L'un des principaux rôles de la monnaie, prise sous toutes ses formes (billets, pièces, comptes courants), est de servir d'intermédiaire aux échanges entre les agents économiques.
Lorsqu'une banque octroie un crédit à un agent économique (ménage ou entreprise), elle met en circulation de la monnaie scripturale qu'elle crée. Aucune épargne préalable n'est donc nécessaire à la banque pour octroyer un crédit. Elle crée la monnaie « ex nihilo », à partir de rien.
L'utilisation de la monnaie permet une économie d'information et de calcul, grâce à la simplification du système de prix. La monnaie est ensuite un bien directement échangeable contre tous les autres biens, un instrument de paiement qui permet d'acquérir n'importe quel bien ou service, y compris le travail humain.
L'idée peut s'exprimer de manière assez simple : si la quantité de monnaie en circulation croît plus vite que la production, alors ce sont les prix qui augmentent. Par exemple, si la croissance de l'économie réelle est de 2% et que la masse monétaire augmente de 8%, l'inflation sera de 6%.
Intermédiaire des échanges (payer), unité de compte (compter) et réserve de valeur (être stockée).
– les titres longs (obligations émises par les IFM) ; – les dépôts à plus de deux ans ; – le capital et les réserves. Une augmentation de ce type de ressources non monétaires au passif des IFM signifie que leurs créances sont, en proportion, moins adossées à de la monnaie.
La création monétaire est un mécanisme lié au crédit bancaire. Sa conséquence est d'augmenter la masse de monnaie en circulation. À chaque fois qu'une banque accorde un crédit à un agent économique, il y a création monétaire puisque les moyens de paiement disponibles sont augmentés d'autant.
Il y a création d'une monnaie nouvelle lorsque la masse monétaire augmente et lorsque de la monnaie nouvelle se trouve entre les mains des particuliers et entreprises. La création monétaire se fait principalement par les emprunts effectués par les particuliers et les entreprises auprès des banques.
La monnaie est censée remplir trois fonctions principales : intermédiaire dans les échanges : la capacité d'éteindre les dettes et les obligations, notamment fiscales, constitue le « pouvoir libératoire » de la monnaie ; réserve de valeur ; unité de compte pour le calcul économique ou la comptabilité.
La politique monétaire est un instrument de politique économique générale susceptible de concourir, cumulativement ou alternativement, à la réalisation de trois objectifs principaux : - la stabilité des prix ; - la croissance économique et le plein emploi ; - l'équilibre extérieur.
Le renforcement de la coopération monétaire et la libération complète des mouvements des capitaux (à partir du 1er juillet 1990) La création de l'Institut monétaire européen (à partir du 1er janvier 1994) La fixation irrévocable des taux de change et l'introduction de l'euro (à partir du 1er janvier 1999)
La monnaie a été inventé par le roi de Lydie, au 7e siècle avant Jésus-Christ. Il a créé des pièces de même forme et de même poids. Le papier monnaie a été conçu par les Chinois, au 7e siècle après JC.
la monnaie métallique (les pièces), la monnaie papier (les billets), la monnaie scripturale. La monnaie métallique et la monnaie papier composent la monnaie fiduciaire.
Le dinar koweïtien
Vous ne recevrez que 0,30 dinar koweïtien après avoir échangé 1 dollar américain, ce qui fait du dinar koweïtien l'unité monétaire la plus élevée au monde par sa valeur nominale, ou tout simplement "la monnaie la plus forte du monde".
Instrument d'échange accepté par tous parce qu'il inspire confiance et que sa valeur est stable, la monnaie est le seul bien qui peut être échangé à tout moment contre tous les autres biens. La monnaie favorise ainsi l'organisation du marché, comme lieu où sont centralisées les offres et les demandes.
Chacun des sept autres pays de la Cédéao a sa propre monnaie: l'escudo pour le Cap-Vert, le dalasi pour la Gambie, le cédi pour le Ghana, le franc guinéen pour la Guinée, le dollar libérien pour le Liberia, le naira pour le Nigeria et le leone pour la Sierra Leone.
Ce sont les banques centrales (FED, BCE,…) qui "fabriquent" l'argent. Les monnaies fiduciaires (billets et pièces) leur appartiennent et c'est eux qui se chargent de la mettre en circulation (à travers les banques privées).
La production des billets en euros est le fruit d'un travail en commun des banques centrales nationales (BCN) et de la Banque centrale européenne (BCE).
Les banques commerciales ne peuvent octroyer autant de crédits, ni créer autant de monnaie qu'elles le veulent. En effet, il existe deux limites à leur activité de prêts aux agents économiques : la réglementation prudentielle et la politique monétaire de la Banque centrale.
Si le pays ne peut pas émettre plus d'argent, c'est bêtement parce qu'il n'a pas assez acheté d'or dans ses coffres ! Si il émet trop de devises par rapport à la valeur de son coffre et donc par rapport aux pays étrangers, il dévalue le cours.
La création de monnaie par le crédit. Les banques créent la monnaie en accordant des crédits à leurs clients. Lorsqu'un client emprunte à la banque, celle-ci inscrit simplement les sommes prêtées sur le compte en banque du client. Cette monnaie qui n'existait pas auparavant a été créée par le mécanisme du crédit.
On parle souvent du troc comme les prémices de l'argent, mais vers 3500 ans av. J. -C. déjà, les cités-États utilisaient un système de comptabilité administrative pour recenser les dettes des habitants.
Article détaillé : Thaler. La première monnaie courante des temps modernes et d'un usage international a été frappée en Autriche sur le modèle du thaler.
Début 2022, c'est la monnaie possédant le taux de change le plus élevé au monde par unité, avec 3,20 euros pour 1 dinar, devant le dinar bahreïni qui cote 2,60 € l'unité. Du 18 mars 1975 au 4 janvier 2003, la valeur du dinar était calculée par rapport à un panier de devises.