En effet, la crise des missiles de Cuba incarne le point d'orgue des tensions de la guerre froide entre le bloc de l'Ouest (États-Unis) et celui de l'Est (URSS) lorsque les avions-espions américains découvrent 4 missiles balistiques à Cuba.
En octobre 1962, les États-Unis découvrent la présence de rampes de lancement de missiles nucléaires à Cuba. Cette découverte débouche sur une crise majeure de la guerre froide. Pendant plusieurs jours, le monde redoute un conflit direct et nucléaire entre États-Unis et URSS.
La crise des fusées éclate à Cuba quand les avions espions américains détectent des travaux pour l'installation d'une base aérienne en avril 1962 ; en octobre, les services américains ont la conviction qu'il s'agit de rampes de lancement pour des missiles que l'URSS est en train de livrer à Fidel Castro.
Quelles sont les conséquences de la crise des missiles de Cuba ? La conséquence directe de la crise des missiles de Cuba est le démantèlement des missiles soviétiques de Cuba. En contrepartie, les Américains retirent leurs missiles installés en Turquie, en Grèce et en Italie, et mettent fin au blocus de Cuba.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
L'île de Cuba, dirigée par Fidel Castro depuis 1959, est confrontée à l'hostilité croissante des États-Unis et se rapproche de l'URSS. Les Soviétiques y installent des missiles pointant sur le territoire américain. S'engage alors un bras de fer entre les deux puissances qui fait craindre au monde une guerre nucléaire.
Les « crises » deviennent ainsi le mode de régulation des relations entre les États-Unis et l'URSS, on parle ainsi des crises de Berlin, de la crise de Cuba (voir thème 3), plus tard de la « crise des euromissiles ».
28 octobre 1962 : Khrouchtchev annonce le démantèlement des armes offensives installées à Cuba en contrepartie de l'engagement de non-invasion de l'île par John F. Kennedy et du démantèlement de tous les missiles Jupiter de Turquie de Grèce et d'Italie. Cet accord enclenche la fin de la crise.
Le 14 octobre 1962, le président américain John F. Kennedy apprend que l'île de Cuba, dirigée par le révolutionnaire Fidel Castro, abrite désormais des missiles à tête nucléaire soviétiques et des rampes de lancement qui menacent les États-Unis.
En octobre 1962, la guerre froide atteint son paroxysme. Chacun s'attend à ce qu'éclate un conflit nucléaire: des avions américains ont localisé des rampes de lancement de missiles sur le territoire de Cuba, île acquise depuis peu au communisme et distante de 150 kilomètres seulement de la Floride...
2Dans l'histoire diplomatique de la guerre froide, la crise des missiles de Cuba restera sans aucun doute la plus grave, la plus intense et la plus dangereuse. Durant ces 13 jours fatidiques d'octobre 1962, Américains et Soviétiques se regardèrent droit dans les yeux, et l'humanité retint son souffle.
Elle a permis aux Soviétiques de surveiller les satellites de communications géosynchrones à la fois civils et militaires des États-Unis. L'URSS payait à Cuba une subvention annuelle de 200 millions de dollars pour maintenir cette station depuis 1962.
La crise des missiles à Cuba est une crise de la guerre froide qui a eu lieu du 16 au 28 octobre 1962. La crise est due à l'installation, par les Soviétiques, sur l'île de Cuba, de fusées capables de transporter des bombes atomiques.
La guerre froide se caractérisait par un affrontement idéologique entre les deux camps, par des guerres régionales et ponctuelles et par une course aux armements, atomiques en particulier. La guerre froide a été aussi qualifiée de «paix belliqueuse» ou de «guerre limitée».
En 1962, une nouvelle épreuve de force s'engage à Cuba: pendant quinze jours, le monde se trouvera au bord de l'affrontement nucléaire. Depuis le renversement révolutionnaire de la dictature militaire de Fulgencio Batista en janvier 1959, l'île de Cuba est dirigée par Fidel Castro.
La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis.
Pour conclure, on peut affirmer que la crise de Cuba a permis aux 2 pays de mettre en place une phase de détente. En effet, être aussi proche d'une guerre nucléaire a permis aux deux chefs d'états d'arriver à des négociations diplomatique.
Pendant treize jours, entre le 15 et le 28 octobre 1962, les «deux K», John F. Kennedy et Nikita Khrouchtchev, vont se défier lors de ce qu'on a appelé «la crise des missiles».
Pour certains, le discours du premier ministre britannique Winston Churchill du 5 mars 1946, au cours duquel il explique qu'« un rideau de fer est descendu sur le continent », marque le véritable début de la guerre froide. Pour d'autres, ce conflit larvé a débuté dès la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945.
La guerre froide se décompose en trois phases : La coexistence pacifique de 1947–1962. La détente de 1962– 1975. La guerre fraîche de 1975– 1985.
Après plus de 60 ans de querelles et de conflits entre les deux superpuissances, c'est la fin de la guerre froide en 1991 avec la chute de l'URSS, la proclamation d'indépendance de ses 15 républiques et la démission de Gorbatchev.
La crise des missiles de Cuba est un évènement majeur dans la confrontation entre les deux superpuissances de la guerre froide (États-Unis et Union soviétique).
Cette dénomination de « téléphone rouge » est en réalité un raccourci lexical repris et popularisé par les médias occidentaux, la ligne étant au départ une ligne de téléscripteur, sa supposée couleur rouge symbolisant simplement le fait qu'il s'agissait d'une ligne d'urgence.