La Chine investit en effet depuis des décennies des milliards dans son programme spatial. En 2003, le géant asiatique a envoyé son premier astronaute dans l'espace. En 2019, le pays a posé un véhicule sur la face cachée de la Lune (une première mondiale).
C'est véritablement à partir des années 80 et l'arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping, et de sa politique de réformes et d'ouverture, que le programme spatial chinois peut véritablement prendre son envol, et se structurer autour de programmes « bien structurés et surtout ambitieux, avec des budgets beaucoup plus ...
La Station spatiale chinoise lancée en 2021 promet de belles et nombreuses recherches scientifiques. Moins connue que son homologue, l'ISS, elle n'en reste pas moins un endroit privilégié pour de nombreux pays qui y mènent des recherches. Découvrez le programme scientifique international de cette formidable station.
La station spatiale, placée sur une orbite basse de 300 à 400 km , devrait permettre d'effectuer des expériences scientifiques en micro gravité, contribuer à la mise au point de technologies spatiales et préparer les équipages chinois aux vols de longue durée.
La conquête de nouveaux territoires terrestres, comme l'occupation des îles Paracels en 1974, permet une nouvelle stratégie maritime. L'arrivée de Deng Xiaoping au pouvoir en 1978 permet une affirmation du projet de faire de la Chine une grande puissance maritime.
Recherche contre le cancer, physique des fluides, observation de la Terre ou encore préparation de futurs voyages spatiaux font partie des activités de l'équipage. Longue de 108 mètres et large de 73 mètres, l'ISS offre 388 m3 de volume habitable.
On appelle « puissance spatiale » un État ou un groupe d'États ayant prouvé sa capacité à placer des satellites en orbite à l'aide de ses propres lanceurs et qui peut conduire en toute autonomie l'activité spatiale de son choix.
États-Unis, Russie et Chine…
105 sont encore opérationnels. En 2019, la Chine est premier rang en termes de lancement. On compte 34 tirs dont 2 échecs de la Chine - qui confie la totalité de ses satellites a ses lanceurs nationaux -, 27 pour les États-Unis et 22 pour la Russie.
Mais pourquoi les États-Unis ont-ils écarté la Chine de l'expérience de l'ISS ? Ce refus tient à un seul homme : Frank Wolf. Ce membre du Congrès américain a passé sa carrière, année après année, à faire tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher la Nasa de travailler avec la Chine à quelque titre que ce soit.
Nommée en chinois Tiangong (« Palais céleste ») mais aussi connue par son acronyme CSS (pour « Chinese Space Station » en anglais), la station spatiale chinoise devrait être pleinement opérationnelle d'ici à la fin de l'année 2022.
Après un séjour de plus de 93 jours à bord de la Station spatiale chinoise Tianhé, les trois taïkonautes, qui l'avaient rejointe le 17 juin, sont redescendus sur Terre. Ils ont atterri vendredi dans le désert de Gobi, au nord-ouest de la Chine. Le prochain vol habité est prévu début octobre.
Les ambitions maritimes de la Chine s'affirment depuis le début du XXIe siècle. Outre la défense des côtes, l'objectif des autorités chinoises est de s'imposer sur les océans afin de renforcer la puissance du pays. En mer de Chine méridionale, la Chine militarise des territoires insulaires (îles Paracels et Spratleys).
La Chine est aujourd'hui une puissance spatiale incontournable sur la scène internationale.
Sa puissance économique est fondée sur le faible coût de la main-d'œuvre et l'exportation de produits manufacturés, facilitée par son adhésion à l'OMC en 2001. Bien que son premier partenaire soit les États-Unis, la Chine investit de plus en plus dans les autres pays émergents et en Afrique.
L'espace est un enjeu militaire majeur
L'espace est d'abord une zone de transit d'objets. Un missile balistique a, en règle générale, une phase exoatmosphérique, où il transite par l'espace. Toute puissance qui dispose de missiles de cette nature dans son arsenal utilise donc l'espace à des fins militaires.
Roscosmos, officiellement l'entreprise d'État pour les activités spatiales « Roscosmos » (en russe : Государственная корпорация по космической деятельности «Роскосмос», Gossoudarstvennaïa korporatsia po kosmitcheskoï deiatel'nosti « Roscosmos »), est l'agence chargée du programme spatial civil russe.
08/01/1642. Mort du scientifique Galilée (né le 15 février 1564).
Le terme spationaute n'est utilisé qu'en Europe et désigne une personne qui va dans l'espace. Le mot utilisé pour désigner cette personne dépend de la nationalité de la fusée avec laquelle il part dans l'Espace. Les américains, eux, utilisent le mot astronaute.
La raison est toute simple ! "Spationautes", c'est le mot français, "astronautes", le mot anglais, et "cosmonautes", le mot russe ! Vieil héritage de la Guerre froide. Pour désigner les spationautes chinois, on parle de "taïkonautes", tàikōngrén étant le nom donné à l'espace en mandarin.
En théorie, l'exploration spatiale pourrait permettre de trouver de nouvelles ressources, utiles pour la Terre, et peut-être même pour la transition écologique. Potentiellement, l'industrie spatiale représente des pistes pour la recherche et l'innovation.
Pour préparer les voyages spatiaux, tester les effets de l'espace sur la physiologie humaine ou éprouver la résistance de nouveaux matériaux, la Station spatiale internationale est un véritable laboratoire volant qui orbite au dessus de nos têtes.
Ce programme, lancé et piloté par la NASA, est développé conjointement avec l'Agence spatiale fédérale russe, avec la participation des agences spatiales européenne, japonaise et canadienne.
[*] Cette vitesse de 28 000 km/h est un minimum pour que l'ISS ne retombe pas sur Terre car la station est soumise d'une part à l'attraction terrestre qui l'attire vers notre planète et d'autre part à sa vitesse qui l'en éloigne.