Les bourreaux agissent en toute impunité, leur violence de groupe est scellée par le partage de ce secret d'État, l'ivresse d'un abattage intense et la consommation excessive de vodka. Pendant la Terreur, 30 000 bourreaux ont assassiné environ 1,5 million de citoyens soviétiques.
Une tuerie de masse est généralement définie comme un type d'homicide multiple au cours duquel un individu tue — ou avait l'intention de tuer — quatre personnes ou plus en moins de 24 h dans un même lieu, généralement public tel qu'une école, un milieu de travail, un centre commercial ou un lieu de culte (tableau 1)1–5 ...
Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.
Les estimations du nombre de victimes varient beaucoup. Pour Robert Conquest, la Grande Terreur aurait entraîné au moins six millions d'arrestations, trois millions d'exécutions et deux millions de morts dans les camps du Goulag.
Le bilan de la répression de 1937-1938 en Union soviétique est de 750000 morts et plus d'un million de déportés, comme le rappelle Nicolas Werth, qui signe la préface de « Sandormokh ».
Longtemps résumée aux grands procès des dirigeants soviétiques, la répression d'État connue sous le nom de « Grande Terreur » vise l'ensemble de la population en URSS : plus de 750 000 citoyens soviétiques sont exécutés et plus d'un million de victimes sont déportées au Goulag entre 1937 et 1938.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Staline en appliquant la collectivisation a supprimé la société rurale traditionnelle. La collectivisation a en effet anéanti les velléités d'opposition d'un monde rural réfractaire au nouveau régime, en le poussant à fuir vers les villes.
En juillet 1937, sur ordre de Staline, le NKVD, organisme chargé de maintenir l'ordre en URSS, instaure des quotas d'individus à arrêter dans chaque région, selon des critères très flous visant toutes les personnes suspectes.
La Terreur est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794 . Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.
Les recherches récentes sur la Grande Terreur débouchent sur une vision précisément documentée d'un processus centralisé, initié au plus haut niveau par Staline, et mis en œuvre par l'appareil du NKVD dirigé par Nikolai Iejov, devenu durant ces deux ans son interlocuteur privilégié – il fut reçu plus de 300 fois pour ...
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Personnage controversé de la période révolutionnaire, Robespierre (1758-1794) est un acteur essentiel de cette période. Partisan d'une République sociale et égalitaire, il exerce à partir de la Terreur un pouvoir de plus en plus personnel et autoritaire.
Les guerres de Vendée débutent en 1793
Mais c'est en 1793 que tout bascule, à cause de la conscription. Le pouvoir souhaite enrôler 300.000 hommes et les Vendéens refusent de se plier à cet ordre. Le 10 mars, une émeute meurtrière éclate à Machecoul quand les représentants de l'État viennent enrôler les paysans.
Dans l'immédiat, le but de Staline n'est pas de construire une société sans classes (objectif officiel du communisme) mais d'assurer la « construction du socialisme dans un seul pays ».
Le culte de la personnalité de Staline était transmis par la propagande. Nombreuses étaient les affiches à sa gloire dans la rue. Plusieurs chansons lui étaient également dédiées. La propagande le surnommait le Père des peuples.
Robespierre aurait alors prononcé la fameuse phrase : « La République est morte ; les brigands triomphent. » Au terme d'une nuit de violences, Robespierre est finalement renversé. Le régime de la Terreur s'achève enfin, après que soixante-quinze membres de la Commune ont été guillotinés.
1"La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu"1. Par ces mots, Robespierre justifiait le moyen révolutionnaire de la terreur tout en le circonscrivant fermement dans son principe.
Menée par Robespierre et les Jacobins, la Terreur est une période sanglante de la Révolution française. Voici les origines, les causes, les conséquences, l'histoire de la Terreur qui marque les débuts de la Première République.
Le règne de la Terreur, ou plus simplement la Terreur, fut une période culminante de violence sanctionnée par l'État pendant la Révolution française (1789-99), au cours de laquelle des milliers de "suspects" contre-révolutionnaires furent exécutés en public et tués en masse entre septembre 1793 et juillet 1794.
La chute de Robespierre est consécutive à une série d'événements qui se sont déroulés du 8 thermidor an II ( 26 juillet 1794 ) vers midi, au 10 thermidor ( 28 juillet ).
Après la chute de la monarchie, Robespierre est élu à la Convention nationale dans plusieurs départements, mais choisit d'être représentant de Paris. Il contribue à faire voter la condamnation à mort de Louis XVI.
Robespierre est avocat dans le nord de la France lorsqu'il est élu député du tiers-état d'Arras. Il devient président de l'important club des jacobins où il est surnommé rapidement « l'incorruptible ». C'est un des principaux artisans de la Terreur car il veut empêcher par tous les moyens un échec de la Révolution.