre et à améliorer l'instruction. Il en existe trois sortes : behavioriste, cognitive et constructiviste.