La danse soufie est la danse des âmes et révèle l'énergie spirituelle. Cette énergie ne peut se voir à l'oeil nu car elle est insaisissable et sa couleur n'est autre qu'une lumière incolore, pure et transparente comme un miroir à travers lequel le monde se reflète.
Mais pourquoi tournent-ils donc ? Pour entrer en contact avec Allah. Les derviches tourneurs n'ont en effet rien d'un groupe folklorique.
Si pour les soufis, c'est le prophète de l'islam Mahomet qui est le premier d'entre eux, les premiers groupes de soufis connus n'apparaissent à Koufa et Bassorah qu'à partir du VIII e siècle de l'ère chrétienne.
La danse derviche et son rythme souple et progressif active le mécanisme parasympathique du système nerveux autonome permettant une régulation et un apaisement de l'organisme. Des études réalisées à l'université de Cologne en Allemagne démontrent l'efficacité de la danse sur le renforcement du système immunitaire.
« Derviches tourneurs » est le nom donné par les Européens aux adeptes de la confrérie des Mevlevi (mawlawiyya). Cet ordre de soufis a été créé par le fils du grand poète et mystique persan Jalal al-Din Roumi à Konya, en Turquie actuelle, au XIIIe siècle.
La mystique islamique a commencé historiquement au ii e/viii e siècle. Seuls quelques-uns de ses membres qui avaient pris l'habitude de revêtir le ṣūf sont désignés sous le nom de soufis (Irak, Syrie, rarement Égypte, jamais en Iran à cette époque).
derviche n.m. Membre d'une confrérie religieuse musulmane.
Les derviches sont présents dans le chiisme notamment dans la voie alevie-kizilbach, tout particulièrement dans les confréries bektachies.
La cérémonie des Derviches se passe dans le magnifique Centre culturel Mevlàna à Konya situé à environs 1 km du Musée Mevlana.
1Le soufisme est un aspect de la sagesse éternelle, universelle, qui s'est incarné dans le corps de la religion islamique, née en Arabie au vii e siècle. On peut le définir comme la dimension intérieure, spirituelle de l'islam, et de l'islam sunnite pour l'essentiel.
Le soufisme, en arabe tasawuf (« initiation »), est une démarche spirituelle considérée comme ésotérique au sein de l'islam, dans laquelle les fidèles cherchent à atteindre la fusion avec Dieu. « C'est d'abord de l'introspection.
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.
Il s'agit d'aimer Dieu puisque seul Dieu est. Pour ce faire, il est nécessaire de se connaître soi-même, de se délester de la jalousie, de l'intérêt, de l'intolérance et de la haine. Dans l'imaginaire soufi, le cœur est un miroir. Il faut le polir, le nettoyer, l'entretenir, pour espérer y voir le reflet du divin.
Salafisme et soufisme
Présent dans les branches sunnite et chiite de l'Islam, le soufisme est un courant radicalement opposé au salafisme. Les salafistes défendent une lecture très stricte des textes sacrés et considèrent leur doctrine comme unique interprétation légitime de l'Islam.
Il s'agit du verset du Trône, issu de la sourate de la Vache.
Courant fondamentaliste de l'islam, qui prône aujourd'hui un retour à la religion pure des anciens en recourant à une lecture littérale des sources.
Fondée en 330 après J.C. par Constantin, la petite ville connaît un développement rapide. Elle atteindra son apogée sous l'empereur Justinien au VIème siècle, la dotant d'un palais construit près de l'hippodrome, d'édifices publics, d'églises etc.
Constantinople, sous le nouveau nom d'Istanbul, devient à la fois turque et musulmane en 1453. Les Ottomans en font la capitale de leur vaste Empire.
Il s'agit d'un calque arabe de « Constantinople », la terminaison arabe signifiant « lieu de » au lieu du suffixe grec « -polis ». Après la conquête ottomane en 1453, elle est utilisée comme nom officiel le plus protocolaire dans la Turquie ottomane et reste d'actualité jusqu'à la chute de l'empire en 1923.
Le rigorisme, terme dérivé de rigueur apparu à la fin du XVII e siècle, est un respect très strict des règles de la religion ou de la morale. C'est une forme de radicalisation religieuse, et pouvant être apparentée ou associée à de la rigidité morale.