1649 : La Compagnie des îles d'Amérique cède la Guadeloupe et ses dépendances en raison de problèmes économiques. Charles Houel acquiert la Guadeloupe, la Désirade, Marie-Galante et les Saintes. 1674 : La Guadeloupe devient une colonie française, rattachée directement au pouvoir royal de Louis XIV.
Afin de combler le manque de main d'œuvre dans les plantations, des travailleurs volontaires arrivent des Indes, à partir de la moitié du XIXe siècle. Par la loi du 19 mars 1946, la Guadeloupe devient un département français d'Outre-Mer.
Une économie basée sur le tabac. Le moteur du développement des Antilles, d'abord politique, devient rapidement économique : la première compagnie de commerce fonde ses revenus sur l'exploitation de plantations de tabac, en utilisant des « engagés ».
Vers le IXème siècle ils furent exterminés par la tribu guerrière et cannibale des Caraïbes (Karibs) qui habitent l'île de Caloucaéra (île aux belles eaux, Karukéra en créole) lors de l'arrivée de la flotte de Christophe Colomb, le 3 novembre 1493. Dès lors son nom fut changé en Guadeloupe.
Le 28 juin 1635, les Français Jean Duplessis et Charles de l'Olive, de la Compagnie des Isles d'Amérique (ou des Isles de l'Amérique), prennent possession de la Guadeloupe au nom du roi Louis XIII. C'est la plus ancienne dépendance française d'outre-mer.
La loi de départementalisation de mars 1946 fait de la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion et la Guyane des départements français dans lesquels s'appliquent les lois et décrets déjà en vigueur en France métropolitaine. La Constitution de la Quatrième République crée l'Union française.
Les colonies et les territoires sous tutelle deviennent alors des territoires d'outre-mer, partie intégrante de la République française (à la différence des protectorats, dénommés États associés, qui font partie de l'Union mais pas de la République française).
Le 27 avril 1848, Victor Schœlcher a permis que soit signé le décret abolissant l'esclavage et la traite négrière dans les colonies. Cette fête célèbre plutôt l'application effective du décret un mois plus tard : c'est le 27 mai que l'on fête l'abolition de l'esclavage en Guadeloupe.
Le mouvement d'immigration indienne en Guadeloupe a eu lieu entre 1854 et 1888. Il fait suite à l'abolition de l'esclavage en 1848 qui provoque une pénurie de main-d'œuvre que les planteurs cherchent à compenser en important des travailleurs engagés.
La culture du tabac (pétun) et les indigoteries se développent avant le sucre. Parallèlement, la traite sur les côtes africaines apporte une main d'œuvre esclave de plus en plus nombreuse, dévolue à l'expansion agricole et à la population coloniale, plus largement.
Or, « Français », les habitants de la Martinique et de la Guadeloupe le sont depuis le règne de Louis XIII (1610-1643), bien avant ceux de Nice ou de Strasbourg.
La Martinique devient française en 1635 : elle est gérée par la Compagnie des îles d'Amérique, créée par Richelieu. L'esclavage s'y développe à partir du milieu du XVII e siècle afin de fournir « une main d'œuvre gratuite et servile » aux planteurs de canne.
La population, de provenance diverse, est mixte. Composée majoritairement de personnes d'origine africaine et de métis comme à la Jamaïque ou en Haïti, elle comprend aussi des individus d'origine européenne et asiatique (notamment du sous-continent indien et du Moyen-Orient).
La colonisation française se fit sous le patronage du cardinal de Richelieu et de la Compagnie des îles d'Amérique. En 1635, des Français, sous le commandement de Liénard de l'Olive et de Jean du Plessis, prennent pied à la Guadeloupe.
La première colonie des Iles d'Amérique est établie par les espagnols sur l'île d'Haïti dès 1496. Ils poursuivent leur colonisation avec Puerto Rico en 1508, la Jamaïque en 1509 et Cuba en 1511.
Les premiers habitants de la Guadeloupe
Ce peuple pacifique de pêcheurs a peuplé l'ile jusqu'au IXe siècle. À cette époque, les indiens Arawaks ont été massacrés à l'arrivée des Indiens Caraïbes (appelés aussi Kalinagos ou Caribes), un peuple de guerriers cannibales.
1853 : quand les premiers “coolies” indiens débarquèrent dans les Antilles. Après l'abolition de l'esclavage en 1848, des travailleurs indiens furent recrutés dans les Antilles pour pallier le manque de main d'œuvre. A la recherche d'un eldorado, ils ont trouvé le servage…
Depuis le Ve siècle avant notre ère, elles étaient habitées par des Amérindiens arawaks, les Taïnos. Les Kalinagos les auraient chassés vers les Grandes Antilles, à Hispaniola et Porto Rico, où ils vivaient encore lors de l'arrivée de Christophe Colomb en 1492.
Le décret d'abolition de l'esclavage en France est signé le 27 avril 1848, par le gouvernement provisoire de la Deuxième République, sous l'impulsion de Victor Schœlcher.
Les Français ont tenté dès 1638 de compléter par l'apport d'esclaves noirs, en plus des quelques dizaines apportés dès la création de la compagnie en 1626 par le flibustier D'Esnambuc, mais n'y parviennent que beaucoup plus tard, dans la seconde partie de l'année 1643.
En mai 1802, Napoléon Bonaparte décrétait le rétablissement de l'esclavage dans les colonies françaises. L'expédition qu'il envoya en Guadeloupe pour rétablir l'ordre colonial ainsi que l'esclavage réussit sa mission au terme d'une longue et dure répression menée par le Général Richepanse contre les rebelles.
Elle est composée de 26 régions (principale division territoriale et administrative) dont 22 sont situées sur le continent européen. Les 4 autres étant la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion.
Au sein de l'Union européenne, la Guyane, la Guadeloupe, Saint-Martin, la Martinique, La Réunion, Mayotte, les Canaries, les Açores et Madère bénéficient du statut de régions ultrapériphériques. Ce statut est reconnu par l'article 349 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE).
Ils sont désignés par différents acronymes : DOM-ROM désignent "département et région d'outre-mer"; COM désigne "collectivité d'outre-mer"; TOM désigne "territoire d'outre-mer".