Comme nous l'avons expliqué, l'effet des températures. Les plus chauds se produisent généralement pendant la journée, pas la nuit. La nuit, il n'y a pas tellement d'évaporation, à part le sol considérablement plus froid. Tout cela fait que la grêle passe inaperçue.
Les averses de grêle nocturnes sont moins nombreuses mais des chutes dévastatrices peuvent encore se produire notamment en début de nuit.
La formation de la grêle n'a donc rien à voir avec celle de la neige. Cette dernière se forme dans des nuages stratiformes à faible mouvement vertical, à des températures sous zéro degré Celsius et dans une masse d'air contenant relativement peu d'humidité où il y a peu de gouttelettes surfondues.
Grâce à l'écoulement turbulent dans le nuage d'orage, ils descendent, où les gouttelettes d'eau se lient les unes aux autres et le flux d'air chaud ascendant les ramène vers les parties supérieures du nuage d'orage. Ce cycle peut être répété de nombreuses fois et la grêle peut grossir de manière significative.
La grêle se forme dans un nuage d'orage en présence d'une importante quantité d'eau en surfusion (eau liquide alors que la température est inférieure à 0°C). Lorsque ces gouttes d'eau rencontrent une impureté (poussières, pollens,..) la cristallisation s'effectue et le grêlon se forme.
La vapeur d'eau se condense jusqu'à former des gouttelettes d'eau ; lorsque ces dernières continuent leur ascension, elles finissent par congeler. Les particules de glace ainsi formées grossissent peu à peu en faisant des allers et retours dans le nuage, sous l'effet des courants ascendants et descendants.
À l'intérieur des cumulonimbus, il existe de forts courants ascendants et descendants entre la base, chaude et humide, et le sommet très froid du nuage. La glace se forme dans cette « colonne d'ascendance » autour de petites particules solides appelées noyaux glaçogènes, explique Météo-France.
Plus le grêlon reste dans les nuages, plus il devient gros
"L'eau, une fois en haute altitude, gèle. Plus elle reste dans les nuages, plus elle va former des masses importantes", ajoute-t-il. "Les grêlons sont d'abord tout petits, puis ils agrègent de plus en plus de glace", souligne-t-il.
Le processus par lequel se forme la grêle est similaire à celui de la neige, car elle requiert des nuages et des basses températures mais, dans ce cas, le résultat sera de la grêle, qui n'est rien d'autre que des boules de glace complètement compactes qui se précipitent des nuages vers le sol en raison de la gravité.
L'actuel détenteur du record du plus gros grêlon en Amérique du Nord est un grêlon tombé près de Vivian, dans le Dakota du Sud, le 23 juillet 2010. Celui-ci pesait 879 grammes et avait un diamètre de 203 millimètres!
La vitesse de chute des grêlons est de l'ordre de grandeur des vitesses des courants ascendants dans les orages, soit couramment 50 à 100 km/h (tableau des caractéristiques moyennes des grêlons).
De 0,43 au Cap-Béar, dans les Pyrénées-Orientales, il atteint 10 à Brest, située à l'extrême ouest de l'Hexagone. Ce sont les régions situées au nord-ouest d'une ligne Pau-Nancy qui enregistrent la plus forte fréquence de chutes de grêle.
Dès que les gouttes d'eau ont une température de -13 °C, elles se transforment en noyau glacé, c'est le début du grêlon. Ce noyau se trouve entouré de vapeur d'eau et de gouttes d'eau qui sont restées liquides malgré leur très basse température (phénomène physique de la surfusion).
Les secteurs de Saint-Maximin, Ollières, Ginasservis, Brignoles Nord, Montfort (Sud), Le Val, Bras ou encore Gonfaron et Pignans, ont fait face à des chutes de grêle importantes aujourd'hui causant dégâts aux cultures et aux véhicules.
Après Alex, Barbara, Clément, Karim ou Lola en 2021, voici la liste des noms qui pourront être attribués aux tempêtes survenant entre le 1er septembre 2022 et le 31 août 2023 : Armand, Béatrice, Claudio, Denise, Eraín, Fien, Gérard, Hannelore, Isaack, Juliette, Kamiel, Larisa, Mathis, Noa, Oscar, Patricia, Rafael, ...
La grêle se produit dans les nuages orageux élevés, lorsque l'air chaud et riche en eau monte rapidement. Plus l'air est élevé dans notre atmosphère, plus il fait froid. En règle générale, vous pouvez vous rappeler que la température chute de 1°C tous les 100 mètres d'altitude.
Comment se forme-t-elle ? Au cours de l'ascendance de l'air dans le cumulonimbus, la vapeur d'eau peut se condenser sous forme de gouttelettes sous l'isotherme 0°C, et sous forme de cristaux de glace au-dessus. Quand l'ascendance est très forte, des gouttelettes sont transportées au-dessus de l'isotherme 0°C.
Les grêlons se forment dans les cumulonimbus, nuages d'orage qui apparaissent surtout l'été. Ces derniers sont chargés de particules de glace et de gouttelettes d'eau tourbillonnantes. Lorsqu'elles se percutent, l'eau gèle instantanément autour des noyaux de glace, les faisant grossir peu à peu.
LES ALEAS CLIMATIQUES ASSURES : LA GRELE
Les nuages d'orages (cumulo-nimbus) donnent parfois de la grêle et non de la pluie. Les grêlons sont des grains de glace plus ou moins ronds. Ils se forment à partir de cristaux de glace brassés verticalement par de violents courants d'air au sein du nuage.
le 14 avril 1986 à Gopalganj (Bangladesh) : un grêlon qui pesait 1,02 kg.
Les grêlons peuvent atteindre des tailles pluricentimétriques et provoquer d'importants dégâts : récoltes détruites et vignobles saccagés, toitures et serres endommagées, etc. En 1986, dans le centre de la Chine, des orages de grêle tuèrent 100 personnes et détruisirent 80 000 habitations.
Lorsque les cristaux de glace deviennent trop lourds, ils se décrochent alors des nuages et se précipitent vers le sol. Lors de cette chute, si les cristaux traversent différentes masses d'air où la température est négative alors ils se réunissent pour former des flocons de neige.