La répression menée par les policiers serbes contre les Albanais du Kosovo, qui revendiquent l'indépendance de leur région, prend vite la tournure d'une opération militaire et fait craindre à la communauté internationale l'embrasement d'une région traversée par de multiples courants ethniques.
La KFOR est le contingent de l'Otan stationné au Kosovo depuis 1999, sur mandat de l'ONU. La tension entre le Kosovo et son voisin serbe vient en effet de monter d'un cran, à l'approche de l'entrée en vigueur de nouvelles règles frontalières, qui mettent en fureur la minorité serbe du Kosovo.
Objectifs de la KFOR
La KFOR a été déployée au Kosovo le 12 juin 1999, au terme de la campagne aérienne de 78 jours lancée par l'Alliance en mars 1999 pour mettre fin à la catastrophe humanitaire qui frappait le pays et pour inverser le cours des choses.
La guerre en Croatie est le résultat de la montée des nationalismes dans les années 1980 qui mène à la dislocation de la République fédérative socialiste de Yougoslavie. La crise s'aggrave avec l'effondrement du Bloc de l'Est à la fin de la Guerre froide, symbolisé par la chute du mur de Berlin en 1989.
En 1991, des incidents entre la Serbie et la Croatie, où vivent d'importantes minorités serbes, sonnent le début de la guerre. Celle-ci est marquée par une violente épuration ethnique et par l'impuissance de la communauté internationale à endiguer le conflit.
Il y a vingt ans, l'Otan lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie, composée alors encore de la Serbie et du Monténégro, pour mettre fin à la répression des Kosovars albanais.
Cependant, la Commission européenne indique en 2018 que l'adhésion de la Serbie ne se fera pas avant 2025. En effet, les accords signés depuis 2013 avec le Kosovo sont loin d'avoir tous été appliqués, et le dialogue a régulièrement été rompu au gré de provocations réciproques.
La guerre débute par le siège de Sarajevo en avril 1992, toutes les nationalités y prennent part. L'horreur des massacres liés au « nettoyage ethnique » pratiqué par les Serbes (et dans une moindre mesure par les Croates et les Musulmans) provoque un exode massif de la population et 200 000 victimes.
Aujourd'hui, le croate est devenu la langue officielle de la république de Croatie, alors que le serbe est reconnu comme la langue officielle de la république de Serbie. Dans l'actuelle Bosnie-Herzégovine, l'usage est de reconnaître officiellement trois langues officielles: le bosniaque, le croate et le serbe.
Réligion. Les orthodoxes sont très majoritaires (90%) et le Patriarcat de Serbie est un puissant symbole national.
La Serbie et l'OTAN ont pour objectif de promouvoir auprès du public la coopération entre l'OTAN et la Serbie. Le Bureau de liaison militaire à Belgrade joue un rôle important dans ce processus.
Victoire de l'Armée de libération du Kosovo et de l'OTAN. Mise en place d'une administration internationale au Kosovo.
La Serbie a approuvé en 2009 son premier programme de partenariat individuel (IPP), qui expose les priorités de sa coopération avec l'OTAN. Dans son document de présentation, transmis à l'OTAN en septembre 2007, la Serbie a fait part de son intention de devenir un participant actif du Partenariat pour la paix.
L'OTAN est intervenue une première fois dans le conflit bosniaque en 1992, à la demande des Nations Unies, pour aider à imposer le respect de sanctions économiques, d'un embargo sur les armes et d'une zone d'exclusion aérienne.
L'opération Force alliée (en anglais Operation Allied Force) est l'opération militaire de bombardement par l'OTAN de cibles serbes durant la guerre du Kosovo, du 23 mars au 10 juin 1999 , à la suite du massacre de Račak.
Voici quelques éléments sur le conflit de 1998-1999 qui conduisit le Kosovo sur la voie de l'indépendance, soutenue par l'Occident mais jamais acceptée par la Serbie et ses alliés russe et chinois. Dans l'ex-Yougoslavie, le Kosovo était une province de Serbie, l'une des six Républiques de la Fédération.
L'armée yougoslave laisse la Slovénie, vaincue, mais soutient les forces serbes rebelles en Croatie. La guerre d'indépendance croate commence en Croatie. Les régions à majorité serbes de Croatie déclarent leur indépendance, mais ne sont reconnues que par Belgrade.
En 1991, la guerre déchire l'ex-Yougoslavie. Slovènes contre Serbes, Serbes contre Croates, puis Serbes et Croates contre Bosniaques, avant que le Kosovo ne s'enflamme à son tour... Comment en est-on arrivé là ? L'Histoire : Peut-on parler à propos des conflits qui ont déchiré l'ex-Yougoslavie de guerre civile ?
Les Serbes restent un peuple chaleureux, hospitalier, bon vivant et tourné vers l'échange et l'entraide, probablement bien plus que peuvent l'être les Croates, les Slovènes ou les Macédoniens au premier abord, par exemple.
5 pays de l'Union européenne n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo : Espagne, Chypre, Grèce, Slovaquie, Roumanie. Sont également opposées à l'indépendance du Kosovo : La Chine la Géorgie, la Moldavie, la Russie et donc aussi la Serbie.
La répression menée par les policiers serbes contre les Albanais du Kosovo, qui revendiquent l'indépendance de leur région, prend vite la tournure d'une opération militaire et fait craindre à la communauté internationale l'embrasement d'une région traversée par de multiples courants ethniques.
Cette vieille idée fait déjà les titres de Politika en 1900 ; les quatre frères slaves du sud, Bulgares, Croates, Serbes et Slovènes doivent s'unir pour combattre leurs ennemis communs, les Autrichiens et les Turcs.
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
La Serbie base sa politique étrangère selon trois axes, l'alliance avec l'Occident, l'alliance avec la Russie, et une troisième voie faisant de la Serbie un pays pivot et neutre qui serait l'objet d'une politique bienveillante de la part des deux "blocs", la Serbie ayant de bonnes relations avec les deux Europes.
Le Kosovo n'est ni reconnu par l'ONU, ni par l'Union européenne.