[...] La conscience nous impose l'obscurité et les problèmes du monde, alors que l'humain veut vivre en paix comme inconsciente de ce qu'il se passe ailleurs. La conscience est aussi une source de malheur par son aspect de privations et d'interdictions : elle nous empêche de laisser nos désirs se libérer.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
la conscience malheureuse : la négation du monde conduit à la conscience religieuse, qui se crée un maître transcendant, Dieu, toujours par peur de la mort, et en cela c'est encore une conscience servile. Cette conscience est malheureuse car elle est divisée entre un moi empirique et mortel, et un moi transcendant.
La conscience, propre de l'homme, peut aussi le faire sombrer dans la misère au point de le ramener au rang d'un objet victime de la nature, victime de sa propre conscience.
La conscience amène l'être à un tel niveau de compréhension et de clairvoyance quant à lui-même et aux choses qui l'entourent qu'elle paraît bien faire obstacle au bonheur parce qu'elle montre combien rien n'est simple et nous perd dans les méandres de la pensée.
B/ Se sentir et se penser
La conscience permet d'être une personne, de dire « je », de se penser, de rester la même personne au cours du temps. Kant prend l'exemple du petit enfant qui parle de lui à la 3ème perspnne. L'enfant ne fait que se sentir, c'est-à-dire, chaque instant et état se succèdent sans lien.
La limite de la conscience se trouve peut être dans sa propre définition, de mon opinion la nature semble posséder quelque chose de plus important que la conscience, la notion de rentabilité ou de nécessité qui surpasse n'importe quel notion par son impartialité. Perdre le « libre agir » quand on possède Tout…
La conscience apparaît donc comme ce qui nous libère de notre condition finie et misérable ; comme ce qui nous libère du pouvoir néantisant de l'univers, que ce dernier exerce sur moi d'un point de vue matériel. La conscience est donc bien une source de liberté, par le pouvoir qu'elle nous donne sur le reste du monde.
L'homme est un être conscient de ce qui est, de ce qu'il est et de ce qu'il fait. Il a conscience de ce qui est, de son entourage, de la réalité sensible. Avec la conscience de soi, il a connaissance de son être, de son identité, c'est-à-dire de ce qu'il est lui-même.
Le mot conscience vient de cum scientia, c'est-à-dire avec science donc on peut définir la conscience comme une connaissance qui est d'abord de soi, du monde mais aussi du bien et du mal. La conscience est le propre de l'homme, c'est-à-dire que c'est ce qui le différencie de l'animal.
La raison est «cette lumière que Dieu a donnée à tous les hommes pour les conduire ». La conscience est ce «qui nous instruit clairement, sans recherche, sans étude, sans instruc¬ tion, sans besoin de consultation étrangère, toujours, en tous lieux, et même malgré nous » (p. 109).
La première chose à faire pour vous en libérer est d'accepter et de comprendre vos émotions, et surtout de ne pas les réprimer. Faites l'exercice suivant : écrivez une lettre avec tout ce qui vous préoccupe, sans omettre de détails.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
La conscience est l'appréhension directe par un sujet de ce qui se passe en lui et hors de lui-même. Ainsi, être conscient de soi, c'est avoir la faculté de comprendre ses pensées, ses actes, mais également de percevoir et comprendre le monde qui nous entoure.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales.
La conscience a besoin des mots de la langue pour se structurer. La pensée par contre émerge entre les mots, elle inclut l'intuition, le non-dit, l'ineffable. On ne réussit pas toujours à exprimer clairement ce que l'on pense parce que les mots n'y suffisent pas.
La conscience est « cette capacité de nous rapporter subjectivement nos propres états mentaux » ; Au sens moral, elle désigne la « capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui ».
Elle fait la grandeur de l'homme, malgré sa faiblesse (§ 2). ➤ Pour Descartes, la conscience de soi représente la terre natale de la vérité, le type même de certitude résistant au doute (§ 3).
La conscience peut être vécue comme un fardeau, mais c'est également le fait d'être conscients de nos propres limites qui nous en libère. Oublier la dimension positive de la conscience.
La conscience désigne originellement un savoir partagé (le mot vient de cum-, « avec », et scire, « savoir ») : c'est une connaissance qui accompagne celui qui pense et qui ne se réduit pas à la simple perception, ce pour quoi on l'appelle parfois « aperception ».
La pratique de la pleine conscience a été associée à une meilleure capacité de mémoire, d'attention et de concentration et à une meilleure prise de décision. Elle peut nous aider à être plus compatissants envers nous-mêmes et les autres.
Cette conscience de soi l'homme l'acquiert de deux manières : Primo théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis, penchants du coeur humain et d'une manière générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se ...
La conscience est un enjeu existentiel et scientifique. Elle constitue un mystère du point de vue de son apparition et de son utilité dans l'évolution. Elle est un défi personnel dans le domaine de la connaissance de soi. Enfin, elle est un enjeu éthique quant à notre comportement vis-à-vis des animaux et d'autrui.