Un an plus tard, les Britanniques et leurs alliés autochtones remportent une autre importante victoire à Montréal. Celle-ci met fin à la guerre. La France ne veut plus combattre. En 1763, la France et l'Angleterre signent le traité de Paris, mettant officiellement fin à la guerre de Sept Ans.
Causes de la guerre de Sept Ans
Le conflit témoigne de la rivalité commerciale et impériale entre la Grande-Bretagne et la France, ainsi que de l'hostilité entre la Prusse (alliée de la Grande-Bretagne) et l'Autriche (alliée de la France).
La guerre de Sept Ans marque un paroxysme notamment car elle fut une guerre mondiale par l'ampleur des champs de bataille choisis ou imposés par les protagonistes sur presque tous les continents du monde, comme nous pouvons le voir sur cette carte.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
Un lourd bilan pour la France
En Europe, la guerre de Sept Ans a des conséquences très importantes. La Prusse devient une grande puissance avec laquelle l'Autriche doit composer en Allemagne tandis que la France perd sa prépondérance militaire et diplomatique.
La guerre commence très mal pour les Français. Le prince de Soubise est défait par Frédéric II à Rossbach le 5 novembre 1757 malgré l'écrasante supériorité numérique de son armée. Habile stratège, Frédéric II vainc les Autrichiens à Leuthen, le 5 décembre de la même année et les Russes à Zorndorf le 25 août 1758.
Elle consacre la puissance montante du Royaume-Uni aux dépens de la France, tandis que la Prusse s'affirme dans les régions germaniques. De plus, le conflit prend des formes de guerre totale, ou absolue, par la mobilisation générale des forces et un bilan humain qui annonce les guerres conventionnelles du XXe siècle.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
C'est en effet une colonie de peuplement avec près d'un million de Français, surnommés les « pieds-noirs », sur un total de dix millions d'habitants. Malgré sa supériorité militaire, la métropole perd l'Algérie qui obtient son indépendance en 1962.
Parmi les 185 batailles que la France a livré au cours des 800 dernières années, ses armées auront gagné 132 d'entre elles, et en auront perdu 43, ne laissant que 10 batailles indécises donnant ainsi aux militaires français le record de victoires en Europe et donc dans le monde.
1756-1763 Guerre de Sept Ans, qui oppose l'Angleterre et la Prusse à la France, l'Autriche et la Russie, et se termine par les traités de Paris et d'Hubertsbourg.
On pourrait penser que le Royaume-Uni la dépasse, mais ce dernier n'aura été un belligérant « que » dans 43 de ces conflits. Depuis environ 1200, la France a pris part à 185 batailles et en a gagné 132. Ce nombre lui permet alors d'être la nation européenne avec le record de victoires, et ce dans le monde entier.
C'est par ce traité que la France cède officiellement la Nouvelle-France aux Britanniques et quitte presque entièrement le continent. Le traité de Paris, signé le 19 février 1763, met fin à la guerre de Sept Ans entre la France, la Grande-Bretagne et l'Espagne.
Son but est de protéger l'Angleterre de la menace permanente des corsaires dunkerquois en les privant de leur port d'attache, Dunkerque.
Le déclenchement de la guerre
Localisation des belligérants en 1740 : Grande Bretagne, Prusse, Portugal, leurs alliés et dépendances ; France, Espagne, Autriche, Russie, Suède, leurs alliés et dépendances.
La guerre de Sept Ans est considérée comme la première guerre mondiale par de nombreux historiens. Le bilan humain, uniquement militaire, varie entre 600.000 et 700.000 morts. Les civils ont payé un tribut encore plus élevé au conflit : le nombre de morts dépasse certainement le million.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
En effet, la fin de cette guerre impliquait trois critères généralement confondus, mais qui sont restés distincts : la fin des hostilités entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un Etat algérien par la France ; la formation d'un gouvernement algérien capable d'incarner cet Etat.
Selon lui, le général de Gaulle voulait garder l'Algérie française. Il ne faut pas, assure-t-il, se fier aux confidences faites aux uns et aux autres car elles se contredisent. De Gaulle a souvent agi sous la pression de l'ONU et surtout des États-Unis.
Ces deux discours annoncent deux attitudes opposées face à la guerre et à la défaite: - L'acceptation de la défaite et de la domination allemande incarnée par Pétain; elle se concrétise par un lien honteux entre le régime nazi et le régime de Vichy: c'est la collaboration.
La libération de la France, couramment appelée la Libération, est la période qui voit, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la reprise progressive par les forces alliées des régions de la France métropolitaine occupées depuis 1940 par les armées du Troisième Reich et de l'Italie fasciste.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
Premier conflit planétaire, la « guerre de Sept Ans » opposa, sur plusieurs continents, les grandes puissances du XVIIIe siècle regroupées en deux grands ensembles d'alliances. Son issue consacra le leadership britannique des Amériques aux Indes, principalement au détriment de la France.
Après la victoire britannique à la guerre de Succession d'Espagne, les Anglais s'emparent, lors du traité d'Utrecht en 1713, de Saint-Christophe aux Antilles, de Terre-Neuve, de la baie d'Hudson et de l'Acadie, puis mènent à la destruction complète de la capitale de cette dernière, Port-Royal (Annapolis Royal).
Napoléon abdiqua en 1814, fut condamné à l'exil sur l'île d'Elbe, mais revint en France en février 1815. Son règne ainsi que les guerres napoléoniennes prirent fin le jour de sa défaite à Waterloo, le 16 juin 1815.