La Dre Zaleski-Zamenhof décrypte : « La nicotine accélère le métabolisme et brûle environ 200 calories par jour. Elle augmente également le taux de glycémie dans le sang, ce qui a un effet anorexigène : on a moins faim. » Il est donc exact que fumer « aide » à moins manger et « brûle » des calories.
Les causes de cette prise de poids :
la nicotine brûle les graisses (10 cigarettes du commerce = 100 Kcalories), et a un effet coupe-faim, un léger ralentissement du métabolisme quand on arrête de fumer : l'organisme « brûle » moins de calories, une compensation du phénomène de manque par du grignotage.
Le tabac améliore les performances dans des sports où l'adresse, la vitesse de réaction, l'acuité visuelle, la maîtrise de soi, la précision et l'orientation spatiale sont essentielles. Il n'est pas pour autant considéré comme une substance dopante.
Est-ce-que la cigarette fait maigrir ? Il est parfaitement possible d'arrêter de fumer et de maigrir en même temps. Bien sûr, il faut pour cela une bonne dose de volonté au fond de vous-même. Il faut vous libérer de vos supplices incessants que demandera votre corps, ce qui est plus facile à dire qu'à faire.
Lorsque l'on fume, la nicotine contenue dans le tabac agit en diminuant l'appétit, en augmentant les dépenses énergétiques et en ralentissant le stockage des graisses : elle agit donc un peu à la manière d'un « coupe-faim ».
Le gène AZGP1 est en fait plus actif chez les fumeurs or, la protéine codée par ce gène régule la masse grasse, alors que la prise alimentaire et de boissons reste la même. En arrêtant de fumer, le taux de synthèse de la protéine baisse et, associé aux grignotages liés au manque, fait reprendre des kilos.
La nicotine est la molécule responsable de la variation du poids corporel dès le début du tabagisme et lors de son arrêt. Son absorption engendre une augmentation des dépenses énergétiques de l'organisme et freine l'appétit. La nicotine contenue dans la cigarette a par ailleurs un effet chimique qui brûle des calories.
Lorsqu'on fume, la nicotine joue un rôle de stimulant. Ainsi, à l'arrêt du tabac, apparaît une fatigue qui est due à 2 phénomènes : le phénomène de désintoxication auquel procède l'organisme, le manque de nicotine et donc de ce fameux stimulant.
Il n'y a aucun risque, ni danger à s'arrêter du jour au lendemain. L'inconvénient c'est que vous allez passer par des moments compliqués dus au manque. C'est juste le corps qui doit se réhabituer à une vie sans fumée de cigarette. Peut-être passerez-vous par des difficultés à respirer.
La réponse serait dans leur ADN. Pour leur analyse, les chercheurs ont étudié les dossiers de santé de plus de 50 000 personnes et ils ont découvert qu'une mutation "favorable" de l'ADN améliorait la fonction pulmonaire de certaines personnes et faisait écran à l'impact mortel du tabac.
En cela, la toxicité de la cigarette traditionnelle est largement plus élevée que l'ecig. Cette combustion entraîne l'apparition de substances dangereuses qui détruiront rapidement la santé des fumeurs.
Fumer quelques cigarettes par jour n'est pas dangereux.
1 à 4 cigarettes par jour c'est 3 fois plus de risque de mourir d'un infarctus.
Un paquet de cigarettes "brûle" 200 calories par jour, soit l'équivalent de : * une part de gâteau ou une viennoiserie * ou un Coca-Cola * ou une poignée de bonbons * ou 3/4 d'une tablette de chocolat * ou 1/2 Mars * ou 200 g de pâtes ou de riz * ou une très grosse part de camembert * ou 5 tranches de saucisson.
Le tabagisme est une cause majeure de maladies, associée à un très fort impact sanitaire sur la santé des populations. C'est la première cause de mortalité évitable, avec environ 75 000 décès estimés en 2015, soit environ 13% des décès survenant en France métropolitaine.
En arrêtant de fumer un paquet de cigarettes par jour, le corps diminue ses dépenses d'environ 200 Calories (Kcal), soit environ 10 Kcal par cigarette. Ce qui se traduit sur la balance par une prise de quelques kilos chez 2/3 des ex-fumeurs.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que d'ici 2020, le tabac sera la principale cause de décès et d'incapacité, avec plus de 10 millions de victimes par an. A l'occasion de la journée mondiale sans tabac, qui a lieu aujourd'hui, ce mercredi 31 mai, et si vous essayiez d'arrêter le tabac ?
Les tremblements, eux, sont dus à la nicotine, qui, arrivant très rapidement dans votre cerveau, y provoque l'accélération du rythme cardiaque et la contraction de l'ensemble de votre réseaux vasculaire.
En première intention, nous vous conseillons donc d'utiliser des substituts à la nicotine (patchs associés à des pastilles à la nicotine, ou à des gommes, spray...). Si les substituts sont bien dosés, ils atténuent les symptômes de sevrage.
Le kiwi et le citron deux aliments très riches en vitamine C. Il est prouvé que les fumeurs ont 10% moins de vitamine C que les non-fumeur. Le tabac engendre une carence. De plus, le kiwi a un effet laxatif, qui peut vous permettre de soulager la constipation des fois liée au sevrage tabagique.
Toujours en phytothérapie, l'infusion de gingembre est recommandée pour nettoyer naturellement vos poumons et les fortifier. Elle les aide à se débarrasser du mucus, des toxines et de divers allergènes. Il suffit de laisser infuser 1 g de gingembre en poudre dans 250 ml d'eau bouillante pendant une dizaine de minutes.
Le kudzu : une plante anti-addictive
La kudzu est une plante originaire d'Asie utilisée pour favoriser le sevrage en cas d'addiction. C'est un très bon allié pour la dépendance du tabac car il prend la place de la nicotine dans le cerveau (les molécules peuvent se fixer sur les mêmes récepteurs que la nicotine).