Il s'agit d'une confrontation du savoir de l'inconscient à cette question de la guerre (« Pourquoi la guerre ? ») qui touche à la mort et à l'agressivité, en sa forme collective. Dans une Europe qui bascule vers l'irrémédiable, Einstein et Freud donnent à penser sur l'origine des guerres et les moyens de les empêcher.
Le contrôle du territoire. L'expansion territoriale est l'un des buts les plus traditionnels de guerre. Elle a généralement pour ambition le contrôle de l'environnement immédiat, par volonté de puissance ou peur de l'agression.
Là est le point sur lequel, seul, le grand connaisseur des instincts humains peut apporter la lumière. Nous en arrivons ainsi à une dernière question : Existe-t-il une possibilité de diriger le développement psychique de l'homme de manière à le rendre mieux armé contre les psychoses de haine et de destruction ?
Certains États décident de faire la guerre pour conquérir des territoires afin d'accéder à des richesses qu'ils n'ont pas. D'autres entreprennent une guerre parce qu'ils disent – ce qui est généralement faux – se protéger d'agressions éventuelles.
Les conflits entre les hommes ont toujours existé. Souvent, ceux-ci se sont transformés en guerres pour prouver ou imposer par la force leurs opinions, leurs valeurs et leurs actions. Pour justifier ces hostilités, les hommes d'état ont utilisé autant de motifs qu'il y eut de guerres.
Depuis trois millions d'années, explique Laurent Testot, dans « Cataclysmes », l'humanité fait la guerre à la nature. Mais, si l'homme est « une machine à tuer », il est aussi capable de coopération, qualité qu'il est plus que temps de mettre en branle.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
La guerre est un phénomène protéiforme. Elle peut être une guerre de conquête (ou défensive pour le territoire agressé) qui a pour but d'agrandir son territoire ou de piller le territoire ennemi. Il s'agit de la forme la plus ancienne de la guerre. Elle n'a pas pour but la destruction de la partie adverse.
Cette offensive militaire sur le sol ukrainien fait suite à l'annexion de la Crimée et la déstabilisation du Donbass en 2014, ayant constitué des atteintes à l'intégrité territoriale d'un État issu de la dislocation de l'URSS.
GUERRE, subst. fém. Situation conflictuelle entre deux ou plusieurs pays, états, groupes sociaux, individus, avec ou sans lutte armée.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Vladimir Poutine, le président russe, s'est justifié en expliquant que son armée devait défendre deux régions dans l'est de l'Ukraine, les républiques de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Il calomnie le gouvernement ukrainien en l'accusant d'y commettre un “génocide”. Ces régions sont favorables à la Russie.
Quelles sont les origines du conflit ? Le conflit ukrainien trouve son origine en septembre 2013, quand le président Viktor Ianoukovitch décide de se retirer unilatéralement d'un accord d'association avec l'Union européenne.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
D'une façon traditionnelle, pour l'histoire militaire ou celle des relations internationales, la sortie de guerre commence avec la fin des combats (définition militaire), la signature d'un traité de paix (définition juridique), le respect des clauses de ce traité (définition diplomatique).
Nous avons donc deux éléments : l'acte de violence (physique) et la finalité (soumettre l'adversaire à notre volonté), inhérente à la guerre. Mais cette définition n'est qu'initiale dans sa réflexion. Elle ouvre ensuite à l'affirmation que la guerre n'est pas un acte isolé du contexte ni de sa finalité.
L'Autriche-Hongrie déclarera la guerre à la Serbie le 28 juillet et le conflit entraînera la Première guerre mondiale. Elle durera quatre ans et fera 18 millions de morts. Un mois après l'assassinat de l'archiduc autrichien François-Ferdinand à Sarajevo, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie.
La France a gagné la Première Guerre mondiale grâce à sa résilience, sa détermination mais aussi l'innovation et le principe de guerre totale. Le soldat français dispose d'un moral très haut, d'un commandement toujours à la recherche de la dernière innovation pour remporter la guerre et d'une nation prêt au sacrifice.
«La guerre est inhérente à la nature humaine, elle ne cesse que pour renaître. Et elle a un rapport avec le masochisme: une petite équipe de dirigeants l'impose à des peuples qui acceptent de se faire tuer.
L'être humain est belliqueux par nature, c'est parce qu'il est égoïste et qu'il écoute ses passions qu'il se livre à la guerre, mais a-t-on déjà vu des animaux de battre pour une cause commune ? Ce n'est pas le cas, et cela signifie que la guerre serait plutôt un acte calculé et rationnel.
Dans cet état, les êtres humains sont tout simplement incapables de faire la guerre. La violence dans l'histoire va surgir, selon Rousseau, après la formation des sociétés, avec l'apparition de la propriété privée et des inégalités qui en découlent.
Cette nouvelle guerre a été provoquée par le Président russe Vladimir Poutine, qui a décidé d'envoyer sa puissante armée envahir l'Ukraine, son voisin, dans le but de faire tomber son Président, l'ancien comédien Volodymyr Zelensky, démocratiquement élu en 2019 et très populaire dans le pays.
L'indépendance de l'Ukraine est déclarée en 1991, après la chute de l'Union soviétique. Par un référendum, plus de 92 % de la population vote en faveur de l'autonomie. Écartelé entre le giron russe et l'horizon européen, le pays demeure profondément divisé.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.