«Cela s'explique peut-être parce qu'avoir un seul nom pour les deux conjoints fait sens, lorsqu'on se marie c'est souvent pour créer une famille, et le patronyme participe à marquer l'identité du groupe, un peu comme un logo pour une entreprise», relève Clémentine Rossier.
La féminisation des noms de famille peut donc avoir pour but de faire passer le nom d'une classe de déclinaison à l'autre pour que sa classe soit en accord avec le genre et le sexe de la personne.
Pour certaines personnes, c'est une façon de sceller le mariage, de rendre le couple plus uni. Enfin, c'est une facilité pour les enfants qui portent alors le même nom que leur père et leur mère. Mais cette pratique tend à devenir de moins en moins courante en Europe.
Symboliquement, en choisissant de porter le nom de son mari, on marque son nouveau statut, on souligne sa "qualité" de femme mariée, donc "choisie". "Cette pratique témoigne de l'idéalisation du mariage qui a été très longtemps à l'oeuvre dans la société, souligne Florence Rochefort.
Il est possible d'utiliser le nom de son mari ou de sa femme quel que soit son sexe. On parle de nom d'usage. L'utilisation d'un nom d'usage est facultative et n'est pas automatique. Par contre, dès lors que l'époux ou l'épouse indique vouloir utiliser ce nom d'usage, les administrations doivent l'utiliser.
Une femme mariée peut-elle garder son nom de famille ("nom de jeune fille") ? Oui, en se mariant, une femme conserve son nom de famille : Nom qui figure sur l'acte de naissance (appelé aussi nom de naissance ou nom patronymique). Elle n'a aucune démarche à faire.
Les parents d'un enfant mort-né, ou né vivant mais non viable, et décédé avant la déclaration de naissance, peuvent lui donner un nom de famille. Ce peut être le nom du père, de la mère, ou les deux noms accolés, dans l'ordre souhaité.
Il est possible d'utiliser le nom de son mari ou de sa femme quel que soit son sexe. On parle de nom d'usage. L'utilisation d'un nom d'usage est facultative et n'est pas automatique. Par contre, dès lors que l'époux ou l'épouse indique vouloir utiliser ce nom d'usage, les administrations doivent l'utiliser.
Avec l'accord de votre ex-époux ou ex-épouse
L'accord peut être temporaire. Par exemple, jusqu'à la majorité du plus jeune des enfants. L'accord peut être limité à votre activité professionnelle. votre ex-époux ou ex-épouse peut à tout moment demander au juge, via son avocat, d'annuler cet accord.
« En France, le changement de prénom est souvent lié à une histoire migratoire, remarque le sociologue. Au début des années 2010, huit sur dix des personnes qui ont changé de prénom avaient un parent né à l'étranger.
Cet intérêt légitime peut résulter, pour le juge : de l'intérêt des enfants mineurs ; de la durée longue du mariage ; de la connaissance ou reconnaissance professionnelle de l'époux demandeur sous le nom marital.
" Garder son nom de jeune fille serait par conséquent un signe d'attachement à papa, une façon de rester fidèle au premier homme de sa vie. Il s'agirait, en quelque sorte, d'un prolongement plus ou moins inconscient du complexe d'Œdipe.
Les conjoints ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Chacun doit contribuer aux charges du ménage (dépenses de logement, de nourriture, de vêtement, de santé, de loisirs...) en fonction de ses ressources et de son patrimoine (art. 214 du code civil).
L'usage du nom de jeune fille
Une fois mariée, vous pourrez utiliser dans la vie privée, familiale, sociale ou professionnelle votre nom patronymique (dit de jeune fille), celui de votre mari (dit nom d'usage) ou les deux accolés (votre nom se trouvant en première position).
Dans le langage courant, le nom de jeune fille désigne le nom de famille porté par une femme entre sa naissance et son mariage, événement à partir duquel la femme prendrait le nom de son mari.
Elle croit en vous plus que vous-même. Parce qu'elle sait ce qu'elle veut, elle vous motive dans toutes vos entreprises. Avec elle rien n'est impossible, elle vous fait savoir que tout est possible. Elle pense à l'avenir et veut l'affronter avec vous peu importe les difficultés de la vie.
L'article 264 du Code civil dispose : " à la suite du divorce, chacun des époux perd l'usage du nom de son conjoint. Le principe posé à l'alinéa un de l'article 264 a donc l'effet d'un véritable couperet : lorsque les époux divorcent, plus aucun d'entre eux n'a le droit d'utiliser le nom de l'autre.
« Pour une femme mariée : on écrit : Madame + Prénom du mari + Nom marital.» L'auteur étend cette règle à une femme veuve.
Si les parents ne font pas de déclaration conjointe de choix du nom, l'enfant porte : Soit le nom de celui qui l'a reconnu en premier. Soit le nom de son père lorsqu'il a été reconnu en même temps par ses 2 parents.
À partir du 1er juillet 2022, il sera possible de changer son nom de famille par simple déclaration à l'état civil. Une personne majeure pourra choisir de porter le nom de sa mère, de son père ou les deux.
Le nom du père, du chef du famille, s'est imposé car "dans les villages où tout le monde était agriculteur, c'était celui qui sortait, qu'on voyait, les femmes restaient à la maison avec les enfants", explique Mme Mergnac, autrice des Noms de famille en 100 clins d'oeil (Ed.
Une personne majeure pourra choisir de porter le nom de sa mère, de son père ou les deux. Cette procédure, introduite dans le Code civil par la loi du 2 mars 2022 relative au choix du nom issu de la filiation, sera possible une fois dans sa vie.