Lors d'un épisode dépressif, le stress déclenche une sécrétion de cortisol, une hormone qui va altérer plusieurs parties du cerveau : le cortex préfrontal, l'amygdale ou l'hippocampe, une zone qui entre en jeu dans divers processus comme la mémorisation ou la concentration.
R : La dépression n'est pas une maladie de la mémoire, comme la maladie d'Alzheimer, souvent considérée comme le prototype de ces maladies. Les troubles de l'humeur vont toutefois entraîner des troubles de la mémoire du fait des difficultés de concentration et du ralentissement idéomoteur.
La dépression consiste en un sentiment de tristesse et/ou une perte d'intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles ; elle devient... en apprendre davantage peut provoquer un type de perte de mémoire (appelé pseudodémence) qui ressemble à une perte de mémoire due à la démence.
En effet, la baisse de moral des personnes souffrant de dépression engendre des déficits neurocognitifs. Les déficits les plus communs sont : la mémoire, la concentration et l'attention. Une étude récente a mis en lumière la présence d'altérations neurocognitives chez les patients dépressifs et chez les cas témoins.
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
Il est possible de proposer au patient un programme de rééducation des fonctions cognitives : la mémoire, la concentration et l'attention. "La sous-utilisation crée le grippage et le déficit. L'entraînement comme la kinésithérapie pour les muscles remet en route les choses, et remet de la fluidité.
On note dans ces maladies, la fatigue chronique, les troubles musculo-squelettiques, articulaires, gastro-intestinaux, certaines douleurs diverses et certains troubles sexuels. Dans environ deux tiers des cas de maladies psychosomatiques, il est repéré un trouble mental connexe.
Lors d'un épisode dépressif, la personne atteinte de ce trouble présente une humeur morose (sentiment de tristesse, d'irritabilité, de vide) ou une perte de plaisir ou d'intérêt pour les activités, pendant la majeure partie de la journée, presque tous les jours, pendant au moins deux semaines.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Plusieurs facteurs pourraient la favoriser : l'existence d'une maladie somatique ou d'une comorbidité psychiatrique (trouble anxieux, trouble obsessionnel-compulsif, abus de substances…), l'exposition répétée à des stress, l'existence d'une vulnérabilité génétique, la persistance de symptômes résiduels ou la durée et ...
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Dites tout haut ce que vous faites, ce qui met en jeu une autre mémoire, la mémoire auditive. Par exemple, dites à haute voix : "Je pose mes lunettes sur le réfrigérateur." Pour vous souvenir d'un nom, essayez de l'associer à d'autres mots de même consonance ou faites un jeu de mots avec le nom.
Les troubles cognitifs du déprimé se manifestent par un désintérêt, une lenteur à la prise de décision, des difficultés d'attention, de concentration et une perte de l'incitation à agir.
Une consultation en urgence est nécessaire en cas de troubles de la mémoire soudains. Certaines maladies nécessitant une prise en charge urgente (accident vasculaire cérébral, première crise d'épilepsie...) peuvent s'accompagner d'un trouble de la mémoire.
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine ou noradrénaline (IRSN) Telle que la venlafaxine (Effexor®), Duloxétine (Cymbalta®), Milnacipran chlorhydrate (Ixel®). Ils sont parmi les plus efficaces des antidépresseurs, car ils agissent sur deux types de neurotransmetteurs à la fois.
Commencer une thérapie
Un avis partagé par Étienne Payen : "En libérant la parole, la thérapie, associée ou non aux médicaments, permet au patient de reconnaître qu'il est temps de lâcher quelque chose et surtout de donner un sens à ce qu'il traverse. Elle agit comme un moteur favorisant un changement d'état d'esprit".
Les symptômes physiques de la dépression
Ainsi, les symptômes physiques sont nombreux : Troubles du sommeil : le sommeil est souvent mauvais, moins profond, et peu réparateur avec des réveils précoces.
La maison de repos pour dépression est un établissement psychiatrique de soins médicalisé qui assure la poursuite des soins de suite et de réadaptation (SSR) pour chaque patient. C'est en sortie d'hospitalisation, généralement, que la prise en charge s'effectue.
La durée d'un premier épisode dépressif est variable (de quelques semaines à plusieurs mois). La plupart des épisodes dépressifs dure moins de six mois. Si l'épisode dépressif est isolé, on parle de guérison.
C'est un trouble biologique de l'humeur qui peut survenir à la suite d'événements de la vie perturbateurs, d'une maladie ou d'autres facteurs ou changements psychologiques dans la vie ou l'environnement d'une personne.
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
La dépression est une maladie qui se soigne et se guérit. La prise de médicaments antidépresseurs peut accélérer la guérison. Ces médicaments sont plus efficaces si vous suivez en même temps une psychothérapie. Beaucoup croient faussement qu'il faut choisir entre psychothérapie et médicament.
Elle se manifeste fréquemment par de l'irritabilité, de la colère, de l'hostilité, de l'agressivité et des comportements abusifs, qu'il s'agisse de violence, de consommation d'alcool et de drogues ou d'échappatoires (p. ex.