Il faut, non pas supprimer, mais limiter le sel. La cortisone favorise la rétention d'eau et l'hypertension artérielle (d'où l'importance de réduire la consommation de sel). Elle entraîne aussi le stockage de cellules graisseuses et augmente l'appétit.
Cortisone et dyslipidémie
On parle de dyslipidémie : Le diabète et la dyslipidémie ne donnent en général pas de symptômes (il est parfois possible de ressentir une forte soif et l'envie d'uriner en cas de diabète).
Les effets secondaires prévisibles de la cortisone incluent : Augmentation de la soif (laissez de l'eau fraîche à volonté); Besoin d'uriner plus souvent (il peut être nécessaire d'augmenter la fréquence des promenades); Augmentation de l'appétit (évitez d'augmenter la ration quotidienne car il y aura gain de poids);
Lorsqu'il existe des symptômes, il peut s'agir d'une sensation de soif inhabituelle et/ou d'une envie fréquente d'uriner. Fréquence : certaines études ont évalué à 5 à 10% le pourcentage des patients traités par corticoïdes et ayant développé un diabète après plus d'un an de traitement.
Privilégiez les eaux à faible teneur en sodium (environ 10 mg par litre).
Prise le soir, la cortisone peut effectivement être responsable d'insomnie. Elle est produite naturellement dans notre corps sous forme de cortisol. "Il y a un pic de libération du cortisol dans le sang et l'organisme le matin, entre 6 et 8 heures, explique Martial Fraysse, docteur en pharmacie. Le corps y est habitué.
La cortisone favorise la rétention d'eau et l'hypertension artérielle (d'où l'importance de réduire la consommation de sel). Elle entraîne aussi le stockage de cellules graisseuses et augmente l'appétit.
Au-delà d'une durée de prescription de trois mois, la cortisone entraîne une rétention d'eau et de sel, qui peut faire gonfler mais surtout être source de problèmes si l'on souffre d'hypertension ou d'insuffisance cardiaque.
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
un anticoagulant ; de l'aspirine ou un AINS ; un médicament contenant de la carbamazépine, du phénobarbital, de la phénytoïne, de la primidone, de la rifampicine, de la ciclosporine, de l'interféron alfa ou de l'isoniazide.
La cortisone est une version synthétique du cortisol, une hormone issue des glandes surrénales dont le rôle est, entre autres, de libérer l'énergie dans l'organisme.
Ces tissus ne se régénèrent pas spontanément très bien. Donc injecter trop de cortisone localement peut induire un défaut de réparation voire dans certains cas, inverser le processus et favoriser la dégradation de ces tissus". L'action anti-inflammatoire de la cortisone se diffuse pendant une quinzaine de jours.
Les corticoïdes favorisent la réabsorption du sodium, un minéral qui retient l'eau dans les cellules. Pour ne pas accentuer ce phénomène de rétention, il faut manger sans sel (pas plus de 2 g par jour). On n'utilise donc que des “faux sels”, à base de chlorures de potassium ou de magnésium.
Enfin, certains médicaments (antibiotiques, antidépresseurs, cortisone, etc.) et la tension psychique (stress, panique, peur, etc.) peuvent induire une transpiration excessive.
Alcool et cortisone : association déconseillée
L'alcool peut diminuer l'absorption d'un médicament ou accélérer son élimination par l'organisme. Certains médicaments peuvent ralentir l'élimination de l'alcool par le corps et ainsi amplifier les effets de l'alcool.
A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées.
L'insomnie est un effet secondaire fréquent des corticoïdes, mais pas systématique. Les effets secondaires dépendent de la dose et de la durée du traitement. Plus la dose est élevée, plus le traitement est long et plus le risque d'effets indésirables augmente.
Si des symptômes tels que douleurs abdominales, fièvre ou troubles inhabituels du transit (diarrhées, constipation) apparaissent sous corticoïdes, n'hésitez pas à les signaler à votre médecin. On sait que ces troubles digestifs peuvent vous amener à prendre de façon moins régulière votre traitement par corticoïdes.
Description : les corticoïdes induisent fréquemment une prise de poids lorsqu'ils sont pris durant plusieurs semaines ou mois. Cette prise de poids est habituellement modérée, de l'ordre de 1 à 2 kilos.
Enfin, les corticoïdes, de par leur mécanisme d'action, ont pour conséquence de modifier la répartition des cellules graisseuses dans l'organisme ou d'entraîner de la rétention d'eau et de sel. Ces effets peuvent entraîner un changement de l'aspect du visage (arrondissement), notamment au niveau des joues et du cou.
On considère qu'il est préférable de prendre son traitement par corticoïdes le matin car cela correspond au moment où l'organisme produit habituellement les plus grosses doses de cortisol.
La prednisone est en fait une prodrug (en français prodrogue) de la prednisolone. Cela signifie que la prednisolone est la forme active dans l'organisme. Les glucocorticoïdes ont surtout un effet anti-inflammatoire et immunosuppresseur. La prednisone (et prednisol) inhibe les glandes surrénales.
Les corticoïdes sont des traitements qui permettent de mettre en rémission ou de guérir un grand nombre de maladies, mais ils peuvent induire un certain nombre d'effets indésirables. Après plusieurs semaines de traitement, 60 à 80% des patients disent avoir observé au moins un effet indésirable du traitement.
La prednisone fait généralement effet très rapidement — habituellement dans une période de un à quatre jours — si la dose prescrite est suffisante pour réduire le niveau d'inflammation. Certaines personnes ressentent les effets de la prednisone quelques heures seulement après avoir pris la première dose.
- Cette étude confirme l'augmentation de la pression artérielle systolique associée à la baisse de la fréquence cardiaque en cas de traitement corticoïde. La relation inverse entre ces deux paramètres suggère un mécanisme adaptatif physiologique par baroréflexe (réponse de type hypertension/bradycardie).