Le conflit en Ukraine s'inscrit dans le contexte de deux décennies de tensions entre la Russie et l'Occident, durant lesquelles se sont manifestées des divergences sur les différentes questions internationales : l'indépendance du Kosovo en 2008, la guerre de Géorgie la même année, la guerre en Syrie depuis 2011, la ...
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Le 24 février 2022, un pays en a attaqué un autre au cœur du continent européen, ce qui n'était pas survenu depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette guerre a été provoquée par le président russe Vladimir Poutine, dont la puissante armée a envahi l'Ukraine. Plusieurs grandes villes ont été bombardées, occupées.
Dans le sillage de la révolution de Maïdan, les populations séparatistes et pro-russes de Donbass, Donestk et Lougansk, à l'est de l'Ukraine, se soulèvent contre le nouveau gouvernement ukrainien. Elles sont soutenues par Moscou. Démarre alors une guerre civile : la guerre du Donbass.
L'invasion russe, réactions de l'ONU. La Russie a lancé dans la nuit du 23 au 24 février 2022 une offensive militaire sur l'Ukraine. L'ONU considère que cette attaque est une violation de l'intégrité du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine. Elle est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies.
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
Cette entrée en guerre résulte de longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
Mais la principale cause de russophobie dans l'ancien « bloc de l'Est » et dans les républiques anciennement soviétiques est la géopolitique de la Russie et sa volonté de s'affirmer comme superpuissance en contrôlant son voisinage, comme en témoignent la guerre d'Ossétie de 1991-92, la guerre du Dniestr de 1992, la ...
L'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN. L'Ukraine est un pays partenaire de l'OTAN, ce qui signifie qu'elle coopère étroitement avec l'OTAN mais qu'elle n'est pas couverte par la garantie de sécurité prévue dans le traité fondateur de l'Alliance.
En signant l'Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s'était engagée à s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre les pays membres de l'OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d'un État souverain, elle a trahi cet engagement.
Grâce à une immense superficie de terres arables, la première en Europe hors Russie, et en particulier grâce à ses terres noires, très fertiles, l'Ukraine est incontestablement une puissance agricole. Sa production de blé se classe dans les dix premières mondiales.
Cependant une guerre risque belle et bien de se produire en France. Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2022 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la crise sanitaire de 2020 liée au Covid 19 et ses confinements.
D'une façon traditionnelle, pour l'histoire militaire ou celle des relations internationales, la sortie de guerre commence avec la fin des combats (définition militaire), la signature d'un traité de paix (définition juridique), le respect des clauses de ce traité (définition diplomatique).
« Qui veut la paix prépare la guerre », disait l'officier prussien Clausewitz, reprenant la thèse du Chinois Sun Tzu : « L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combattre ».
Personne favorable à la Russie.
Certains États comme la France, les États-Unis, l'Allemagne, l'Estonie, la Lituanie ou encore les Pays-Bas apportent un soutien à l'Ukraine à la fois humanitaire et militaire. Une source officielle assure que la Pologne apporte également un soutien militaire à son voisin, sans donner pour le moment de précision.
« La Chine est disposée à travailler avec la Russie à un soutien ferme et mutuel sur les questions liées aux intérêts fondamentaux de chacun, et approfondir la coopération pratique en matière de commerce, d'agriculture, de connectivité et d'autres domaines », a déclaré Xi Jinping à Vladimir Poutine, selon la télévision ...
Au Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie met son veto à la résolution condamnant ses annexions. Dix pays ont voté pour le texte, la Chine, l'Inde, le Brésil et le Gabon se sont abstenus. Moscou a formellement annexé vendredi les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson. Lecture 3 min.
Que veut faire Poutine, selon vous ? Il veut détruire d'abord l'Ukraine, et à travers cette agression, détruire l'Europe. D'ailleurs, il n'a jamais caché cet objectif. Aujourd'hui, il est devenu absolument clair pour le monde entier, concernant l'Ukraine.
Le président russe a répété ses exigences : un statut « neutre et non-nucléaire » pour l'Ukraine, sa « démilitarisation obligatoire » et sa « dénazification », la reconnaissance de l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie et la « souveraineté » des régions séparatistes prorusses de l'Est ukrainien, Donetsk et ...
La Russie est passée à l'offensive ce jeudi 24 février. Après avoir reconnu l'indépendance des séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine en début de semaine, Vladimir Poutine a lancé des opérations militaires pour débarrasser l'Ukraine des "nazis" et "neutraliser" son potentiel militaire.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.