Le gouvernement de Vichy justifie la Collaboration en espérant « alléger le poids des souffrances de notre pays ». Pétain espère devenir l'allié de l'Allemagne et donc payer moins de réparation de guerre et faire libérer les prisonniers français.
Pour le Maréchal Pétain, la Collaboration « doit permettre d'obtenir des concessions significatives et rapides qui amélioreront la vie des Français et permettront ainsi de renforcer sa popularité et de renforcer l'assise du régime » (p. 86).
Vichy est le siège du Gouvernement de l'« État français » — plus connu sous le nom de régime de Vichy — entre juillet 1940 et août 1944. La station thermale de l'Allier, située alors en zone libre, est choisie principalement par sa forte capacité hôtelière et son accès assez rapide à Paris.
Le régime de Vichy sert l'idéologie allemande dans différents domaines : prêt de main-d'œuvre (STO), renforcement de la répression contre les opposants, création du SOL, puis de la Milice française, mesures économiques en faveur de l'Allemagne, etc.
L'armistice est signé le 22 juin 1940 entre le Reich allemand et les représentants du tout nouveau gouvernement Pétain. Les conditions des Allemands sont extrêmement lourdes pour la France. Le but est alors pour Hitler d'empêcher la France de se relever d'une telle défaite et de lui infliger une terrible humiliation.
Des raisons logistiques aiguillent le choix du gouvernement de Vichy. Ce sont Raphaël Alibert et Paul Baudoin qui proposent la ville de Vichy. Stratégiquement, le choix est intéressant, car la ville est proche de la ligne de démarcation et que les liaisons routières et ferroviaires en direction de Paris sont bonnes.
Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
La collaboration prend des formes multiples : collaboration d'État (menée par le régime de Vichy), collaboration économique (qui est le fait à la fois de l'État et des entreprises privées, agricoles ou industrielles), collaboration littéraire, artistique, collaboration mondaine d'une partie du Tout-Paris, compromission ...
Substituant la devise « Travail, Famille, Patrie » à la formule républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité », il se fonde sur une idéologie nationaliste, autoritaire, xénophobe et antisémite, rejetant la démocratie parlementaire.
Pierre Laval, ministre de la Justice, manœuvre pour que les parlementaires accordent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
Refusant de demander l'armistice à l'Allemagne, le gouvernement de Paul Reynaud démissionne le 16 juin 1940. Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil.
Les trois termes se trouvaient déjà dans le slogan « Patrie, famille, travail » lancé en 1902 par le syndicaliste Paul Lanoir au sein de la Fédération nationale des Jaunes de France. Malgré l'antériorité des différents usages, la devise est parfois attribuée à Emmanuel Berl.
C'est quoi, la collaboration ? C'est la coordination d'efforts entre plusieurs personnes pour atteindre un objectif commun. Les méthodes de collaboration structurées peuvent aider à améliorer la communication et la résolution de problèmes en équipe, augmentant ainsi les chances de réussite.
Pourquoi développer la collaboration ? En entreprise, la collaboration est un élément important dans son processus de développement. Elle permet d'améliorer la productivité, de favoriser le partage des connaissances, de développer une nouvelle gestion de projet, mais encore, de favoriser le climat social.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, cette collaboration prend plusieurs formes : coopération économique, arrestations de résistants, de francs-maçons, d'ecclésiastiques catholiques, et d'opposants politiques (notamment communistes), rafles de Juifs français et étrangers, réfugiés en France avec la montée du nazisme ...
b) Vichy, un régime autoritaire
Dès ses débuts, le régime a supprimé la liberté de la presse et le droit de grève, interdit les partis et les syndicats. Pour Pétain, le pays ne peut en effet se relever que s'il est uni. Les fonctionnaires doivent prêter serment. L'État favorise le corporatisme.
Dès l'Antiquité, la ville, répondant au nom d'Aquæ Calidæ, était déjà connue pour la qualité et les vertus thérapeutiques de ses eaux minérales. De nombreux vestiges attestent ainsi l'exploitation de ses eaux dès l'époque gallo-romaine. Après les guerres de Religion, la ville connait une période plus clémente.
Rejetant la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » et la démocratie, il supprime le suffrage universel et les partis politiques. La France doit se tourner vers des valeurs traditionnelles : le patriotisme, la famille, la religion. « Travail, famille, patrie » devient la devise du nouveau régime.
Pétain pense que la collaboration va aider le pays à moins souffrir, à améliorer le sort des prisonniers et à atténuer la charge des frais de l'occupation.
Alors que Hitler ordonne à la Wehrmacht de battre en retraite, les vichystes sont arrêtés par les Alliés. Dans son ordonnance du 9 août 1944, le GPRF affirme la permanence en droit de la République française et se substitue au régime de Vichy.
Le général De Gaulle reconnaît bien l'évidence de la défaite, mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre au nom de "l'espérance" et par solidarité avec l'Angleterre. Il explique aux Français que les empires peuvent servir de repli et que les États-Unis peuvent faire office de recours.
Question d'origine : Bonjour, le général de Gaulle portait le grade de général de brigade (2 étoiles) durant toute la fin de sa carrière militaire puis en qualité de Président de la République sans avoir bénéficié d'aucun avancement dans le corps des officiers généraux.
Historique. Charles de Gaulle arrive à Londres le 17 juin 1940 avec l'intention de négocier avec les Britanniques, alliés de la France, la poursuite de la guerre, après avoir exposé son plan à Paul Reynaud. Il rencontre le Premier ministre britannique, Winston Churchill, dans l'après-midi.