Il s'agit d'une confrontation du savoir de l'inconscient à cette question de la guerre (« Pourquoi la guerre ? ») qui touche à la mort et à l'agressivité, en sa forme collective. Dans une Europe qui bascule vers l'irrémédiable, Einstein et Freud donnent à penser sur l'origine des guerres et les moyens de les empêcher.
La guerre est souvent une façon de ressouder une communauté contre un ennemi commun, de justifier le respect d'une forte discipline, voire d'acquérir ou conserver un pouvoir charismatique.
Publié simultanément en allemand, en anglais et en français par l'Institut International de Coopération Intellectuelle, l'une des nombreuses émanations de la Société des Nations, en 1933, «Pourquoi la guerre ?» est composé de deux longues lettres – l'une d' Albert Einstein et l'autre de Sigmund Freud.
Là est le point sur lequel, seul, le grand connaisseur des instincts humains peut apporter la lumière. Nous en arrivons ainsi à une dernière question : Existe-t-il une possibilité de diriger le développement psychique de l'homme de manière à le rendre mieux armé contre les psychoses de haine et de destruction ?
Certains États décident de faire la guerre pour conquérir des territoires afin d'accéder à des richesses qu'ils n'ont pas. D'autres entreprennent une guerre parce qu'ils disent – ce qui est généralement faux – se protéger d'agressions éventuelles.
Les conflits entre les hommes ont toujours existé. Souvent, ceux-ci se sont transformés en guerres pour prouver ou imposer par la force leurs opinions, leurs valeurs et leurs actions. Pour justifier ces hostilités, les hommes d'état ont utilisé autant de motifs qu'il y eut de guerres.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
Dès 2014, les pro-russes Ukrainiens, alignés sur Moscou, dénoncent la prise de pouvoir à Kiev par les « Nazis »; ils veulent ainsi inscrire leur combat dans la continuité de la lutte des Russes contre les ingérences étrangères lors de la guerre civile de 1918-1921 et de la « grande guerre patriotique » de 1941-1944.
D'une façon traditionnelle, pour l'histoire militaire ou celle des relations internationales, la sortie de guerre commence avec la fin des combats (définition militaire), la signature d'un traité de paix (définition juridique), le respect des clauses de ce traité (définition diplomatique).
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
La guerre est un choc de forces. Elle est, plus précisément, l'état d'un ensemble humain où le choc – la lutte armée, le combat, l'affrontement radical – est devenu la modalité prédominante du rapport entre les forces internes et/ou externes.
Lorsque l'on évoque les conséquences de la guerre, on a tendance à penser aux vies humaines perdues, ainsi qu'aux blessés. Mais la guerre induit également de nombreux effets économiques néfastes à long terme, dont certains peuvent être la cause de conflits futurs et d'un accroissement de la misère.
7. Pourquoi l'OTAN n'envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine ? L'OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu'ils ne surviennent.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
Cette entrée en guerre résulte de longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.
C'est donc une question politiquement chargée, aujourd'hui encore.” L'événement déclencheur de la Grande guerre est connu de tous les écoliers : l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914 par des nationalistes serbes.
Cicéron définit la guerre générale comme “une affirmation par la force”; Grotius ajoute que «la guerre est l'état des force en compétition». Pour Diderot, la guerre est« une maladie convulsive et violente du corps politique » et pour Clausewitz “la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens”.
Le plus ancien, L'Art de la guerre, nous vient d'Asie. Il est attribué à Sun Tzu, général chinois ayant vécu à la fin du vie siècle avant J. -C. Selon la pensée taoïste, si la guerre est une tension entre deux forces vitales, elle doit être une arme de paix qui requiert intelligence et apprentissage.
Locution-phrase
Il faut aussi se préparer aux extrémités auxquelles on ne souhaite pas recourir. Pour se faire respecter, il faut être craint des autres.
Tout Français de sexe masculin est donc susceptible d'être mobilisé afin de défendre le territoire national, ou, plus largement, de se battre pour son pays (y compris sur un théâtre d'opération extérieur à la France).
Leurs conséquences dans les pays touchés sont nombreuses et diverses. Les conflits violents tuent de plusieurs manières: les combats font des victimes parmi les civils et les militaires, les maladies sont plus fréquentes et la criminalité vio- lente s'accroît. Les guerres entraînent des migrations massives.
Les civils ont totalisé 40 à 52 millions de morts, dont 13 à 20 millions de maladie ou de famine du fait de la guerre. Les pertes militaires s'évaluent entre 22 et 25 millions, dont 5 millions de prisonniers de guerre morts en captivité.