Cela peut être dû : à des anomalies des spermatozoïdes, qui les ont empêchés de franchir les enveloppes de l'ovocyte. à des ovocytes de qualité médiocre, non fécondables, ou immatures.
Les échecs d'implantation peuvent s'expliquer par une réponse immunitaire trop agressive qui induit la mort de l'embryon reconnu comme un corps étranger. À l'inverse, une réponse immunitaire utérine diminuée compromet l'adhésion entre l'embryon et l'endomètre.
90 % des patientes qui viennent suivre un traitement de procréation dans les centres IVI tombent enceintes. En examinant ce résultat de plus près, on constate que le taux de réussite des FIV atteint 53,48 % au 1er essai, grimpe à 75,61 % au 2e essai et culmine à 86,97 % au 3e essai.
Les principales raisons de ces échecs peuvent être regroupées en trois catégories: une pathologie utérine ou des trompes (polype ou fibrome utérin, endomètre inadéquat, hydrosalpinx, endométriose) une mauvaise qualité des embryons conséquence d'une mauvaise qualité des ovocytes et/ou du sperme.
Plusieurs facteurs sont à l'origine des fausse-couches : Les maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle sévère) Un dérèglement hormonal. Une cause immunologique, le rejet de l'œuf par l'organisme maternel.
Habituellement, 2 ou 3 mois suffisent avant de refaire une nouvelle FIV. En cas de transfert d'embryon congelé, le cycle de traitement peut être repris plus rapidement.
Quand réessayer après une FIV négative
Dans les cas où une autre stimulation ovarienne est la stratégie à suivre, il est recommandé de laisser s'écouler 2 à 3 mois.
Deux prises de sang à quelques jours d'intervalle qui montrent un taux croissant de bêta hCG sont en faveur d'une grossesse évolutive.
Une étude publiée dans le Journal de l'American Medecine Association (JAMA) pourrait redonner de l'espoir aux couples infertiles qui ont recours à la FIV. En effet, bien que limitée à 3 ou 4 tentatives, cette étude montre l'efficacité de l'augmentation du nombre de traitements par cycle au-delà de 4.
Adopter un régime méditerranéen booste le nombre de grossesses grâce à la FIV. Le régime méditerranéen (ou crétois) favorise les fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses, limite la consommation de produits laitiers, d'œufs et de viande en favorisant le poisson en petites quantités.
Pour optimiser vos chances de réussir, vous devez aussi adopter un cycle de sommeil normal, c'est-à-dire 8 à 9 heures de sommeil chaque nuit. Enfin, adoptez une alimentation saine, pauvre en matières grasses ; et limitez la consommation de caféine et d'alcool.
La PMA, ça fait grossir ? Les femmes réagissent toutes différemment aux traitements hormonaux. Certaines vont prendre un peu de poids (c'est surtout de la rétention d'eau), d'autres pas et d'autres enfin vont en perdre.
"Le plus souvent, on ignore la cause des problèmes de nidation même si, pour une part importante, ils peuvent être liés à des anomalies chromosomiques venant de la conception de l'embryon. L'aide médicale est assez modeste dans les fausses-couches à répétition.
La vitamine E favorise la nidation de l'ovule fécondé dans la muqueuse utérine. Le zinc régularise le cycle menstruel. Un apport suffisant en iode et en calcium pendant la grossesse est indispensable.
La limite d'âge pour la FIV
La Sécurité Sociale a fixé comme limite d'âge à la prise en charge à 43 ans environ pour une FIV avec ses propres ovocytes. Les FIV avec don d'ovocytes sont souvent possibles jusqu'à 49 ans (certains programmes acceptent même de le faire après 50 ans).
Soit la femme a de façon exceptionnelle 2 ovulations simultanées lors du meme cycle, 2 spermatozoïdes fécondent ces ovocytes et 2 embryons se developpent alors dans l'uterus de la femme. Les futurs enfants sont donc comme 2 frères/soeurs mais ont la même date de naissance. Ce sont les fameux “faux jumeaux”.
Les femmes ayant subi des fécondations in vitro ont un risque augmenté de 30% de cancer des ovaires (10). Dans une étude, on observe ainsi 15 cancers des ovaires pour 10 000 femmes au lieu de 11 sur 10 000 chez des femmes n'ayant pas fait de FIV.
La prise de sang révèle un taux d'hormone de grossesse (béta-hCG) nettement supérieur à 50 U/ml. La grossesse a démarré, et tous les espoirs sont permis. Le taux de béta-hCG sera cependant plusieurs fois contrôlé dans les jours suivants, pour vérifier sa bonne évolution.
Sachez que votre position une fois le transfert terminé n'aura pas d'incidence sur l'embryon. C'est à dire, que vous soyez allongée, assise ou debout, votre utérus ne subira pas de pression et l'embryon n'aura aucun risque de « tomber ».
Quatre semaines après le transfert d'embryon, c'est l'échographie de viabilité. Le moment tant attendu où l'on s'assure que le fœtus se développe normalement et que les battements de cœur sont présents.
« La meilleur façon de surmonter cette mauvaise passe est, avant tout, d'éliminer les sentiments de culpabilité envers soi-même et envers les autres, et aussi d'essayer de modifier certaines choses qui renforcent le sentiment de confiance et contrôle que la patiente a sur le processus », explique Sandra.
Les chercheurs ont constaté que 10 ans après l'échec de leur fécondation in vitro, 19% des femmes sont tombées enceintes « naturellement », c'est-à-dire sans aucune assistance médicale.
Quelles solutions pour améliorer les chances de réussite de la FIV ? Lorsque les embryons sont très fragmentés, il est possible d'envisager un transfert précoce dès le jour suivant la ponction ovarienne. À l'inverse, une culture prolongée pourra être envisagée si le doute porte sur le développement de l'embryon.