En France, la mise en œuvre du principe de laïcité est d'abord une conséquence directe de la Révolution française. Ainsi, dès 1789, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen affirme l'égalité devant la loi de tous les citoyens.
Elle est reprise par la Constitution de 1958: « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.
"La France est une République laïque" selon l'article 1er de la Constitution de 1958.
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
Pays dans lequel l'Etat et la religion sont séparés, l'Etat est neutre sur le plan religieux et les citoyens bénéficient de la liberté de conscience.
Brésil. Le Brésil est un pays laïc depuis 1891 (art. 72, §3º à 7º de la Constitution de 1891) confirmé par la constitution de 1988 établissant clairement la séparation entre État et religion (art. 19, I ).
Rétrospective des grandes étapes de la laïcité en France depuis la loi de Jules Ferry laïcisant l'école en 1882 jusqu'à la loi interdisant le port des signes religieux à l'école en 2004, en passant par la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 initiée par Émile Combes, mais aussi par les polémiques sur l' ...
Les interdits et les limites aux libertés individuelles dans le cadre laïc. Le principe de laïcité a pour conséquence la séparation de l'État et des organisations religieuses. Il n'y a donc pas de service public du culte. L'État ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie, aucun culte.
Faire respecter le principe de laïcité à l'école. La laïcité est un principe de liberté, liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est au fondement de notre société et de notre école qui doit préserver les élèves de tout prosélytisme idéologique, économique et religieux.
Le premier problème de la laïcité, peut-être celui qui est à la source de beaucoup de malentendus, de mésinterprétations est son absence de définition juridiquement précise. Car, même si depuis 1946, la laïcité est constitutionnelle, puisque notre « République est laïque », son contenu ne relève d'aucune évidence.
L'avantage immense de la laïcité c'est que la religion peut devenir paisible, puisque chacun a le droit de pratiquer sa confession comme il l'entend, dans des lieux de culte qui lui sont dédiés. Et l'État n'imposant aucune religion, La laïcité suppose un État neutre, qui n'impose pas une religion particulière.
L'Arbre de la laïcité est un arbre planté en France pour célébrer l'anniversaire de la Loi du 9 décembre 1905 de séparation des Églises et de l'État.
Cette neutralité s'applique aux agents du service public et non à ses usagers, à l'exception des élèves des écoles, collèges et lycées publics, usagers du service public de l'éducation, pour lesquels la loi du 15 mars 2004, encadre « le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse ».
Laïc ou laïque
L'adjectif peut s'écrire « laïque » au masculin comme au féminin. La forme « laïc » est réservée au seul nom masculin.
De la loi de 1905 à nos jours
La loi du 9 décembre 1905 met un terme au concordat et institue la séparation des églises et de l'État. Elle traite de la question des lieux du culte, des associations cultuelles et de la police des cultes. Cette loi devient le pilier des institutions laïques.
Il faut attendre le début des années 1870 pour qu'il ne soit plus simplement un adjectif définissant ce qui n'est ni religieux, ni ecclésiastique. La première définition argumentée en sera fournie par Ferdinand Buisson, en 1887 dans son Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
Il a déclaré en 1967 que l'Albanie était le "premier État athée du monde". Depuis 1992, le pays reconnaît de nouveau la liberté des cultes. L'État et ses institutions sont séculiers. Dans sa Constitution actuelle, adoptée en octobre 1998, la République d'Albanie se déclare comme un État laïc.
L'application d'une laïcité stricte comporte, en outre, des risques de discrimination autre que religieuse, du fait que ces quartiers, plutôt pauvres, sont souvent localisés en périphérie, loin des installations culturelles, sportives, artistiques…
La laïcité est un principe, selon lequel la religion et l'État sont clairement séparés. L'Église ne peut pas intervenir dans les décisions de l'État, et l'État ne peut pas intervenir dans la vie religieuse. En France, une loi a été votée en 1905 pour faire appliquer cette séparation.
Selon l'article premier de la Constitution de 1958, « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
Pourquoi le 9 décembre a-t-il été choisi pour la journée de la laïcité ? Le 9 décembre est la date anniversaire de la promulgation de la loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État. Cette loi est considérée comme l'un des textes fondateurs de la laïcité en France.
L'Arbre de la laïcité est, traditionnellement, un arbre planté, en France, pour célébrer l'anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 de séparation des Églises et de l'État.
Deux principes complémentaires mais à hiérarchiser. Pour atteindre ces objectifs, l'État laïque mobilise deux principes : la garantie de la liberté religieuse, dans le respect de l'ordre public et des autres libertés ; la neutralité de l'État, dans le respect de la liberté religieuse.
La laïcité est aujourd'hui en danger, en France. Depuis 1989, des personnalités ont commencé à exiger une laïcité « ouverte » ou « positive », à expliquer qu'elle était une « exception française » et n'avait pas le statut de valeur universelle. Mais il n'y a pas d'épithète à ajouter à la laïcité.